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Spéculation immobilière, ralentissement économique : quand la finance prend le monde en otage.








Le Monde Diplomatique, septembre 2007.


« La tourmente que traversent actuellement les marchés financiers va peser sur la croissance mondiale », estime le directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), M. John Lipsky.

Plus soucieux que lui de rassurer l’opinion (et les investisseurs), les gouvernants des Etats-Unis, d’Europe et du Japon prétendent que les fluctuations boursières ne constitueraient qu’un simple accident de parcours dans un ciel dégagé. L’agitation a été enclenchée par la faillite aux Etats-Unis d’un marché de l’immobilier gorgé de crédits distribués sans discernement : pour le seul segment des prêts les plus risqués, dits « subprime », les créances hypothécaires en circulation atteindraient 1 300 milliards de dollars ; de un à trois millions d’Américains pourraient devoir vendre leur habitation. Propageant le risque à l’ensemble de l’économie mondiale, une innovation financière débridée a, tour à tour, favorisé la bulle immobilière, la crise du logement et la spéculation. Un nouveau relâchement du crédit contiendrait peut-être (ou différerait) certains des dégâts. Mais il encouragerait à la récidive les « mathématiciens fous de Wall Street ». La prochaine crise est-elle donc déjà annoncée ?

- Lire l’ article www.monde-diplomatique.fr






Note sur l’éclatement de la bulle immobilière américaine, par Isaac Johsua.


Perspectives pour l’économie mondiale, par Alan Woods.

France : l’immobilier en baisse, jusqu’où ? T. Serafini, F. Paoletti.






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Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

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