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Souvenir d’Eddie Constantine

Vu récemment sur le câble un très beau portrait consacré à Eddie Constantine. Pour les moins de vingt ans (etc.), Constantine fut un acteur prolifique, jouant dans des films avec des cascades à deux balles qu’il n’effectuait pas lui-même (du style Ca va barder), avant de travailler pour des réalisateurs plus exigeants (Godard, Fassbinder, Juraj Jakubisko, Peter Lilienthal).

Mais il fut surtout un chanteur de variétés, de charme comme on disait à l’époque, hors pair. " L’homme et l’enfant " , interprétée avec sa fille, fut l’une des plus belles chansons des années cinquante. " L’enfant de la balle " (musique d’Eddie Barclay) est dans toutes les mémoires des gens de ma génération. Son interprétation d’" Old Man River " est aussi personnelle qu’émouvante.

J’ai appris dans ce documentaire que Constantine, qui possédait un haras, qui aimait bien les " p’tites pépés " et le whisky, avait toujours eu de fortes sympathies communistes. Jamais il ne milita, mais il qualifiait le FBI de « pire organisation fasciste du XXe siècle », et il cracha un jour en public sur une photo de Lindberg, dont la fascination pour le nazisme était bien connue.

Bref, on en apprend tous les jours.

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Je crois, juridiquement parlant, qu’il y aurait des motifs sérieux pour inculper chaque président des Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale. Il ont tous été soit de véritables criminels de guerre, soit impliqués dans de graves crimes de guerre.

Noam Chomsky, in "What Uncle Sam Really Wants"

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