Une fois de plus, la Révolution Bolivarienne est menacée. Et cette fois la menace semble plus réelle que jamais. Il y a quelques jours, déjà, un petit groupe issu de l’armée avait tenté de fomenter un coup d’Etat contre le gouvernement légitime. Très vite cette poignée de militaires avait été démasquée et arrêtée par les autorités.
De quels droits certaines nations s’arrogent-elles le droit de s’ingérer, une fois de plus, dans les affaires vénézuéliennes ? C’est que ce doit être un pays important car il ne cesse de faire, ces derniers temps, l’actualité. A y regarder de plus près, et pour ceux qui l’ignoreraient, le Venezuela possède les plus grandes réserves de pétrole au monde. Des réserves de pétroles dont les bénéfices ne sont malheureusement pas destinés aux compagnies américaines. Si l’on ajoute à cela que le gouvernement vénézuélien est un gouvernement socialiste, les raisons sont suffisantes pour comprendre d’une part cette acharnement médiatique, d’autre part cette tentative de coup d’Etat
Mercredi 23 janvier dernier, en effet, Juan Guaido, opposant du gouvernement légitime de Maduro, et président de l’Assemblée nationale, s’est autoproclamé président du Venezuela. Il a été immédiatement reconnu par Washington. Cela fait des années que les Etats-Unis souhaitent voir la fin de la Révolution Bolivarienne par le biais de différents moyens. Et tandis qu’ils ont déjà réussi dans d’autres pays de cette région a fomenté des coups de forces et des destitutions de gouvernements progressistes, le Venezuela continue de résister.
Les forces nationales bolivariennes- l’armée vénézuélienne- ainsi que les organisations sociales, mais plus généralement la majorité du peuple, ont réaffirmé leur soutien au gouvernement et à la Révolution Bolivarienne. La question qui va désormais se poser est de savoir ce qui se passera au cas où l’administration américaine décidait d’une intervention militaire directe, ou indirecte. Washington peut se sentir pousser des ailes de part l’élection de Jair Bolsonaro au Brésil, voisin du Venezuela, et de part la présence d’un gouvernement allié en Colombie également juste à côté du Venezuela.
De l’autre côté, le Venezuela a reçu le soutien des pays socialistes et progressistes de la région , Cuba, le Nicaragua, la Bolivie, l’Uruguay, le Mexique ou encore le Salvador. Mais il a également reçu le soutien de nombreux pays qui pèsent sur la scène internationale : la Chine, la Turquie, l’Iran, la Syrie ainsi que la Russie. Cette dernière a d’ailleurs prévenu les Américains de ne pas tenter quoi que ce soit contre le gouvernement légitime, tandis que Vladimir Poutine a, personnellement, réaffirmé, au téléphone, son soutien à Maduro.
Cette tentative de coup d’Etat n’est ainsi qu’une énième tentative de mettre fin à la Révolution par des secteurs qui n’ont jamais accepté la redistribution des richesses, l’alphabétisation de tous, et l’instauration d’une démocratie participative. Car il faut voir comment était le Venezuela avant l’arrivée au pouvoir d’Hugo Chavez. La Révolution Bolivarienne a rendu sa dignité au peuple vénézuélien. Une dignité que l’impérialisme veut éradiquer, lui qui ne supporte pas qu’un pays soit libre, digne, souverain et indépendant.
Les progressistes du monde entier devraient se sentir solidaire du gouvernement socialiste et de la Révolution bolivarienne, car les états progressistes sont de plus en plus rares dans le monde, et il est de notre devoir de défendre chacun d’entre eux.