Lors de son voyage officiel aux Émirats Arabes Unis, Sarkozy a, une nouvelle fois, étalé son inculture notoire. Voulant prouver à sa suite qu’il lit désormais des livres, il déclare sa passion pour Zola (après Jaurès, Zola, demain Gorki ?), plus précisément pour les "Rougon-Macquart". Cet effort louable de communication fait " pschittt " car le mauvais élève prononce "Rougon" "Roujon". Avant de faire un plongon dans la piscine, peut-être...
C’est au cours élémentaire que l’on apprend cette belle subtilité, cette énorme difficulté de la langue française.
Un peu plus tard, dans une base militaire, il s’adresse à un soldat sans reconnaître l’uniforme de l’armée française. Il lui parle donc en étranger, c’est-à -dire dans son anglais de 5ème de transition. Il lui pose un question d’un intérêt phénoménal :
" How old are you ?
" Thirty-one, répond le biffin éberlué.
Et notre président polyglotte de poursuivre :
" Where are you from ?
" Saint-Dizier.
Un grand moment de politique... et de culture !
Croire que la révolution sociale soit concevable... sans explosions révolutionnaires d’une partie de la petite bourgeoisie avec tous ses préjugés, sans mouvement des masses prolétariennes et semi-prolétariennes politiquement inconscientes contre le joug seigneurial, clérical, monarchique, national, etc., c’est répudier la révolution sociale. C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira "Nous sommes pour le socialisme", et qu’une autre, en un autre lieu, dira "Nous sommes pour l’impérialisme", et que ce sera alors la révolution sociale !
Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution.
Lénine dans "Bilan d’une discussion sur le droit des nations", 1916, Oeuvres tome 22