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Retrait du projet de loi Travail : tous dans la rue le 9 mars

Le report de l’examen en conseil des ministres du projet de loi El Khomri décidé par le gouvernement ne trompe personne. Face à une mobilisation grandissante, le pouvoir temporise en espérant, par quelques modifications mineures car le MEDEF veille, arracher l’accord de certaines centrales syndicales.

Cette stratégie est un échec. La pétition « Loi travail : non, merci ! » a largement dépassé le million de signatures en deux semaines et la résistance s’organise. Il faut dire que depuis le début du quinquennat Hollande, la succession de renoncements donne le vertige : cadeaux fiscaux au patronat, état d’urgence, déchéance de nationalité, réforme pénale, droit du travail… La clarification a eu lieu. Le pouvoir a choisi de gouverner par la peur et de s’allier au bloc réactionnaire social et politique.

Le projet de loi El Khomri est une remise en cause historique, théorique, juridique d’un siècle de code du travail et une insulte à plus d’un siècle de conquêtes sociales. Il ne doit pas être reporté mais immédiatement retiré. Toutes les mesures envisagées visent à précariser toujours plus, flexibiliser toujours davantage les salariés pour faire baisser le « coût » du travail, afin de faire grossir les profits financiers et les dividendes versés aux actionnaires. Les salariés ont besoin d’un code du travail plus protecteur qui renforce leurs protections et leurs droits car salarié et employeur ne sont pas sur un pied d’égalité.

Cette semaine, la CGT a présenté un projet de code du travail passé malheureusement sous silence par une grande majorité des médias. Afin d’obtenir le retrait immédiat du projet de loi Travail, le SNJ-CGT appelle l’ensemble des journalistes à participer massivement aux mobilisations du 9 mars en cessant le travail. Il appelle également à participer activement le 12 mars aux initiatives prévues contre l’état d’urgence et la réforme constitutionnelle à l’appel des collectifs « Nous ne céderons pas » (dont est membre le SNJ-CGT) et « Stop Etat d’urgence ».
Paris, le 5 mars 2016.

LE MERCREDI 9 MARS A PARIS A 12H30 DEVANT LE MEDEF 55 AVENUE BOSQUET PARIS 7 (M° ECOLE MILITAIRE) PUIS MANIFESTATION EN DIRECTION DU MINISTERE DU TRAVAIL 101 RUE DE GRENELLE PARIS 7 (M° VARENNE OU SOLFERINO) A 14H, MOBILISATION, PLACE DE LA REPUBLIQUE RDV SNJ-CGT : 14H 2 RUE DU FAUBOURG DU TEMPLE (devant le Club Med Gym) .

La carte des mobilisations est disponible sur le site http://loitravail.lol/rassemblements/

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Circus politicus
Christophe Deloire, Christophe Dubois
A quelques mois de l’élection présidentielle de 2012, les Français sont saisis d’angoisse à l’idée que la fête électorale débouchera sur une gueule de bois. La crise aidant, la politique se révèle un théâtre d’ombres où les signes du pouvoir servent surtout à masquer l’impuissance. Qui gouverne ? Qui décide ? Circus politicus révèle les dessous d’un véritable « putsch démocratique », une tentative de neutralisation du suffrage universel par une superclasse qui oriente la décision publique. (…)
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Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et, en un tour de mains, ils créeront assez d’argent pour la racheter. ôtez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais, si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits.

Sir Josiah Stamp,
Directeur de la Banque d’Angleterre 1928-1941,
2ème fortune d’Angleterre.

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