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Référendum : Une seule bonne raison de voter NON

De brillants analystes nous ont donné 5, 7, 8, 10 ou 15 bonnes raisons de voter NON au référendum. Comme j’aime faire court et que je suis loin de faire partie de ceux-là , je n’en retiendrai qu’une seule mais qui, à mon sens, suffit largement.

Les AGCS, le Traité Constitutionnel et la directive Bolkestein ne sont que les différentes facettes d’une même idéologie. La directive Bolkestein n’est pas abandonnée. Elle est seulement mise en sommeil jusqu’à l’automne, juste le temps de permettre aux États de dire OUI, et dans le meilleur des cas, bénéficiera d’un repoudrage. Parler de modèle social européen est un non-sens puisqu’il n’existe pas. Chaque État a le sien. Ce dont on peut parler est du modèle social français, donc de la Sécurité Sociale et du régime des retraites, en particulier.

La « clause du pays d’origine » place le système de soins dans le marché intérieur européen qui en définit les règles et il échappe donc aux gouvernements.

Exit la Sécu !

Un travailleur peut vivre dans un autre pays membre en étant soumis aux lois du pays d’origine de l’entreprise qui l’a embauché. Pas de cotisations, pas de système viable.

Exit le système de retraites par répartition !

La déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen stipule que : « Toute personne à droit à la protection sociale » alors que l’on aurait plus qu’un « droit à prestations ». Et donc, si tu n’as pas de fric pour payer, tu es recalé.

Exit les Droits de l’Homme !

Alors tranquillement, flegmatiquement mais résolument, ce sera NON, NON, NON et NON !


"Si la Constitution Européenne échoue, les Etats-Unis ne se réjouiront pas"


Dix bonnes raisons de voter NON... par A-J Holbecq.

Constitution : Quand un « Non de gauche » écrit au « Oui de gauche »...

Constitution : Délocalisation, des rapports explosifs, par Yves Housson.


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Cuba est une île
Danielle BLEITRACH, Jacques-François BONALDI, Viktor DEDAJ
Présentation de l’éditeur " Cuba est une île. Comment l’aborder ? S’agit-il de procéder à des sondages dans ses eaux alentours de La Havane, là où gisent toujours les épaves des galions naufragés ? Ou encore, aux côtés de l’apôtre José Marti, tirerons-nous une barque sur la petite plage d’Oriente, et de là le suivrons -nous dans la guerre d’indépendance ? Alors, est-ce qu’il l’a gagnée ? C’est compliqué ! L’écriture hésite, se veut pédagogique pour exposer les conséquences de la nomenclature (…)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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