Trois jours seulement après avoir exigé la démission du président légitimement élu, Evo Morales, le général William Kaliman s’est installé aux Etats-Unis après avoir reçu 1 million de dollars, en échange de ses bons et loyaux services, de la part de l’attaché commercial de l’ambassade des Etats-Unis à La Paz, Bruce Williamson.
Après 3 jours de négociations intenses, la majorité parlementaire et une grande partie de l’opposition sont parvenus à un accord, que l’on peut qualifier d'historique, qui établit la feuille de route pour parvenir à changer la constitution, qui est une des principales revendications des manifestations qui secouent le pays depuis 4 semaines.
La situation chilienne interroge aujourd’hui pour quiconque connaît le pays et sans doute, pour des millions de Chiliennes et de Chiliens. Non pas sur la situation économique que nous pouvons expliquer assez aisément, et nous y reviendrons, mais sur le rejet de la population à l’égard des Forces Armées et des Carabiniers quant aux multiples exactions dont il se sont rendus coupables dans les trois dernières semaines. Mais pour tenter de le comprendre, il faut se reporter un demi-siècle en arrière.
Christian Rodriguez a été invité à assister, en tant qu’observateur pour la France Insoumise, au Forum de Sao Paulo qui réunit l’ensemble de ce que les partis politiques et mouvements progressistes peuvent compter en Amérique Latine et Caraïbe. Nous l’avons interrogé sur la tenue de ce Forum, les thèmes débattus et les perspectives d’avancée dans un avenir proche ou à plus long terme.
Christian Rodriguez, un des représentants des ex-prisonniers politiques chiliens en France, a affirmé ce dimanche que son groupe appuie une éventuelle attribution d’asile politique à l’ex-frontiste (FPMR : Frente Patriótico Manuel Rodriguez) Ricardo Palma Salamanca, condamné en tant qu’auteur matériel de l’assassinat du sénateur Jaime Guzmán, en raison d’un « manque de garanties » de la part de la justice chilienne.