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Quelle justice sociale ici face à la crise climatique ?

QUELLE JUSTICE SOCIALE ICI FACE A LA CRISE CLIMATIQUE ?

La justice sociale de certains écologistes - pas tous - se résume à épargner les pauvres du Sud et du Nord de la taxation. C’est une fausse justice sociale ! La crise climatique ne doit pas être le prétexte à ponctionner les prolétaires du nord.

Baisser les revenus des uns, augmenter les salaires des autres.

Eléments pour une politique salariale et fiscale de classe en France. suite de I et II (*)

http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article873

*

Il s’agit de mener une politique salariale et fiscale qui s’appuie sur les considérants politiques dégagés précédemment en I et II ci-dessous. Le texte 1 est lle cadre général, le texte 2 une théorisation intermédiaire. La question du contenu du patrimoine immobilier et mobilier n’y est pas intégré pour mieux dégager l’orientation proposée mais il est évident qu’il importe de prendre en compte.

Le texte III est à écrire collectivement, notamment sur des prérequis tels que la nécessité de prendre des mesures pour réduire les taxations sur la consommation, et donc à terme abolir la TVA. Mais certaines taxes méritent d’être maintenues. C’est au débat démocratique de trancher sur la base d’une discussion ouverte et argumentée. De même, on va ici faire l’impasse sur la présence ou non de service public alors qu’il s’agit d’une différence de situation très importante entre deux pays qui par ailleurs peuvent avoir une distribution des revenus similaire. C’est là un fait avéré, démontré.

Passons à des rudiments qui fournissent la ligne d’une politique de classe en matière de pouvoir d’achat.

1 - Pour les nantis (revenus mensuels supérieurs à 8500 euros) : réduction des revenus, plus forte ponction fiscale. Recherche internationale des prédateurs économiques et financiers.

2 - Pour les travailleurs aisés (revenus entre 3000 et 5000 euros par mois) : blocage des revenus, ponction fiscale moyenne.

3 - Pour les prolétaires (moins de 3000 euros) : Augmentation des salaires de tous et et toutes pour les moins de 2600 euros. Très faible imposition des revenus et autres impositions.

4 - Pour les sous-prolétaires (moins de 1200 euros) : Aucune imposition, forte augmentation de salaire.

Christian Delarue

CA d’ATTAC France

* Rappel des I et II :

I. Le dévoilement des dominations globales

http://www.france.attac.org/spip.php?article10262

II. Les deux alliances de couches sociales au sein du peuple-classe à renforcer

http://www.france.attac.org/spip.php?article10263

Y figure la division en 4 grandes couches sociales

4 - LES NANTIS : Ils sont entre le peuple-classe et la bourgeoisie ; ce sont les dirigeants de sociétés anonymes. Il gagnent de 8500 euros à des sommes exorbitantes. En fait, ils sortent rapidement du peuple-classe pour passer dans la classe bourgeoise, celle la plus collectiviste qui est prêt à tout pour défendre ses intérêts, ses privilèges et ses pouvoirs.

3 - LES TRAVAILLEURS AISES : ils appartiennent au peuple-classe. Ce sont les cadres, les indépendants et le petit patronat. Ils gagnent entre 3200 et 5000 euros. Ils gagnent beaucoup moins que les riches, les nantis.

2 - LES PROLETAIRES : Ils épuisent leur revenu mensuel en fin de mois ou pour les "plus aisés" arrive à épargner modestement. Ils gagnent tous moins de 3000 euros par mois. La zone frontière supérieure du prolétariat tourne entre 2600 et 3200 euros par mois selon les situations, les modes de vie et les lieux de vie.

1 - LE SOUS-PROLETARIAT : Ils gagnent moins que le smic. Ils peuvent travailler et être pauvre. C’est la honte des pays riches.

URL de cet article 9362
   
Frédéric Rousseau. L’Enfant juif de Varsovie. Histoire d’une photographie.
Bernard GENSANE
Paris, Le Seuil, 2009 Nous connaissons tous la photo de ce jeune garçon juif, les mains en l’air, terrorisé parce qu’un soldat allemand pointe sur lui un fusil-mitrailleur. En compagnie de sa mère, qui se retourne par crainte de recevoir une salve de balles dans le dos, et d’un groupe d’enfants et d’adultes, il sort d’un immeuble du ghetto de Varsovie. A noter que ce que l’enfant voit devant lui est peut-être plus terrorisant que ce qui le menace derrière lui. Au fil d’un travail très (…)
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Quand je suis arrivé au pouvoir, les multinationales recevaient 82% des revenus de nos matières premières et nous 18%. Aujourd’hui c’est l’inverse ! J’ai fait ce qu’il y avait à faire pour mon peuple. J’attends maintenant qu’on m’assassine comme ils ont fait avec Chavez.

Evo Morales, Président de la Bolivie

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