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Quand médias et prétendus humanitaires se souviennent de Foua et Kfarya

Un accord négocié par la Russie et la Turquie a permis l’évacuation des populations des deux localités de Foua et Kfarya dans la province d’Idlib dont la fidélité aux autorités légales de leur pays leur a valu d’endurer un siège par les groupes jihado-terroristes contrôlant le reste de la province qui a duré près de quatre longues années. Près de dix mille habitants hommes, femmes et enfants de ces deux villages ont pu ainsi être évacués en échange de la libération par Damas de mille cinq cents terroristes emprisonnés.

Il a fallu qu’intervienne cet accord pour que les médias dominants occidentaux se souviennent que les deux localités de Foua et Kfarya ont été en état de siège. Pendant toutes les années durant lesquelles leurs populations ont vécu les affres de l’encerclement, ces médias ont fait silence sur leur sort alors même qu’ils rapportaient à grand renfort d’informations et d’apitoiement sur le sort de celles dont les villes ou villages ont subi l’encerclement par les forces gouvernementales loyalistes. Le désintérêt qu’ils ont manifesté pour les deux localités en question assiégées a pour unique et cynique raison la fidélité jamais trahie de leurs habitants au pouvoir légal syrien. Il en a été de même pour les prétendues organisations humanitaires et autoproclamées « amies du peuple syrien » dont il faut se rappeler qu’elles ont systématiquement mené campagne pour l’arrêt des sièges menés par les forces gouvernementales et l’ouverture de couloirs leur permettant de venir en aide aux populations qui en étaient victimes.

En “ zappant ” le plus long siège durant le conflit syrien qu’a été celui de Foua et de Kfarya, les médias occidentaux et les pseudo ONG humanitaires se sont en réalité évertués à désinformer l’opinion internationale en la persuadant que seul en Syrie le régime de Bachar El Assad soumet la population civile à d’inhumains et criminels traitements. Rapporter que la rébellion armée pour qui ils ont pris fait et cause soumet elle aussi au même traitement celle-ci quand elle affiche sa fidélité à Damas a été totalement exclu par eux car préjudiciable au parti pris radicalement anti-régime qu’ils ont adopté dans le conflit syrien. La chape de plomb qu’ils ont mise sur tout ce qui pouvait faire lumière sur le comportement de héros qu’ils se sont donné est apparue dans l’ignominie qui a été leur en se détournant de ce qui s’est passé pendant près de quatre ans à Foua et Kfarya. Et en n’informant sur l’accord qui a mis fin au calvaire de leurs habitants qu’en insistant sur l’appartenance de ces derniers à la communauté chiite syrienne suggérant ainsi qu’ils sont par conséquent coupables d’être du mauvais côté dans le conflit déclenché en Syrie. Ils n’en persisteront pas moins dans le déni de vérité en continuant à déverser sur l’opinion internationale une information sciemment tronquée sur ce qui se passe vraiment en Syrie et qui tourne à la déconfiture irrémédiable du camp qu’ils soutiennent.

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« Le combattant qui l’emporte est celui qui gagne la campagne de l’information. Nous en avons fait la démonstration au monde : l’information est la clef de la guerre moderne - stratégiquement, opérationnellement, tactiquement et techniquement. »

Glen Otis (Général US)

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