Communiqué conjoint de la fédération 13,30 et 84 et de la direction nationale du PRCF
Il y a quelques jours le PRCF condamnait l’agression dont avait été victime Caroline Fourest dont pour autant nous ne partageons pas certaines des prises de positions.
Cet événement s’est lui-même produit après les coups de feu contre un rassemblement progressiste à Clermont-Ferrand, après des agressions et provocations multiples des bandes fascistes, comme il y a peu contre des JC à Grenoble et la liste est longue. Trop longue.
Bien entendu le pouvoir PS, comme hier celui de l’UMP, avec un Valls plus prompt à chasser le Rom et à promouvoir sa carrière de présidentiable qu’à faire respecter l’ordre républicain et donc la mise hors d’état de nuire des bandes fascistes, est impuissant quand ce n’est pas complice par cynisme ou lâcheté.
C’est dans ce contexte qu’une nouvelle agression a eu lieu à Marseille hier soir au moment où Annie Lacroix-Riz allait débuter sa conférence. Historienne de renommée internationale, respectée dans la communauté universitaire et scientifique mais poursuivie par la haine des fascistes français et ukrainiens, du fait de ses travaux.
Une quinzaine de fascistes hurlant des slogans anti-communistes ont tenté de saboter la réunion. Face à la ferme et sereine riposte des militants des associations organisatrices et du PRCF et forts de la présence d’une soixantaine de participants à cette soirée, les nazillons ont été expulsés.
Le PRCF estime que la situation devient extrêmement préoccupante et qu’il est grand temps qu’une riposte unie, de masse, des forces progressistes s’organise pour exiger la mise hors jeu des bandes fascistes. Mais comment ne pas dénoncer les fourriers du fascisme ? Ceux qui fascisent l’État, la vie politique du pays, les comportements politiques et médiatiques qui encouragent les fachos, et surtout une situation sociale catastrophique pour les masses populaires et les couches moyennes.
Prenons garde aussi de ne pas laisser aux fascistes et à l’extrême-droite les thématiques et les symboles qui appartiennent au monde du travail et au peuple : la patrie républicaine, pour laquelle sont tombés tant des nôtres, le drapeau de la nation, associé au drapeau rouge de la classe ouvrière, la Marseillaise des Sans-culottes et des Soldats de l’An II.
Nous proposons donc aux anti-fascistes conséquents un Front Antifasciste, Populaire, Patriotique et Progressiste autour des valeurs issues du CNR, sortie de l’UE, ce bouillon de culture du fascisme/nazisme (Grèce, Hongrie, Pays baltes, Espagne….) et l’indépendance nationale, la souveraineté du peuple rétablies, une politique progressiste qui crée les conditions, quand le peuple le décidera, du passage au socialisme.