Les jurés du Nobel de la paix auraient pu choisir n’importe quelle autre cause, comme la jeune Pakistanaise.
Je trouve au contraire qu’ils s’en sortent très bien : ils donnent par procuration un Nobel à Poutine et à Assad, alors que le leur donner directement aurait fait scandale, mais la chose est transparente. Très habile.
Les Occidentaux ont dû s’en étrangler, et ça n’est pas un Hollande, qui n’a aucune vergogne et n’a eu aucun rôle dans cette affaire dans la mesure où il s’est échiné à mettre de l’huile sur le feu, qui prétend s’arroger les fruits de ce prix, qui changera quoi que ce soit au message clair de ce Nobel, qui récompense la Russie et adoube la nécessité de la discussion multipolaire dans les relations internationales sous l’égide de l’ONU.
La réaction de la France montre très bien le pouvoir explosif de ce Nobel : il a fallu en toute hâte mettre localement le nom de Hollande en avant, avant que certains hurluberlus ne pensent à celui de Poutine. Mais les nombreux commentaires dans les journaux montrent que personne n’est dupe.