
Le président équatorien, Rafaël Correa, a signalé dans un message divulgué ce mercredi à Bogota que son gouvernement continuera à condamner l’agression d’une attaque militaire colombienne contre une base mobile des FARC en territoire équatorien, le 1er mars dernier.
« C’est pour le droit à la justice de tous, la liberté de toutes et de tous, et, en particulier, des latino-americains, que nous nous levons et continuons à lever fermement notre voix », a dit Correa dans une lettre envoyée à un séminaire international sur le socialisme du XXI siècle, convoqué à l’occasion du 60ème anniversaire de l’assassinat de Jorge Eliécer Gaitán.
Le dirigeant équatorien a indiqué que la phrase est « pour ceux qui ont violé » la souveraineté de leur pays, « et ont trompé la légalité, ils ont cassé des liens centenaires d’amitié ou ont essayé de les casser, parce qu’ils n’ont pas réussi, et ils ont même essayé de casser la fraternité bolivarienne » des peuples et de leur histoire.
Il a rappelé « la figure ignoble de l’extra-territorialité de la loi » qui a été imposée dans la région durant les années ’70 qui a permis par exemple l’Opération appelée Condor, mise en oeuvre par les Gouvernements militaires de l’époque dans le sud du continent.
Le message de Correa, à travers lequel il a détaillé sa conception du socialisme du XXI siècle, a été lu par le ministre équatorien de Coordination Politique, Ricardo Patiño, délégué du mandataire lors de la commémoration de l’assassinat de Gaitán.
TeleSUR - Efe/mc - MC