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Préoccupation(s)

J'extrais d'un article de l'Humanité.fr le passage relatif aux résultats du PCF aux municipales parce qu'il est difficile de les trouver sous cette forme synthétique. Comme le début de l'article traite de Normal 1er dont il est suffisamment parlé ailleurs, et que la fin se place sous la thèse qu'il ne s'agit que de situations locales trop diverses pour qu'un enseignement puisse en être tiré au niveau national, elle ne m'a pas paru suffisamment intéressante pour être retenue. Mauris Dwaabala

Et maintenant, place au fait.

PCF. L’avantage de la situation pourrait consister à dire que l’heure est plus que jamais à la recomposition d’une gauche de transformation la plus élargie possible, que les circonstances sont presque réunies pour en entrevoir la possibilité, et que, enfin, ce serait la condition des conditions pour continuer à «  penser  » et réorienter la gauche vers sa raison d’être, le combat social, l’égalité, la justice.

De bien grandes phrases, n’est-ce pas, alors que tout semble noir, bien assombri, et que nous tentons quand même, presque malgré nous, de ne pas trop faire bande à part pour ne pas rompre la chaîne dont nous ne sommes qu’un maillon.

D’autant que la réalité voisine souvent avec les choses qui inquiètent un peu, beaucoup, car elles nous concernent particulièrement : nous parlons là du sort des villes communistes. Le constat global est connu. La vague bleue n’a épargné aucune formation de gauche, même si elle a fait voler en éclats le parti socialiste municipal.
Autant le dire, le parti communiste n’a pas échappé au drame, en dépit de la résistance de ses élus au premier tour, souvent contrariée au second tour. Certes, les communistes reconquièrent deux villes importantes avec Aubervilliers et Montreuil, mais ces deux exemples, associés à quelques autres plus modestes, ne corrigent pas, loin s’en faut, le mouvement général des pertes – comment les nommer autrement ?

Le total s’avère cruel. Le PCF perd en effet une cinquantaine de villes de plus de 3 500 habitants et en regagne 5, soit un déficit d’environ 30 % des communes avant l’élection. En outre, il concède 7 villes de plus de 30 000 habitants sur 28, et 19 villes de plus de 10 000 habitants sur 81. Au regard du contexte politique marqué par une effroyable désaffection du «  peuple de gauche  », nous aurions tort de parler de «  saignée  », mais tort également de masquer l’échec, car il faut remonter à 1983 et 1989 pour constater un tel recul. Entendons-nous bien : nous n’évoquons pas là seulement un échec pour les élus en question, mais bien un échec pour les populations concernées, puisqu’elles ne seront plus protégées par les politiques locales de solidarité et de résistance à l’austérité.

L’article se trouve dans son intégralité [ici->http://www.humanite.fr/le-bloc-notes-de-jean-emmanuel-ducoin/preoccupations-562733].

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Le Printemps des Sayanim
Jacob COHEN
Interview de l’auteur. Pourquoi ce titre ? J’ai voulu que le terme « sayanim » apparaisse d’emblée et interpelle le lecteur. On se pose la question, et la définition se trouve juste dans les premières lignes de la 4e. La problématique est installée, sans faux-fuyants, et sans réserve. Idéalement, j’aimerais que ce terme entre dans le vocabulaire courant, dans les analyses, et dans les commentaires. Voulez-vous nous la rappeler ? Les sayanim - informateurs en hébreu - sont des juifs (…)
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"cette cloture a été placée pour votre protection. Ne vous en approchez pas, ne tentez pas de la traverser ou nous vous tirerons dessus".

panneau (en anglais) accroché sur une cloture de fils de fer barbelés qui entoure la ville d’Abu Hishma (Irak)

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