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Position du parti judéo-arabe Hadash

Les événements que nous vivons depuis samedi montrent dans quelle direction dangereuse le gouvernement Netanyahou et les colons conduisent toute la région, et soulignent une fois de plus qu’il n’y a aucun moyen de gérer le conflit ou de le résoudre militairement.

« En tant que Parti communiste israélien et membre du mouvement Hadash (Front démocratique pour la paix et l’égalité), nous estimons le gouvernement fasciste israélien responsable de l’escalade brutale et dangereuse de ces dernières heures, qui a coûté la vie à de nombreux citoyens innocents. Cela s’est produit à la fin d’une semaine choquante au cours de laquelle les colons se sont déchaînés dans les territoires occupés sous les auspices de leur gouvernement, ont profané la mosquée al-Aqsa et ont perpétré un autre pogrom à Huwara (ville palestinienne près de Naplouse déjà attaquée il y a quelques mois par les colons ). C’est une escalade très grave qui met en danger toute la région dans une guerre que le gouvernement de droite alimente depuis son premier jour.

Il n’y a qu’une seule solution : mettre fin à l’occupation et reconnaître les revendications et les droits légitimes du peuple palestinien. La fin de l’occupation et l’établissement d’une paix juste sont un intérêt distinct et commun des deux peuples de ce pays.

Nous sommes profondément préoccupés par l’utilisation de ces événements par le gouvernement Netanyahou pour mener une attaque vengeresse contre la bande de Gaza. Nous appelons la communauté internationale et les pays de la région à intervenir immédiatement pour faire taire les tambours de la guerre et lancer des initiatives en faveur d’une solution politique. Enfin, nous mettons en garde contre les actes de vengeance qui pourraient être menés contre les citoyens arabo-palestiniens d’Israël, et en particulier les habitants des villes mixtes et des villages non reconnus du Néguev (villages bédouins que le gouvernement ne reconnaît pas comme légaux – NDLR), qui ont déjà payé un prix élevé car l’État ne s’occupe pas d’eux.

Dans cette réalité, il est du devoir des forces saines en Israël, juifs et Arabes, de faire entendre une voix forte et claire contre toute tentative d’incitation à la violence à l’encontre de populations entières et de promouvoir l’aspiration à une vie normale sans occupation, sans discrimination et sans suprématie – une vie de paix, d’égalité et de véritable démocratie pour tous. »

Bulletin Palestine, 10 octobre 2023

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Les « armes de destruction massive », ça n’a pas suffi ? Le martyre de l’Irak, frappé d’abord par les médiamensonges et ensuite par les bombes, on n’en a pas tiré les leçons ? Non, on n’en a pas tiré les leçons. On sait que les Etats-Unis ont menti sur le Vietnam, l’Irak, la Yougoslavie, l’Afghanistan et Gaza, mais on croit que cette fois-ci, sur la Libye, ils disent la vérité. Etrange. La majorité de nos concitoyens croient encore ce que l’Otan a raconté sur la Libye. Y compris les (…)
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« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

John Swinton, célèbre journaliste, le 25 septembre 1880, lors d’un banquet à New York quand on lui propose de porter un toast à la liberté de la presse

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

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