Vous trouverez en pièce jointe la pétition que nous allons envoyer à Marie-George Buffet avec 143 signatures (dont celles de 11 membres du Conseil national du PCF et 4 du Conseil départemental de la fédération de Paris), et que nous continuons à faire signer (ce pourquoi nous vous sollicitons). Vous pouvez nous envoyer votre signature en répondant à ce mail, ou sur le blog http://62ruemontmartre.over-blog.com/ que nous venons de créer (où vous trouverez aussi l’essentiel du dossier, et que nous mettrons à jour régulièrement, et compléterons avec d’autres documents)
Si nous nous résignons à rendre cela public, après avoir tenté pendant un an de nous défendre par des moyens plus discrets, c’est que nous ne voyons pas d’autre solution pour défendre l’existence de notre section et la poursuite de notre action communiste au centre de Paris.
Des militants, dont beaucoup de longue date, à jour de cotisation, à qui le secrétaire fédéral, Patrice Bessac, refuse leur carte, la secrétaire qu’ils ont élue assignée en justice à 69 ans, dont 53 d’adhésion au Parti, la police sollicitée par la fédération du PCF pour nous expulser de notre local du 62 rue Montmartre : voilà quelle est notre situation, qui justifie à nos yeux que nous fassions tout pour informer sur ce qui se passe et recueillir des soutiens.
Notre section a deux torts aux yeux de la direction fédérale. Le premier est d’avoir choisi de continuer à exprimer un point de vue communiste cohérent et conséquent, dans un quartier particulièrement frappé par la politique de la gauche plurielle (au gouvernement comme à l’Hôtel de Ville), malgré les atermoiements et les renoncements de la direction du PCF. Le second est de posséder un local, 62 rue Montmartre, dont l’achat en 1970 et l’entretien depuis ont été entièrement financés par ses militants. C’est pourquoi elle prétend aujourd’hui la dissoudre et, comme rien dans les statuts ne le lui permet (la commission des conflits du PCF l’a confirmé en juin) s’adresse à la justice et à la police.
Il est difficile de douter que son but soit de mettre en vente à son profit un local qui ne lui appartient pas. Elle a procédé exactement de la même façon dans le XIVe (vous trouverez plus de détails sur notre blog) : refuser leurs cartes aux adhérents, proclamer un secrétaire de section venu d’ailleurs, puis vendre le local. (Il ne s’agit donc pas de savoir à qui doit revenir ce local politique, mais s’il doit rester un local communiste ou passer dans le privé).
Cette question, au point où les choses en sont arrivées du fait de nos agresseurs, ne concerne pas seulement les communistes. Tous les militants progressistes, tous les citoyens attachés au respect des droits des adhérents d’une organisation, ont des raisons de nous soutenir.
Nous pensons donc juste de nous adresser à tous les communistes, à tous les progressistes, qui, même s’ils ne partagent pas toutes nos positions, sont indignés par l’emploi de telles méthodes pour de tels objectifs, pour leur demander de nous soutenir en signant cette pétition et en la faisant connaître, ainsi que l’adresse de notre blog.
En vous remerciant d’avance,
PCF section Halles Bourse (Paris Ier IIe)