Un conte de Noël ?...
Il était une fois…
Un pays, qui avait à sa tête un dictateur : l’Irak.
Ni pire, ni meilleur, que les pires autocrates féodaux et corrompus des pétromonarchies du coin, reçus en permanence avec tapis rouge et accolades dans nos "vertueuses démocraties".
Mais, il avait eu le tort d’entrer en conflit avec ses protecteurs qui l’avaient installé au pouvoir. Alors, comme dans les films de gangsters, ils ont décidé de le remplacer par des marionnettes interchangeables et plus dociles.
Pétrole oblige…
"Apporter la Liberté et la Démocratie", affirmaient-ils, la main sur le coeur.
Ils avaient une obsession, toutefois : "renvoyer le pays à l’âge de pierre", disaient-ils. On ne comprenait pas bien : pourquoi chasser un dictateur imposait-il de réduire l’Irak en cendres ?...
Ils ont tout rasé. Méthodiquement.
Pas simplement les installations militaires : toutes les infrastructures civiles. Tout ce qui est interdit par les Conventions de Genève et leurs Protocoles Additionnels, ces « Traités internationaux qui contiennent les règles essentielles fixant des limites à la barbarie de la guerre. »
Tout : centrales électriques, stations d’épuration d’eau, ponts, ports et aéroports civils, hôpitaux, universités, écoles, usines d’automobiles ou de tracteurs, ateliers mécaniques ou conditionnements de lait et yaourt, fermes d’élevage. Tous les ministères, sauf celui du pétrole !
"Retour à l’âge de pierre" : mission accomplie.
Jusqu’aux musées et sites archéologiques, pillés à l’exemple dusac du palais d’été des empereurs en Chine, en 1860, par les troupes françaises et les britanniques… Pillage, à l’époque, qui avait scandalisé Victor Hugo, et de nombreux intellectuels. Alors qu’aujourd’hui…
Détruire, massacrer, piller… Autres temps, mêmes moeurs.
Le plus curieux : ils se sont acharnés sur les femmes et les enfants.
Pourquoi ?
Pourquoi interdire, sous prétexte d’embargo, l’importation des produits pharmaceutiques, tout particulièrement ceux relevant de la pédiatrie ou de l’obstétrique ? En quoi la protection sanitaire, des enfants de la naissance aux premiers pas, de l’accouchement aux soins élémentaires, encourageait-elle la prolifération des armes de destruction massive, chimiques ou bactériologiques ?...
Il est vrai que les fonctionnaires de l’ONU, chargés de superviser l’opération « pétrole contre nourriture », s’amusaient à interdire cahiers et crayons… Probablement, au cas où les enfants survivants auraient envie d’aller à l’école.
Nous avions été poliment, froidement prévenus, reconnaissons-le. Impossible de l’oublier. Madeleine Albright, responsable des affaires étrangères des USA au moment des faits l’avait publiquement signifié.
Nous nous souvenons tous de sa réponse à une question, dans un entretien télévisé, sur les ravages de l’embargo infligé à la population Irakienne avant son écrasement sous les bombes. La mort "par embargo" de 500.000 enfants de moins de 5 ans, était le prix à payer pour "libérer" l’Irak : « Worth it »…
Le Massacre des Innocents
En fait, dans les guerres actuelles menées par l’Occident, femmes et enfants sont des objectifs d’éradication stratégiques. Les plus sérieux et honnêtes des analystes, observateurs, démographes, économistes, géopoliticiens, l’admettent. Plus ou moins ouvertement et, dans tous les cas, en privé uniquement. Aucun ne l’exprimant publiquement par crainte de perdre fonctions et sinécures, crédits de recherche et dotations, subventions et "sponsoring" , accès aux médias et publications…
Très rares sont les articles publiés sur cette cible démographique, au coeur de toutes les planifications et opérations guerrières actuelles. Quand ils le sont, ce ne peut être que dans des médias non occidentaux, du fait de la censure. (3)
Résurgence d’une pratique ancestrale aux effets démultipliés par les nouvelles technologies. Avec pour objectif de casser, inverser même, la courbe démographique des populations du Moyen-Orient et du monde musulman, en général, composé de peuples non arabes (dont Pakistan, Afghanistan, Iran, etc.). Il s’agit d’un génocide programmé et méticuleusement appliqué.
Mais, le terme "génocide" serait réservé, parait-il. Comme une "appellation contrôlée" pour un vin ou un saucisson.
On ne parle donc que de "dégâts collatéraux". Terme générique présentant, de plus, beaucoup d’avantages : plus anodin, presque une norme, une fatalité…. C’est "la faute à pas de chance"… Personne n’est responsable. Fêtes de mariages et de naissances, aux fortes concentrations de femmes et d’enfants, sont, ainsi, systématiquement « traités » comme des objectifs militaires à anéantir.
La banalisation de cette pratique est telle que ce qu’on pensait appartenir à un autre siècle est repris dans les comportements, manuels de combat, et procédures de commandement, des troupes d’invasion occidentales au quotidien.
Tout récemment, décembre 2012, le Lieutenant Colonel Marion Carrington, patron du 1st Battalion - 508 th Parachute Infantry Regiment en Afghanistan, a déclaré publiquement que parmi les "mâles" en âge de porter les armes ("military-age males"), les enfants sont considérés comme des menaces potentielles. En conséquence, sont nommément désignés en tant que cibles : les "enfants au potentiel d’intention hostile" ("children with potential hostile intent"). (4)
Mais, que veut dire, ou comment identifier, un "enfant au potentiel d’intention hostile" ?... Sous couvert de concepts fumeux et de cabrioles rhétoriques, ce n’est que la justification hypocrite de tout massacre d’enfants, arbitraire et impuni.
Hôpitaux, cliniques, centres médicaux, où se rassemblent femmes et enfants pour obtenir des soins sont évidemment des objectifs militaires, dans toutes les opérations des troupes de l’OTAN. Ce qui s’est passé en Irak se produit en permanence en Afghanistan, et ailleurs. L’accès aux soins des femmes et des enfants, doit être empêché à tout prix. Les comédies humanitaires pour Journaux TV, destinés à endormir les opinions publiques, ne sont que les paravents de ces massacres et destructions sauvages et systématiques.
Exemple ? Au début de ce mois, décembre 2012, les troupes d’invasion de l’OTAN, dénommées ISAF en Afghanistan, ont fait irruption à l’hôpital de Sewak, dans la province de Wardak, au centre du pays. L’occupant pendant trois jours, s’en servant comme prison pour "interroger" des suspects. La soldatesque a tout cassé, en plein hiver : portes, fenêtres, lits, matériel médical, placards et étagères, même les murs…
Mais, ces soudards sont mal tombés, pour une fois. Le directeur de ce centre hospitalier relevant d’une ONG suédoise [Swedish Committee for Afghanistan - SCA], Andreas Stefansson, loin d’être intimidé, en a été révolté et a pu donner l’alerte en Europe. En dépit de l’inévitable censure médiatique. Dans une déclaration officielle du 6 décembre 2012, il qualifie cette action comme une : « … violation absolument inacceptable de toutes les Conventions internationales… » (5)
Illustrations des violences guerrières directes ou indirectes dont la palette mortifère est employée dans son intégralité : embargos, bombardements, guerres civiles et chaos organisés. Permettant de sabrer, ainsi, des générations entières de femmes et d’enfants porteurs des développements démographiques des pays visés par ces actions.
Car, ce n’est pas le seul potentiel militaire des pays musulmans qui préoccupe les "stratèges" occidentaux, mais leur croissance démographique, accompagnée de celui de l’enseignement et de la maitrise des techniques. Le progrès économique et technologique qui en serait la conséquence engendrerait inéluctablement l’enracinement d’une irréversible indépendance politique, face aux visées hégémoniques de l’Occident et à ses entreprises de pillage.
On comprend mieux l’acharnement à pulvériser, démembrer, déchirer : Somalie, Irak, Pakistan, Afghanistan, Soudan, Lybie. Syrie, à présent. Le prochain chaos programmé étant l’Iran.
Sans oublier la Palestine, encore et toujours. Depuis plus de soixante ans…
On sait combien les enfants Palestiniens sont spécifiquement visés et méassacrés. L’enclave de Gaza étant le symbole de cet acharnement sanguinaire. Bombardements allant de pair avec un embargo particulièrement implacable, et tout aussi illégal. Puisqu’il relève de la décision unilatérale des forces d’occupation, soutenues par les pays occidentaux dont elles sont l’émanation.
Cet embargo constitue un authentique "Crime contre l’Humanité", du fait qu’une population civile est prise en otage et massacrée au bon vouloir d’une armée coloniale. Selon périodicité, intensité, procédé, qui lui conviennent. Avec deux modalités récurrentes : violences armées (tirs, bombardements, assassinats, internements arbitraires et tortures, etc.), ou blocages d’accès aux soins médicaux et à l’alimentation (de l’eau potable aux produits alimentaires de base).
Les images de l’assaut meurtrier par des commandos, dans les eaux internationales, des bateaux acheminant de l’aide humanitaire pour Gaza sont encore dans toutes les mémoires.
Toutefois, ce blocus maritime, hyperviolent, n’est pas le seul instrument de d’étouffement par "embargo" . Il est renforcé par l’édification d’un mur sous-terrain constitué de palplanches en acier pour empêcher la population de creuser à la main des tunnels vers l’Egypte, et s’y procurer un minimum de médicaments et denrées de premières nécessités.
Notons que la France s’associe au plus haut niveau de l’Etat à ce "Crime contre l’Humanité".
Une preuve de cette implication, parmi d’autres : le général Benoit Puga est, depuis le 5 mars 2010, "chef d’état-major particulier" de nos présidents de la République. D’abord de Sarkozy, puis de Hollande qui l’a maintenu à son poste. Après avoir exercé les plus hautes fonctions dans nos armées (directeur du renseignement militaire, professeur au Collège interarmées, patron des opérations spéciales, corédacteur du Livre Blanc de la Défense Nationale, et tutti quanti…).
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est écrit en toutes lettres dans Wikipedia… Figure, dans ses glorieux états de service, une mention aussi révélatrice qu’atterrante (6) : « En 2009, le général Puga est venu personnellement inspecter le chantier de construction du mur de séparation en acier entre l’Égypte et la bande de Gaza. »
On se pince pour y croire…
« … Venu personnellement inspecter… ». En 2009… Alors que Gaza, immense camp de concentration enfermant 1,5 millions de personnes, venait de subir durant plusieurs semaines parmi les plus atroces bombardements de population, et de massacres d’enfants, imaginés par les plus hallucinés des criminels…
Quelle est l’impératif stratégique de la France, pour que les plus hauts responsables de nos forces armées, au budget pharaonique égal à la moitié de celui de la Chine, se rendent sur place, afin « d’inspecter », de s’assurer de la profondeur et de l’épaisseur du mur sous-terrain en acier asphyxiant la population civile de Gaza ?
En quoi, contrôler, superviser, que la population de Gaza, dont ses enfants, crève lentement mais sûrement de faim, de manque de soins, et de désespoir, est-il une obligation de notre état-major ?...
Où résident intérêt, urgence, pour notre « Défense Nationale », notre « Souveraineté Nationale », de s’associer en permanence à des "Crimes contre l’Humanité", à l’encontre de populations à des milliers de kilomètres de chez nous, qui ne nous ont rien fait et ne nous menacent en rien ?...
Le degré d’abjection, d’infamie, de trahison, de notre caste gouvernementale et militaire, en termes de reniement de toute éthique, mais aussi d’avilissement dans la servilité à l’égard d’intérêts, idéologies et diktats de pays et « milieux » qui nous ont vassalisés, rendent pathétique de grotesque cette éternelle référence de nos politiciens et médias à une France mythique des Droits de l’Homme et des Lumières…
Dans le style des incantations mégalomaniaques d’Alexis de Tocqueville, autre féroce raciste colonial :
« Il y a des entreprises que seule la nation française est en état de concevoir, des résolutions magnanimes que seule elle ose prendre.
Seule elle peut prendre en main un certain jour la cause commune de l’humanité et vouloir combattre pour elle. » (7)
Avec une « élite » de cette trempe, la France n’est, et ne sera, qu’un pitoyable polichinelle…
Falloujah : Laboratoire de l’Horreur
Enfants Palestiniens Afghans ou Irakiens : mêmes massacres.
Une ville en Irak restera dans l’Histoire une des grandes hontes de l’Humanité, qui en connaît une pléthore : Falloujah. Elle a résisté à l’invasion avec le plus grand courage. Elle en a été châtiée d’autant, avec un rare acharnement dans les atrocités guerrières : multiples bombardements, encerclements et pilonnages d’artillerie, sièges et batailles de rue, maison par maison, étage par étage...
Dès 1991, les occidentaux s’étaient amusés à bombarder le marché de la ville par surprise, attendant qu’il soit rempli," l’heure de pointe" comme disent les commerçants, lieu de concentration de femmes et d’enfants accompagnant leurs mères ou leurs soeurs. Officiellement recensés : 1360 civils tués. Certainement, plus du triple.
Lors de la destruction de l’Irak, les forces occidentales ont utilisé à profusion des armes nouvelles, à base d’uranium. Il existe un minimum de 40 sites fortement irradiés, mais Falloujah est le pire de tous.
Personne ne s’en inquiète, ou ne l’évoque. Ni les Belles Ames, politiciens et "journalistes d’investigation" , spécialisées dans l’histrionisme humanitaire. Encore moins, l’agence de l’ONU en charge du contrôle de la non prolifération des armements nucléaires, l’AIEA (Prix Nobel de la Paix 2005…), et ses rocambolesques "limiers-infatigables-chercheurs-d’atome-iranien" .
Toutes les enquêtes, recherches, sont interdites aux Irakiens, par les autorités d’occupation. Nos médias ne traitant le sujet que pour en atténuer l’impact, lorsque l’information fait ou refait surface, par les procédés habituels de la désinformation. Ce qu’on appelle le "contre-feu" (8) :
=> forme interrogative dans le titre : "L’armée américaine a-t-elle utilisé l’arme nucléaire en Irak ?" ,
=> et, en dernière ligne, ou conclusion, le démenti officiel américain : "La seule réponse fournie sur ce sujet par le département d’Etat américain : il n’existe aucune preuve scientifique de la dangerosité de l’uranium appauvri sur la santé" ...
Mais, les faits sont têtus et l’uranium met des milliers d’années avant de disparaître… Lors des mitraillages et bombardements, de 2004 surtout, balles et éclats d’obus ont truffé tous les bâtiments, murs et chaussées de la ville réduite en ruine.
Le professeur Christopher Bubsy, scientifique britannique, est le directeur de Green Audit, et secrétaire scientifique du comité européen sur les risques liés aux radiations [European Committee on Radiation Risks]. C’est un des plus éminents spécialistes des phénomènes d’irradiation et des ravages de l’uranium sur les populations et l’environnement. Avec courage, malgré obstacles, menaces et agressions (campagnes de diffamation par la propagande, en particulier), pour lui et ses collaborateurs, il s’est intéressé au destin tragique de cette ville.
D’après ses recherches et analyses, même sans explosion de bombe atomique, l’effet des munitions à base d’uranium est dévastateur (9) :
« La situation dans Falloujah est effrayante et affreuse, c’est encore plus dangereux et pire qu’à Hiroshima et à Nagasaki... »
« […] L’uranium est introduit dans le sang par la digestion et la respiration. Les quantités extrêmement élevées d’uranium auxquelles les gens de Falloujah ont été soumis expliquent l’élévation vertigineuse des cancers des ganglions, des poumons, des seins et du système lymphatique chez les adultes. »
Il s’est particulièrement penché sur les déformations congénitales dont la multiplication fulgurante atteste que Falloujah a servi de "Laboratoire de l’Horreur" . Parmi celles qui se sont multipliées (10) :
=> enfants nés sans yeux
=> enfants avec deux et trois têtes
=> enfants nés sans orifices
=> enfants nés avec des tumeurs malignes au cerveau et à la rétine de l’oeil
=> enfants nés avec l’absence d’organes vitaux
=> enfants nés avec des membres manquants ou en trop
=> enfants nés sans parties génitales
=> enfants nés avec de graves malformations cardiaques.
Constats et conclusions du professeur Christopher Bubsy sont effrayants : l’emploi de munitions à base d’uranium avait un objectif à long terme, bien au-delà de la simple destruction de la ville. Ce sont les enfants qui ont été visés, avec des effets durables et multiplicateurs sur plusieurs générations. Extraits (11) :
« Le taux de leucémie d’enfant est 40 fois plus élevé, depuis 2004, que pendant les années qui précédent. »
« Le taux de mortalité infantile pour Falloujah est de 80 enfants en bas âge sur 1000 naissances (80 pour 1000), alors que pour le Koweït ce taux est de 9 enfants en bas âge sur 1000 (9 pour 1000). »
« La troisième génération affiche des malformations génétiques comprenant des maladies chroniques (cancer, coeur, etc.) à un taux 50 fois supérieur à la normale. »
La population des enfants « mâles » étant particulièrement ravagée (11) :
« Avant 2003 naissaient à Falloujah, 1050 bébés de sexe masculin pour 1000 bébés de sexe féminin. En 2005, il y a eu la naissance de seulement 350 garçons pour 1000 filles, ce qui signifie que les bébés de sexe masculin ne survivent pas. »
« En raison du code génétique des enfants en bas âge de sexe masculin (manque de chromosome X), ceux-ci risquent plus de mourir à la naissance, et les enfants en bas âge de sexe féminin ont plus de chance de survivre à la naissance avec de fortes déformations. »
« Quant aux bébés de sexe féminin, les radiations provoquent des changements au niveau de l’ADN, ce qui signifie que ces même enfants de sexe féminin, s’ils survivent et s’ils se reproduisent plus tard, donneront naissance à des filles génétiquement déformées et à des bébés de sexe masculin mort-nés. »
Le Massacre des Innocents…
Comment l’oublier à Noël ?… Noël, fête de la Nativité, des enfants… Célébration de la naissance de Jésus… A présent, celle du culte du Veau d’Or de la Consommation.
Mais, que pèsent les enseignements de Paix et de Fraternité de Jésus face aux mugissements de la Bête ?
Quant au respect des enfants, Lui, Le non-violent qui, dans une de ses exceptionnelles colères froides, fustigeant ceux qui les persécutent, les tourmentent, les enferment dans la violence et le désespoir... Jusqu’à souhaiter les voir jetés à la mer. Une meule au cou…
Comment l’oublier ?...
Enivrons-nous des carillons et clochettes, assis hilares, entre bonhommes bottés aux fausses barbes, glissant dans des traineaux tirés par des rennes en caoutchouc, sur de la neige en polystyrène…
Joyeux Noël !… Merry Christmas !… Feliz Navidad !... Frohe Weihnachten !... Buon Natale !... Vrolijk Kerstfeest !... Glædelig Jul !... WesoÅ‚ych ÅšwiÄ…t Bożego Narodzenia !...
Loin des regards silencieux des Enfants de Falloujah…
Regards qui vrillent notre "âme" . Mais, nous en reste-t-il une ?...
A l’exemple de ces criminels pervers de sadisme, ces héritiers de Josef Mengele, qui ont conçu et exécuté ces atrocités, les perpétuant implacablement, conscience en paix avec leurs complices, politiciens et médias, réunis en famille autour du sapin…
Entourés de leurs petites têtes blondes dénouant les paquets cadeaux, bourreaux repus et attendris, se délectant de chorales enfantines et grelots…
Mélodieuses vibrations de la magnificence de notre "Civilisation" :
« Petit Papa Noël……
Quand tu descendras du Ciel… …
Avec tes jouets par milliers… … »
George Stanechy
http://stanechy.over-blog.com/article-noel-les-enfants-de-falloujah-113449774.html