RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
27 

"Nature Humaine" et animalité.

Ce texte est constitué de larges extraits du chapitre 12, § 2 de « Psychologie de Masse du Fascisme », intitulé « Rigidité biologique, inaptitude à la liberté, conception mécanique et autoritaire de la vie » ( Payot, 1974 ). Il est nécessaire de rappeler le point de vue de Reich concernant l’invention d’une nature humaine qui serait distincte de celle de l’animal, surtout à l’heure où ressurgit avec force la mouture 2.0 du vieux débat nature versus culture.

L’Homme est au fond un animal

À la différence de l’homme, les animaux ne sont pas des robots, ne sont pas sadiques, leurs sociétés ( à l’intérieur de la même espèce ) sont infiniment plus pacifiques que celles des hommes.

La question fondamentale qui se pose est la suivante : qu’est ce qui a poussé l’homme à dégénérer en robot ?

Quand je parle de l’animal, je ne songe à rien de méchant, de cruel ou « d’inférieur », mais à un fait biologique. L’homme a développé une curieuse conception, aux termes de laquelle il ne serait pas un animal, mais précisément un « homme » s’étant débarrassé de tous les attributs « méchants » et « bestiaux ».

L’homme se distancie par tous les moyens du méchant animal et se réclame, pour justifier sa « supériorité », de la culture et de la civilisation qui le distinguent de l’animal. Il prouve par son attitude, par ses « théories des valeurs, ses philosophies morales, son « éthique » , etc., qu’il veut oublier le fait qu’il est au fond un animal qui a bien plus en commun avec « l’animal » qu’avec ce qu’il croit être et dont il rêve.

Le « surhomme » germanique tire son origine de cet effort de l’homme pour se distancier de l’animal. Il atteste par sa méchanceté, par son incapacité de vivre en paix avec ses congénères, par des guerres incessantes, qu’il se distingue des autres animaux seulement par son sadisme démesuré ainsi que par la trinité mécanicienne qui a pour nom : conception autoritaire de la vie, science mécaniste et machine.

Lorsqu’on jette un coup d’œil sur les résultats de la civilisation à travers les âges, on constate que les affirmations des hommes ne sont pas seulement fausses, mais qu’elles semblent faites exprès pour faire oublier aux hommes qu’ils sont des animaux. D’où viennent les illusions des hommes sur leur propre compte et comment de telles illusions ont-elles pu naître ?

La vie de l’homme est scindée en deux

Une partie de sa vie obéit aux lois biologiques ( satisfaction sexuelle, alimentation, attachement à la nature ), une autre est déterminée par la civilisation mécanicienne (idées mécanistes sur sa propre organisation, sur sa prédominance par rapport au royaume des « bêtes », son comportement envers d’autres groupes humains, fondé sur des considérations de race et de classe, concepts de valeurs en matière de propriété, de non-propriété, de science et de religion, etc. ).

L’être et la pensée de l’homme se déroulent sur deux plans à la fois : il est animal et il n’est pas animal ; à l’enracinement biologique d’un côté s’oppose son évolution technique de l’autre. TOUS les concepts que l’homme a élaborés sur sa propre nature s’appuient sur l’exemple des machines qu’il a créées. La construction des machines et le maniement des machines ont fait croire à l’homme qu’il s’est développé lui-même avec sa machine et par sa machine pour aboutir à quelque chose de plus « élevé ».

D’autre part, l’homme a conféré à la machine un aspect et une mécanique rappelant l’animal. (...)

Les produits de sa technique mécanique constituent donc une extension du domaine de l’homme. Les machines prolongent efficacement son organisation biologique. Elles lui donnent la possibilité de dominer bien mieux la nature qu’il ne pourrait le faire avec ses seules mains. Elles lui assurent la maîtrise de l’espace et du temps ; ainsi la machine est devenue une part de l’homme, une réalité fragmentaire aimée et vénérée.

L’homme rêve que ses machines lui facilitent la vie, qu’elle le rendent plus sensible au plaisir.

Et comment se présente la réalité ? En réalité la machine a toujours été et sera toujours l’ennemi le plus dangereux de l’homme, le menaçant de destruction s’il ne parvient pas à se distancer d’elle.

Le progrès civilisateur conditionné par le développement de la machine allait de pair avec une interprétation aussi fausse que néfaste de l’organisation biologique de l’homme. En construisant des machines, l’homme obéissait aux lois de la mécanique et de l’énergie inanimée. Cette technique avait fait des progrès remarquables avant que l’homme se soit posé la question de sa propre structure et de sa propre organisation.

Lorsqu’il osa peu à peu, d’une démarche prudente et souvent sous la menace de mort de ses semblables, découvrir ses propres organes, il interpréta ses fonctions selon les principes mis en œuvre durant des siècles pour la construction de ses machines : sont interprétation fut mécanicienne, inanimée, rigide.

La conception mécaniste de la vie est une réplique de la civilisation mécaniste

Mais les fonctions de la vie sont fondamentalement différentes, elles ne relèvent pas de la mécanique... L’énergie biologique spécifique, l’orgone, obéit à des lois qui ne sont ni mécaniques, ni électriques. Prisonnier de sa conception mécaniste du monde, l’homme était incapable de saisir l’aspect typiquement vivant, non mécanique, de la fonction vitale. Il rêve de créer un jour un homoncule à la Frankenstein, ou d’élaborer au moins un cœur artificiel ou une protéine artificielle. L’idée que l’homme se fait dans son imagination de l’homoncule mis au point par lui, associe ce dernier à un monstre brutal, ayant quelque ressemblance extérieure avec l’homme, mais se signalant par son allure mécanique et stupide : il est doté de forces gigantesques qui, une fois lâchées, ne sauraient être freinées ou retenues dans leur folie meurtrière. Walt Disney a fort bien concrétisé ce concept dans son film « L’Apprenti Sorcier ». Tous les produits de l’imagination mettant en scène l’homme et son organisation nous frappent par l’absence de toute expression vivante, de toute bonté, de toute sociabilité, de tout attachement à la nature. Il est en revanche significatif que l’homme confère aux animaux qu’il met en scène précisément les traits qui lui font défaut et dont il ne dote pas ses homoncules. Les films d’animaux de Walt Disney nous en fournissent la preuve.

Dans sa propre imagination, l’« homme » apparaît donc comme un monstre mécanique, cruel, doué de forces supra-naturelles, dépourvu de sentiments et de vie, l’animal comme un être vivant possédant toutes les qualités et toutes les faiblesses de l’homme...

Il s’agit de savoir si l’homme reproduit dans ses fantasmes une réalité. La réponse est : « oui, parfaitement ! ». Il nous décrit d’une manière expressive sa contradiction biologique interne :

  • a ) Dans l’idéologie : animal méchant – homme sublime
  • b ) Dans la réalité : animal libre et bienveillant – homme-robot brutal.

Ainsi la machine donne, par contrecoup, à l’homme une idée mécaniste, automatique, inanimée, rigide de son organisation interne.

L’homme voit sa propre organisation de la manière suivante : le cerveau est le « produit le plus parfait » de l’évolution. Il constitue pour l’homme une « centrale », qui donne des « impulsions » aux différents organes comme le « souverain » d’un « État » donne des directives à ses « sujets ». Les organes du corps sont reliés au cerveau par des fils télégraphiques appelés « nerfs ». (...). Les nourrissons doivent prendre toutes les trois heures tant de grammes de lait et dormir tant d’heures. La nourriture doit comporter X grammes de lipides, Y grammes de protéines, Z grammes d’hydrates de carbone. (...) Les enfants font X heures de mathématiques, Y heures de chimie, Z heures de zoologie, tous de la même manière, tous doivent absorber la même quantité de savoir. Une intelligence supérieure correspond à 100 points, une intelligence moyenne à 80 points, la stupidité complète à 40 points. À 90 points, on devient docteur, à 89, on ne le devient pas.

Le domaine psychologique est pour l’homme moderne une donnée fumeuse, mystique, ou dans la meilleure hypothèse, une sécrétion de son cerveau conservée soigneusement dans différents tiroirs. La pensée est un excrément comme les matières fécales sont les excréments des intestins. L’homme n’a pas seulement nié pendant des siècles l’existence de l’âme, il a même rejeté toute tentative visant à expliquer ses sensations et expériences psychiques. En même temps, il a élaboré un système mystique où il a casé l’univers de ses émotions. (...)

L’homme a renoncé à se comprendre lui-même

C’est ainsi que l’homme a développé une conception de son organisation interne qui est, à la fois mécaniste, automatique et mystique. Sa compréhension biologique est restée en arrière par rapport à son habileté à construire des machines. Il a renoncé à se comprendre lui-même. La machine créée par ses soins lui a suffi pour expliquer le fonctionnement de son organisme. (...)

Ce fossé entre l’habileté industrielle de l’homme et sa compréhension biologique est-il dû uniquement à un manque d’information ? Ou pouvons-nous supposer qu’il s’agit là d’une intention inconsciente, d’une sorte de rejet volontaire bien qu’inconscient de la compréhension de son propre organisme ? ( Quand je me livre à des expériences sur l’orgone, je m’étonne toujours que des dizaines de milliers de chercheurs remarquables n’aient jamais aperçu l’orgone atmosphérique ! )

La réponse est nette : le manque de compréhension de la vie, son interprétation mécaniste, la surévaluation de la machine, obéissent à des intentions inconscientes. L’homme aurait fort bien pu construire, par des procédés mécaniques, des machines et comprendre en même temps la vie non-mécanique, la vie vivante. Quand on observe l’homme attentivement dans les situations importantes de son existence, on accède à la nature intime de cette intention.

La civilisation mécanicienne n’a pas seulement amélioré l’existence animale de l’homme, elle était investie, en outre, d’une fonction subjective infiniment plus importante mais irrationnelle : elle devait faire croire à l’homme qu’il n’est pas un animal, qu’il se distingue essentiellement de l’animal.

Quel intérêt a l’homme – et c’est là la deuxième question – à proclamer sans cesse, dans le domaine de la science, de la religion, de l’art et dans toutes sortes de manifestations de la vie, qu’il est un homme et non un animal ? Que la tâche suprême de l’homme consiste à supprimer la partie animale de son être, à entretenir des valeurs supérieures, que le « petit animal sauvage » qu’est l’enfant doit être éduqué et transformé en être humain « supérieur » ?

Le reniement de sa nature animale

Comment se fait-il que l’homme mette autant de zèle à couper la branche biologique sur laquelle il est assis, de laquelle il est issu, et à laquelle il est indissolublement lié ? Comment se fait-il qu’il n’aperçoive pas les dommages ( maladies mentales, biopathies, sadisme, guerres ) que son reniement de sa nature biologique lui cause dans le domaine de la santé, de la culture, de l’idéologie ?

L’intelligence humaine est-elle capable d’admettre que la misère humaine ne peut être vaincue QUE si l’homme reconnaît totalement sa nature animale ?

L’homme ne comprendra-t-il jamais que ce qui le distingue des autres animaux n’est rien d’autre que l’amélioration de sa sécurité vitale, et qu’il doit mettre un terme au reniement irrationnel de sa vraie nature ?

« Éloignons-nous de l’animal, éloignons-nous de la sexualité ! ».

Voilà la devise de toutes les formations d’idéologies humaines. Peu importe le travesti choisi par telle ou telle idéologie : ainsi le fasciste parlera du « surhomme », le communiste de « l’honneur du prolétariat », le chrétien de la « nature spirituelle et morale de l’homme », le libéral des « valeurs humaines supérieures ». Au fond de tout cela, on entend toujours la même chanson monotone : « Je ne suis pas un animal ; j’ai inventé des machines ! Je n’ai pas d’organes génitaux comme l’animal ! « 

C’est là la source de la surévaluation de l’intellect, de la raison « pure », mécaniste, logique, par rapport à la « pulsion », l’opposition de la culture à la nature, de l’esprit au corps, du travail à la sexualité, de l’État à l’individu, du « surhomme » au « sous-homme ». (...) L’homme a été assez vaniteux pour s’imaginer que la terre est le centre du monde, la seule planète habitée de l’univers ; tout aussi néfaste est sa philosophie selon laquelle l’animal serait un être sans âme et « sans morale ».

Cette attitude, qui n’est pas naturelle, a débuté quand l’ordre patriarcal a entrepris la restructuration de l’homme dans le sens autoritaire, par la régression et le refoulement de la génitalité des petits enfants et des adolescents. La répression de la nature, de l’animal dans l’enfant a été et est encore l’instrument essentiel de la transformation de l’homme en sujet et en robot. Simultanément, se poursuivait et se ramifiait la note dominante de toute idéologie et de toute formation culturelle : « Éloignons-nous de la génitalité », « éloignons-nous de l’animal ! ». L’homme a eu recours à ces deux processus concomitants, le processus social et le processus psychologique, pour réaliser son fantasme de prendre ses distances vis-à-vis de ses origines biologiques. En même temps se précisaient et s’aggravaient ses tendances sadiques et cruelles dans le domaine des « affaires » et de la guerre, ses allures de robot, la raideur de masque de son faciès, sa cuirasse contre les émotions, ses penchants pervers et criminels. (...)

Un engourdissement biologique

Au cours des millénaires d’évolution mécaniste, la vision mécanicienne de la vie s’est enracinée, de génération en génération, profondément dans le système biologique de l’homme. Ce faisant, elle a effectivement modifié ses fonctions dans un sens mécaniste. Le processus de la destruction de la fonction génitale de l’homme a entraîné son engourdissement plasmatique. L’homme s’est cuirassé contre tout ce qu’il y avait de naturel, de spontané en lui, il a perdu le contact avec la fonction d’autorégulation biologique, il ressent une vive angoisse devant tout ce qui est vivant et libre.

Cet engourdissement biologique se manifeste essentiellement par un raidissement général de l’organisme et une réduction démontrable de la mobilité plasmatique : l’intelligence est amoindrie, le sens social naturel bloqué, la psychose généralisée.

L’homme dit « civilisé » prit une allure raide, mécanique, il perdit sa spontanéité, càd qu’il tourna à l’automate, à la machine cérébrale. Il ne croit pas seulement qu’il fonctionne comme une machine mais il fonctionne effectivement comme un robot, d’une manière mécanique. Il vit, il aime, il hait, il pense comme une machine. En s’engourdissant biologiquement, et en perdant sa fonction d’autorégulation dispensée par la nature, il adopta une série d’attitudes caractérielles dont l’aboutissement le plus extrême est la peste dictatoriale : conception hiérarchique de l’état, administration mécaniste de la société, peur des responsabilités, désir ardent d’un « leader » [1] et nostalgie d’autoritarisme, manie de recevoir des ordres, pensée mécaniste en matière de science naturelles, meurtre mécanisé en temps de guerre.(...)

Or, ses fonctions corporelles, naturelles, la procréation, la naissance, la mort, le besoin sexuel, sa dépendance de la nature, lui rappellent tous les jours sa vraie origine. L’ancienne haine contre toute véritable science de la nature, qui ne se limite pas à la construction de machines, provient de cette source. Il a fallu plusieurs millénaires pour que Darwin établît l’origine animale de l’homme d’une manière irréfutable. Il a fallu autant de temps pour que Freud découvrît que l’enfant est avant tout, et d’un bout à l’autre, un être sexuel. Et quel vacarme fit l’animal humain en le découvrant !

Il existe une corrélation étroite entre le « sentiment de supériorité » que l’homme éprouve par rapport à l’animal et le « sentiment de supériorité » qui le distancie des « Nègres », des « Juifs », des « Musulmans », des « Français », etc...Il est plus « agréable » d’être « seigneur » plutôt qu’animal.

Pour se dissocier du règne animal, l’animal humain a rejeté, par le processus du raidissement biologique, les sensation d’organes qu’il a fini par ne plus percevoir. C’est encore aujourd’hui un dogme de la science naturelle mécaniste que les fonctions autonomes ne sont pas ressenties comme telles et que les nerfs vitaux autonomes sont inertes, alors que chaque enfant sait à l’âge de trois ans déjà que le plaisir, l’angoisse, la colère, la nostalgie ont leur siège dans le ventre, alors que la sensation du Moi n’est que la somme des sensations d’organes. En perdant ses sensations, l’homme n’a pas seulement perdu la réactivité et l’intelligence naturelles de l’animal, mais il s’est enlevé la possibilité de résoudre ses problèmes vitaux ; il a remplacé l’intelligence naturelle autorégulatrice du plasma corporel par un lutin résidant dans le cerveau, auquel il attribue par un raisonnement mystique des propriétés à la fois métaphysiques et mécaniques. De fait, les sensations somatiques de l’homme se sont effectivement engourdies et automatisées.

L’homme ne cesse de reproduire l’organisme-robot

Par l’éducation, la science et la philosophie de la vie, l’homme ne cesse de reproduire l’organisme-robot. Cette mutilation biologique fête ses triomphes les plus insensés dans le mot d’ordre : « Éloignons-nous de l’animal par la lutte du « surhomme » contre le sous-homme ( qui s’identifie à « l’homme du ventre » ), et l’assassinat scientifique, mécanique, rigoureux sur le plan mathématique ».

Or, il est impossible de tuer avec les seules philosophies mécanistes et les seules machines. C’est pourquoi on a recours au sadisme, pulsion secondaire née de la répression de la nature, seul caractère de poids distinguant, au plan structurel, l’homme de l’animal.

Cette tragique déviation vers le mécanisme automatique n’a toutefois pas complètement effacé l’antagonisme naturel : dans le fond de son être l’homme raidi est resté un être animal. Son pelvis et ses reins ont beau être immobiles, sa nuque et ses épaules raidies, sa musculature du ventre tendue, son thorax dressé dans un geste de fierté timide, il sent néanmoins au tréfonds de son être qu’il est une partie vivante et organisée de la nature.

Les « aspirations supérieures » de l’homme ne représentent que l’évolution biologique des énergies vitales. Elles ne peuvent être concevables que dans le cadre des lois de l’évolution naturelle, jamais contre elle. (...)

L’appel à la liberté est un signe d’oppression. Il retentira tant que l’homme ne se sentira pas libre. Il peut prendre des aspects variés, dans le fond il ne signifie qu’une chose : la protestation contre le raidissement insupportable de l’organisme et la mécanisation des institutions vitales qui s’opposent violemment aux sensations de vie naturelles. Si l’on assiste un jour à l’instauration d’une société où ne retentit plus l’appel à la liberté, on pourra dire que l’homme a vaincu sa mutilation biologique et sociale et conquis la liberté authentique.

Quand l’homme reconnaîtra de nouveau sa nature animale au plein sens du terme, il pourra créer une culture authentique.

Wilhelm Reich

[1NDC : Dans la société du spectacle, identification aux « vedettes »


URL de cet article 23291
   
Chroniques bolivariennes : Un voyage dans la révolution vénézuelienne
Daniel Hérard, Cécile Raimbeau
Après la mort d’Hugo Chávez, que reste-t-il de la révolution vénézuélienne, de ce « socialisme du XXIe siècle » ? Ses obsèques grandioses, pleurées par des foules pendant plusieurs jours et honorées par de nombreux chefs d’État, ont contrasté avec les critiques virulentes dont il avait fait l’objet dans les médias occidentaux. Cécile Raimbeau et Daniel Hérard nous entraînent au cœur de cette révolution pacifique, à la rencontre de la base, des supporters de Chávez. Ils les écoutent et les (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

En révélant au public comment les institutions fonctionnent réellement, pour la première fois nous pouvons vraiment comprendre, en partie, notre civilisation.

Julian Assange

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.