“…La lutte pour la reconnaissance est donc à la vie ou à la mort…” (Hegel)
Ce n’est pas ordinaire, elle ne se produit pas souvent et ne fait pas partie des nombreuses menaces potentielles qui nous entoure. A-t-il fallu 15 ans pour que les Etats-Unis se rendent compte que le Venezuela était une menace inhabituelle ? Pourquoi le Service d’Intelligence « gringo » ne l’a pas remarqué avant ? Pourquoi les services de sécurité de ce pays n’ont-ils pas répondu aux « intérêts nationaux » des années plus tôt ?
Avoir établi l’égalité dans les relations entre les Etats-Unis et le Venezuela serait-il l’élément déclencheur de cette absurdité nord-américaine ? Peut-être est-il « inhabituel » qu’un pays du "Nouveau Monde" enjoigne les États-Unis à respecter la Convention de Vienne. Il ne doit pas être très ordinaire pour la Maison Blanche de se trouver face à un gouvernement dont la vocation souveraine émet des réponses à la hauteur de celles émises par Washington.
J’imagine que dans le manuel du renseignement américain, le cas de la Révolution Bolivarienne est un cas "habituel", dont l’infiltration d’agents et le financement de groupes d’opposition subversifs n’étaient qu’une « procédure classique ».
Le président Barack Obama, avec son action « inhabituelle » nous montre qu’il a perdu la raison, et la froideur qui définit souvent le Département d’Etat nord-américain, se déplace désormais à un rythme « inhabituel ».
La perte de leur leadership dans « Notre Amérique » est une variable qui a précipité la décision du prix Nobel. L’unilatéralisme nord-américain caractérise son isolement dans le monde par rapport au Venezuela. Pourquoi ne pas discuter de la situation du Venezuela au Conseil de Sécurité ?
Obama brouille les possibilités américaines de gagner les élections dans les pays du « Nouveau Monde » au cours des années à venir. Le Département d’Etat est sur le point de générer un front anti-impérialiste aux dimensions destructives pour l’empire lui-même, et qui pourrait même commencer au sein des forces armées américaines.
L’unité du Venezuela est tout ce qui peut nous guider en ce moment. Le Président Nicolas Maduro fait ce qu’il faut, il lutte comme David, contre un empire qui cherche notre disparition en tant que nation bolivarienne.
César Gabriel Trómpiz
Vice-ministre de l’Agenda et du Conseil Présidentiel du Venezuela et Président (E) de Fundayacucho