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Main étrangère et pseudo-patriotisme au service de l’imposture

illustration elhadibrahimi

Depuis 50 ans, les peuples du Maghreb, du Moyen-Orient et d’Afrique vivent dans des zones de non-droits, ployés sous des dictatures bénies par les puissances occidentales et investies de la double mission : maintenir leur peuple dans l’ignorance et la dépendance et assurer leurs intérêts combinés à ceux des grandes puissances.

Depuis 50 ans, ces peuples ont vu leur indépendance confisquée ; leur rêve de liberté et de dignité, si chèrement payé au colonialisme, piétiné par des dirigeants acquis au despotisme et dont l’arrogance et la vanité se reflètent dans l’indigence de leur peuple et l’état chaotique de leur pays ;

Depuis 50 ans, en Algérie comme ailleurs dans ces régions où la vie humaine est si maltraitée, le droit à la citoyenneté universelle est banni au profit de l’impunité des gouvernants qui rivalisent dans l’oppression, le pillage et la corruption. Tout cela, dans une indifférence quasi générale autant des "élites" locales acquises au régime ou réduites au silence, que de la pseudo communauté internationale (USA, France et Grande Bretagne) chantres de l’imposture démocratique et du discours factice sur les droits humains.

Qui mieux que le peuple algérien, naguère fier de sa libération du colonialisme, mais aujourd’hui paria dans son propre pays, peut témoigner de la longue descente aux enfers sous la gouverne de régimes totalitaires impitoyables qui sévissent à l’ombre de démocraties factices.

Qui mieux que le peuple algérien sait que sa liberté a été marchandée dans des clubs fermés où se noue l’allégeance des dictateurs aux "grands" de ce monde en échange d’un pouvoir absolu sur leur peuple et quelques strapontins de figuration dans la cour des grands. Si pendant des décennies, l’alliance des dictatures et des puissances occidentales, ainsi que leurs conséquences désastreuses sur les peuples, sont restées dans l’ombre, c’est tout simplement que les populations qui en faisaient les frais étaient les plus vulnérables de la société, abandonnées par leurs élites, autrement dit la majorité du peuple appauvri, dont cette jeunesse qui se révolte continuellement, car poussée au désespoir et au suicide à petit feu. Durant toutes ces décennies, les richesses du pays étaient détournées par le pouvoir et ses réseaux en toute impunité. Le sort de l’Algérie ? celui de son peuple ? celui des générations futures ? Juste des mots pour des discours sans lendemain devant un silence et un consentement devenus, par la force des choses, la caution collective aux abus du pouvoir. Pas d’éveil patriotique et concerté pour inverser la tendance et redonner au peuple de la Révolution de novembre 1954, l’espoir d’un lendemain meilleur.

Fin d’une époque

Puis vint le mouvement des révoltes dans le monde arabe et sa promesse potentielle d’une autre vie pour les peuples de la région. Très vite, les Tunisiens réussissent l’exploit d’une Révolution pacifique remarquable en faisant chuter Benali, signant ainsi la fin d’une époque, celle des dictatures, et ouvrant une nouvelle page d’histoire pour les peuples opprimés. Le courage devient dès lors sans frontières et tous les peuples soumis, du Maghreb comme du Machrek, trouvent en eux la force de revendiquer la liberté, la justice et la dignité à l’instar du peuple Tunisien.

Le mouvement atteint l’Algérie dès le début du mois de janvier, avant même la chute du dictateur tunisien, et se poursuit durant plusieurs jours avant d’être réprimé par le pouvoir. Résultats : 5 morts parmi les jeunes manifestants, des centaines de blessés et un millier d’arrestations. Ébranlé, le pouvoir algérien se déploie sur plusieurs fronts pour contenir la révolte et empêcher les manifestations populaires dans les rues du pays. Pour plomber la contestation, il intervient simultanément sur trois volets : économique par des baisses de prix et financement de projets pour les jeunes ; répressif en quadrillant les quartiers d’un impressionnant dispositif de sécurité ; et le dernier, qui n’est pas des moindres, relève de la propagande, il s’agit de la fameuse "main étrangère", une arme redoutable pour culpabiliser les contestataires et refroidir les ardeurs, d’autant que la Libye voisine a sombré dans la violence sanglante avec l’aide vicieuse de l’OTAN, agitant le même spectre pour l’Algérie.

S’il est normal que le pouvoir profite de la tragique expérience libyenne pour apeurer les Algériens et garder l’avantage sur lui, on est surpris des voix "autonomes" qui jouxtent son discours et s’arrogent le droit de culpabiliser le peuple dans sa volonté d’émancipation alors que nombre d’entre elles ont été témoins indifférents de ses souffrances et pire encore de son aliénation continue. Le discours du fallacieux patriotisme a envahi l’espace de la contestation en Algérie et forcé les gens une fois de plus à s’en remettre au bon vouloir du pouvoir et à refouler leurs aspirations légitimes sous prétexte qu’ils servent des intérêts étrangers. S’il est entendu que les Algériens n’accepteront jamais l’intervention étrangère dans leur pays, ils n’ont pas moins le droit de revendiquer la fin de la dictature et l’instauration de la démocratie dans leur pays, sans que pour autant leur patriotisme ne soit remis en cause. A plus forte raison par des gens qui cautionnent depuis des décennies, ne serait-ce que par leur silence, non seulement la main mise des puissances occidentales sur les ressources et la politique de leur pays, mais aussi l’humiliation de leur peuple. Et plutôt que de l’affaiblir par un discours contre-révolutionnaire qui profiterait à ses ennemis, leur devoir est de guider ses pas vers la libération. Quel Algérien n’est pas outré de savoir que 50 ans après l’indépendance de son pays, ses responsables font appel à la France coloniale pour gérer son aéroport, son tramway, son métro, etc., alors que les compétences algériennes sont marginalisées, exilées en grand nombre au lieu de servir leur peuple. Faut-il ajouter à cela les récents épisodes de la FrançAlgérie joués par Claude Guéant et autres (France) et Mourad Medelci (Algérie) sur fond de Réformes en Algérie et qui disent tacitement l’arrimage d’El-Mouradia au Quai d’Orsay. N’est-ce pas qu’il y a là matière à scandale pour tout patriote ? Malheureusement, l’hypocrisie est tellement incrustée…

N’est-ce pas au peuple Algérien d’apprécier ses gouvernants ? De juger des réformes ? Pourquoi le satisfecit de la France pour des réformes qui concernent exclusivement les Algériens ?

Mais au fait, de quel patriotisme parle-t-on ?

De celui qui grandit les peuples, ou celui qui les humilient ? Le vrai patriotisme est une attitude, un comportement qui change le destin d’un pays, d’un peuple. Une attitude contagieuse qui se reflète dans les valeurs du peuple et les réalisations du pays. Le patriotisme est ce sentiment intense qui rend les gens jaloux de leur quartier, village, ville, pays et fiers de ce qu’ils ont bâti, de leur système de justice, de santé, d’éducation, etc. Est-ce le cas en Algérie où les responsables, en grande partie, sautent dans un avion en direction de l’étranger dès qu’ils ont des besoins personnels à combler ? Faute de moyens ? Bien sûr que non, le pays est riche, mais pas question de subir les services publics qu’ils fourguent au commun des Algériens. D’un secteur de la vie à un autre, même constat affligeant. En fait de patriotisme, il n’y a que sigles et discours qu’on rabâche aux Algériens à l’ombre du délabrement de leur pays et du saccage de leur vie ? N’est-ce pas inadmissible d’entendre un ministre déclarer qu’il y a 950 000 logements vides (construits par l’État) en Algérie, alors que des millions d’Algériens croupissent dans des trous… faute d’un toit décent ? Est-ce patriotique de pratiquer la "harga" officielle aux frais des Algériens pour jouir des bienfaits de la démocratie occidentale en débitant à qui veut entendre leur amour pour l’Algérie ? Y’a-t-il du patriotisme chez des gouvernants qui tuent la production nationale de leur pays pour le mettre au service du bazar mondial, ruinent son économie pour mieux détourner les richesses et tuent la créativité et l’estime de soi de leur peuple pour favoriser son aliénation ? Y’a-t-il un Algérien aujourd’hui qui ignore que ses responsables n’accepteront jamais de se soigner dans les hôpitaux délabrés qu’ils destinent au peuple ? Ni livrer leurs enfants à la naufragée éducation nationale qui contribue à l’aliénation des enfants du peuple. Ils puisent dans le trésor public pour s’offrir les meilleurs services et autres biens dans les grandes villes occidentales. Comment dès lors un peuple conscient de ses droits peut-il accepter leur gouvernance ? Les élire et leur confier la gestion du pays ? Faire d’eux ses représentants ? Pourquoi diable les Algériens continueraient-il de pourvoir au train de vie de dirigeants qui les méprisent, autant que le colon d’hier, et affichent publiquement une distance en vivant dans des forteresses gardées dans des zones de haute sécurité ? Ce qu’ils prétendent bon pour l’Algérie et son peuple ne l’est pas assez pour eux. Pourtant, cela ne les empêche pas de discourir et de se présenter comme les étendards du patriotisme... une réalité intolérable pour tout esprit citoyen ? Presque aussi choquante que d’apprendre que Chavez, chantre du combat anti-impérialiste américain choisit Washington, le coeur de l’empire, pour se soigner parce qu’il ne fait pas confiance au système de santé qu’il réserve à son peuple.

Il est plus que temps de mettre fin à ce genre de paradoxes qui saccagent le vrai patriotisme des gens mieux que ne le ferait cette "main étrangère" qu’on brandit comme une épée de Damoclès sur leur tête pour étouffer toute contestation. Personne ne doute que la main étrangère a toujours pesé sur nos vies d’anciens colonisés, mais ceux qui tiennent l’épée sont des nôtres. Les gens ne sont pas dupes, ils savent fort bien que les intérêts étrangers sont implantés dans leur pays et participent de leur calvaire, comme ils savent qu’ils sont gouvernés de la pire façon qui soit. Si le colonialisme auquel ont fait face nos parents était français, le néocolonialisme qui l’a remplacé n’a pas d’identité, il s’est fondu dans une oligarchie occidentale tentaculaire dont les ramifications s’observent dans le déplorable destin de l’Algérie, bien sûr, mais aussi dans la désolation de l’Afrique et d’autres pays théoriquement indépendants.

Ceci pour dire, si besoin est, que les révoltes populaires dans le monde arabe ne sont pas nées à Washington, Londres ou Paris, mêmes si ces puissances y ont vu les signes précurseurs et décidé de s’y engouffrer avant l’explosion, notamment en aidant les acteurs du changement dans certains pays. Cela étant, il n’en demeure pas moins que ces révoltes ont couvé dans les tréfonds des peuples écrasés par la tyrannie. De l’Algérie, pays le plus riche d’Afrique du Nord, au Yémen qui est le plus pauvre, situé dans l’extrême sud de la péninsule arabique, tous les peuples de cette vaste région, longtemps sous séquestre des dictatures et leurs alliés occidentaux, se sont ébranlés comme autant de prisonniers injustement enchaînés, assoiffés de justice et de dignité, et soudain libres grâce au courage des Tunisiens. La meilleure preuve de l’authenticité de ces soulèvements est l’épisode honteux de la France qui a offert son aide au dictateur Benali pour venir à bout des révolutionnaires tunisiens. Nous savons la suite que le peuple tunisien a réservée à la fois au dictateur et à son allié la France, l’ancienne puissance coloniale de la Tunisie. Qui peut croire que cette grande puissance ait pu ignorer les agissements de Washington dans sa zone d’influence (le Maghreb) en vue de la chute de leur allié privilégié Benali ? Il me semble que c’est mal connaître la convergence des intérêts de l’Occident capitaliste.

Bouleversement de l’Ordre mondial et nouvelles perspectives pour les peuples du Sud

Tous ceux qui suivent l’actualité sont conscients des interférences étrangères dans le mouvement des soulèvements populaires. Ce serait utopique de croire que les grandes puissances vont quitter la région et laisser s’accomplir pleinement les aspirations démocratiques des peuples, tant les enjeux sont considérables. En plus de protéger leurs intérêts présents, les grandes puissances occidentales ambitionnent de paralyser la Chine en bloquant son accès aux réserves pétrolières notamment en s’assurant, à défaut d’une main mise sur les ressources, des accords privilégiés avec le monde arabe. C’est donc évident qu’elles vont manoeuvrer de manière à exercer un certain contrôle sur les démocraties naissantes tout comme elles ont contrôlé les dictatures. En revanche, ce qui est certain aujourd’hui, c’est qu’elles ne pourront plus jouir aussi librement des richesses des peuples, ni les écraser discrètement en s’alliant avec des bourreaux. Les grands bouleversements, qui se produisent actuellement, obligent les grandes puissances à composer avec de nouvelles donnes qui limitent leur emprise sur les peuples, faute de pouvoir tout contrôler efficacement dans un monde en pleine effervescence. Ce sont des signes qui montrent que l’Ordre occidental qui régente la vie des peuples depuis des siècles est désormais en déclin et, par conséquent, jamais le contexte mondial n’a été aussi favorable à la résistance de ces peuples contre son hégémonie.

Le moment est donc propice pour que des peuples interdits de droits retrouvent le chemin de la liberté. Révoltes, Soulèvements ou Révolutions, les peuples du monde arabe savent désormais qu’une page sombre de leur histoire vient d’être tournée en Tunisie et qu’ils ont l’opportunité de reprendre le contrôle sur leur vie et leur pays. Ils n’ont pas le droit de subir l’intolérable de qui que ce soit.

Le peuple algérien doit renouer avec son estime de soi, retrouver sa confiance et revendiquer toujours plus fort la fin de la dictature et l’instauration de l’État de droit, à l’instar du peuple tunisien qui a franchi pacifiquement la première phase de sa Révolution pour la liberté, la justice et la dignité. Jusqu’à maintenant, c’est le seul exemple de réussite dans la région. Espérons qu’il y’en ait d’autres pour multiplier l’espace des libertés dans cette région. Il ne faut pas que l’expérience libyenne serve d’argument pour renforcer le pouvoir et enterrer les aspirations des Algériens. 2011 a ouvert la page des changements historiques dans le monde arabe, et probablement ailleurs dans le monde. Le contexte mondial offre des atouts qui rendent possibles ces changements vers la démocratie.

D’abord, il y a l’apport des nouvelles technologies de l’information, ne serait-ce qu’en terme de mobilisation des gens et la pression qu’ils peuvent exercer sur les pouvoirs. Désormais, la circulation de l’information traque les secrets et met à mal l’impunité autant au niveau local qu’international. De plus, les nouvelles générations qui peuplent les pays du monde arabe sont jeunes, plus conscientes de leurs droits, motivées et prêtes à en découdre avec toute forme de tyrannie. Et enfin, le facteur qui inaugure l’ère de tous les possibles pour les peuples est sans conteste le bouleversement de l’Ordre mondial jusque-là à dominance occidentale. L’émergence de la Chine principalement, mais aussi d’autres puissances régionales, modifie les règles du jeu politique à l’échelle planétaire, entrainant un changement dans les rapports de force Nord-Sud. Une situation susceptible de bénéficier à plusieurs pays, dont l’Algérie qui pourrait diversifier ses partenaires et mieux préserver ses intérêts.

Certes, cette nouvelle configuration des affaires du monde ne signifie pas que les droits des peuples sont acquis, le chemin de la liberté est long, mais il reste qu’elle ouvre un horizon vraisemblablement plus équitable et plus humain dans les relations entre les peuples. A l’échelle de l’Algérie, le changement est inéluctable car seule la perspective démocratique pourra apaiser les esprits et sauver l’unité du pays. Il appartient aux Algériens de ne plus se laisser berner par le régime et ses réformes de sauvette, et d’exiger leurs droits à une citoyenneté pleine et entière qui leur permet d’avoir à la fois un droit de regard sur ceux qui le gouvernent et sur les affaires de leur pays. Nous vivons un bouleversement historique de grande envergure et la démonstration de l’indignation humaine contre l’ordre établi s’exprimera de plus en plus fort à travers la planète. Ne nous laissons pas dépouillés une fois de plus de nos rêves de liberté, de justice et de dignité. Le changement est en cours, agissons pour qu’il se fasse avec les peuples et non contre eux. C’est notre seule chance d’évoluer vers la démocratie comme le fait à petit pas le peuple tunisien.

Zehira Houfani Berfas

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COMMENTAIRES  

05/01/2012 06:26 par un homme qui passe

Aux mauvaises questions, les mauvaises réponses, c’est inévitable. La fin d’une guerre n’avait jamais signifié une fin de toutes les hostilités. Après l’indépendance symbolique, il fallait aller vers une véritable indépendance qui est une chose plus compliquée et plus exigeante qu’une simple révolution armée. Son aboutissement dépend de l’action collective, de son adhésion à un projet vraiment porteur et de beaucoup de discernement politique. Le constat suivant : « Depuis 50 ans, ces peuples ont vu leur indépendance confisquée ; leur rêve de liberté et de dignité, si chèrement payé au colonialisme, piétiné par des dirigeants acquis au despotisme. » est complètement faux. Le constat se fait sur une appréciation moralisante, limitée et mesquine, et n’apporte aucun discernement probant et en plus il équivaut le discours critiqué en pire parce qu’au lieu de donner à lire la réalité il la mystifie. D’une chose qui ne s’était pas achevée, qu’est ce qui peut lui être confisquée ? Certainement pas son inachèvement. Dans ce cas précis, on peut parler de statu quo et dire que depuis cinquante ans, ces indépendances n’avaient pas progressé et que tout progression avait été suivi par une régression pire ou moins pire (question de jugement). Pour simplifier, disons que les choses ont été maintenues en l’état où elles étaient avec des changements de surface et non de nature. La démocratie dans tout le monde parle n’a de sens que pour les abrutis. C’est le puits sans fond où on vient jeter pêle-mêle tout et rien. C’est le sujet par excellence qui permet de tout dire et de ne rien dire. En ce siècle de cafouillages, d’inquiétudes et de lendemains qui déchantent, la décence nous impose ne pas croire aux révolutions spontanées comme certains croyaient aux générations spontanées aux 19 siècles (et avant), comme l’auteure le croit. Et surtout ne pas confondre révolution et révolte. Les révoltes existent, elles sont souvent spontanées mais elles peuvent être provoquées aussi par des forces structurées et bien établies. Donc pour aller vers une véritable révolution, il s’en faut de beaucoup si on la veut dans l’intérêt d’un peuple et de son pays. Et peut même nécessiter de passer par une dictature révolutionnaire (une dictature du peuple) parce que tout n’est pas réconciliable avec tout. Pour les révolutions de salons, on en a goûté de toutes les couleurs et on en mange à en vomir. Sacrifier des vies pour rien et pour une caste aussi médiocre que celle qu’elle critique, il est préférable de faire l’Autriche dont on dit, parait-il à tord, qu’elle cache sa tête dans le sable pour ne pas voir ce qui la menace.
L’expression « main étrangère » renvoie à la « main invisible » qui régules les marchées selon la théorie des néolibérales. L’expression « main étrangère » est plus un avatar qui cherche à cacher une autre réalité comme celle de l’impérialisme qui n’est pas une vue de l’esprit mais une réalité née d’un système construit par des hommes qui en profitent sans être le plus souvent conscient de ses aberrations. La « main étrangère » ou « le danger venant de l’étranger » est une réalité et une mystification au même temps, que tous les pouvoir utilisent sans exception aucune. Pourquoi donc, est-il bon de l’accepter des puissants et de la refuser aux faibles ? Quand c’est les États-Unis qui brandissent la menace terroriste, il faut les croire, alors qu’ils ont tous les moyens pour la contrer et lorsque cela vient des petits pays, on les traite de menteurs. Quand aux pensées, toute pensée est propre à un système. Vouloir lutter contre un système en lui empruntant sa pensée, c’est contribuer à le pérenniser sans se rendre compte.

06/01/2012 10:17 par Abdelkader DEHBI

@ — Mme Zehira Houfani Berfas :

Mes compliments, chère madame pour ce plaidoyer sincère et plein de bon sens, dénonçant la spoliation de la souveraineté du peuple algérien, otage depuis 20 ans jour pour jour, d’une junte de généraux putschistes, criminels et corrompus ; un peuple algérien qui n’en peut plus de supporter les mensonges, les impostures et l’arrogance d’un régime frappé d’illégitimité autant juridique que morale et dont beaucoup de barons se trouvent sous le coup de graves accusations pour crimes imprescriptibles commis contre le peuple algérien durant la décennie 1992 / 1999 et qu’aucune loi scélérate ne saurait amnistier.

@ — une homme qui passe (et qui aurait mieux fait peut-être, de passer son chemin…) :

On peut être d’accord avec vous dans une certaine mesure, pour dire que les gros problèmes de notre pays ne remontent pas nécessairement à 1962 puisque, malgré toutes les vicissitudes des conditions d’accès à son indépendance, et grosso modo jusqu’en 1988, l’Algérie a tout de même connu une certaine stabilité intérieure, doublée d’une réelle crédibilité vis-à -vis de l’extérieur. Les malheurs de notre pays ont réellement commencé avec le Coup d’Etat fomenté par les généraux putschistes le 11 Janvier 1992, contre la souveraineté du peuple algérien, qui venait de s’exprimer en faveur du parti islamiste, le FIS, qui a été dissous depuis.

Cela étant précisé, laissez-moi vous dire que j’ai cru déceler dans votre commentaire, la suffisance et la morgue ordinaires d’une certaine "école de pensée politique", si tant est qu’on puisse affubler du terme de "pensée" les abrutis - comme vous dites - aujourd’hui au pouvoir en Algérie. Je n’en veux pour preuve que les trois citations suivantes, en "Copie-collée" pour ne pas nuire à votre orthographe personnelle…

1ère citation : ""La démocratie dans tout le monde parle n’a de sens que pour les abrutis.""

Déjà commenté… Mais si çà peut vous consoler, il y a pire que vous dans ce vaste domaine ; quelqu’un dont la langue est encore plus musclée que la vôtre ; j’ai nommé le député FLN, un certain Sadek Bouguettaya, qui s’était si bravement laissé allé au cours du fameux meeting de soutien à M. Kadhafi, organisé à Tripoli, début Mai dernier, en s’exclamant dans une belle envolée de laudateur, à l’adresse du maitre de céans : "Que Dieu maudisse la démocratie !"…

2ème citation : ""En ce siècle de cafouillages, d’inquiétudes et de lendemains qui déchantent, la décence nous impose ne pas croire aux révolutions spontanées comme certains croyaient aux générations spontanées aux 19 siècles (et avant), comme l’auteure le croit.""

Je ne vous le fais pas dire en effet ! Et vous me paraissez savoir de quoi vous parlez… Comme par exemple - en Octobre 1988 - quand des apprenti-sorciers de l’un des clans de la lutte interne au sein du pouvoir, avait imprudemment déclenché des émeutes dites "spontanées", qui lui ont totalement échappé, avec le carnage que l’on sait : plus de 1100 morts tués par les blindés commandés par un certain général Nezzar - c’était son baptême du sang !
En revanche, quand des manifestations sont réellement spontanées - comme celles des médecins, des universitaires, des travailleurs du pétrole, des étudiants…etc, on crie au complot venu d’ailleurs.
Même le gros truand qui gère pour le compte du DRS le syndicat des travailleurs UGTA a crié au complot ! Un comble pour cet escroc faussaire et sûr de lui, qui a péremptoirement déclaré à la présidente du Tribunal de Chéraga statuant publiquement dans l’affaire de la banqueroute frauduleuse de Khalifa Bank, qu’il "assumait" le détournement de la contre-valeur de plus de 40 millions d’Euros ( ! ) provenant des cotisations salariales et qui se sont perdus dans les comptes de la banque en faillite…Mais passons…

C’est vous dire combien chez nous, question d’abrutis, les gens du pouvoir - vos commettants sans doute - en ont à revendre. Jetez juste un regard sur Belkhadem qui lui, porte les gènes de deux honorables institutions, avec sa double casquette : celle de Secrétaire Général du FLN et celle d’officier du renseignement portant barbe… ! Il suffit de l’entendre pérorer devant la presse comme récemment, pour nous annoncer la bonne nouvelle à un peuple algérien qui s’en contrefiche, à savoir que son maître M. Bouteflika ""sera candidat pour un 4ème mandat en 2014""…. Et qui prendra fin donc, en 2019… Une vraie provocation d’abruti, quand on connait les difficultés quotidiennes du citoyen ordinaire.

3°) - ""Sacrifier des vies pour rien et pour une caste aussi médiocre que celle qu’elle critique, il est préférable de faire l’Autriche dont on dit, parait-il à tord, qu’elle cache sa tête dans le sable pour ne pas voir ce qui la menace.""

Bien raisonné ! Je suis confus devant tant d’humanisme… Dommage que les soudards de l’ex armée coloniale, devenus des "généraux" chez nous, n’aient pas tenu ce raisonnement en Janvier 1992, en sollicitant vos précieux conseils, juste avant de destituer un président légitime et de proclamer un Etat d’Urgence meurtrier dont tout le monde connait le bilan. On aurait sauvé plus de 200.000 vies algériennes fauchés par la répression, plus de 20.000 "disparus" enlevés et sommairement exécutés. Sans parler de la marque indélébile qui restera dans les mémoires de centaines de milliers de familles endeuillées.

De grâce donc messieurs les faux intellectuels et autres avocats des auteurs de crimes imprescriptibles, ayez au moins la décence, en ces temps de gros nuages noirs qui s’amoncellent au-dessus de nos têtes, ayez au moins la décence disais-je, d’observer une trêve du mensonge et de la désinformation. Dites-vous bien une fois pour toutes, que le rouleau compresseur de l’Histoire est en marche et que rien ne saurait l’arrêter.

06/01/2012 15:11 par mandrin

@Abdelkader DEHBI

Vous dites... Les malheurs de notre pays ont réellement commencé avec le Coup d’Etat fomenté par les généraux putschistes le 11 Janvier 1992, contre la souveraineté du peuple algérien, qui venait de s’exprimer en faveur du parti islamiste, le FIS, qui a été dissous depuis.

Vous oubliez Mohamed Boudiaf assassiné au mois de juin 1992 et qui représentais beaucoup d’espoir pour les Algériens qui de surcroit n’étais pas le bienvenu pour les généraux comme pour les islamistes.

06/01/2012 16:14 par dessineux

C’est curieux, il me semblait que Hugo Chavez avait été soigné à Cuba.

06/01/2012 16:22 par legrandsoir

exact. L’auteur s’est sérieusement mélangé les pinceaux (et pour tout dire, l’ensemble de sa remarque est plutôt déplacé... mais bon...)

06/01/2012 18:40 par zehira Houfani Berfas

@ un homme qui passe
D’abord je reprendrai la conclusion du commentaire de M. Abdelkader Dehbi, s’il le permet, tant elle convient comme réplique au vôtre en ajoutant cependant : Trêve d’hypocrisie.
Les peuples dont je parle, en particulier le mien, ont été trahis par les leurs avant de l’être par la main « invisible » que vous dites. Pour votre information, je suis une des musulmanes (du moins au Québec) qui a le plus dénoncé l’impérialiste américain, et sa vaste entreprise hégémonique sous le fallacieux prétexte du terrorisme depuis le 11 septembre 2011. Mes écrits sont publics et je vous dispense de l’effort que vous faites pour m’ « instruire », ce que vous auriez dû faire, Monsieur de passage, soi-disant intellectuel, pour empêcher que votre peuple ne sombre dans l’ignorance et l’aliénation en devenant esclave dans son propre pays, quand il ne peut pas le quitter, puisque la majorité n’aspire qu’à fuir.
N’avez-vous pas honte du bilan des jeunes qui se suicident en tentant l’évasion vers d’autres pays plus cléments (là où vous vous la coulez douce, peut-être ?) de ceux qui s’immolent par trop d’injustice ? Des millions de gens qui survivent dans la jungle des généraux dont l’un d’eux a poussé l’outrage (pour nous, car pour lui c’est normal, nous ne sommes pas un peuple qui force le respect) jusqu’à dire publiquement qu’il a puisé dans le trésor public pour rendre visite à son psychanalyste en Suisse. Pourquoi déjà ? Mais vous le savez : pour arrêter de fumer !!! Quand les enfants algériens crèvent dans les hôpitaux mouroirs du pays. Scandaleux ! Par pour vous, ce serait la « main invisible » qui a ordonné au pouvoir algérien de clochardiser le peuple et de piller ses richesses. C’est cette fameuse main qui promeut la corruption pour le bien être d’une caste de Super-citoyens milliardaires avec des salaires officiels ridicules ! Il ne faut surtout pas remettre en cause, sinon la main…C’est aussi la « main invisible » qui a fait de l’Algérie, un pays chaotique, des plus corrompus au monde, des plus… faut-il que je continue, je suis sûre que vous savez tout ça, mais vous faites partie du jeu qui retient le peuple prisonnier de la dictature.
« La démocratie dont on parle est pour les abrutis ! » Votre égo n’a d’égal que l’insolence. La démocratie (terme commun) qui signifie pour nos peuples justice, dignité et liberté. C’est cela qui donne un sens à la vie, et qu’ils n’ont pas. S’il est certain qu’il ne faut pas l’attendre de l’Occident (main invisible), les peuples se doivent de l’acquérir en s’affranchissant des dictatures qui s’accaparent du pouvoir absolu à vie. Une main étrangère ne peut venir à bout d’un pays porté par son peuple et ses dirigeants unis par la confiance et un patriotisme sincère. Et ce n’est jamais le cas des dictatures. Aussi, les abrutis sont ceux qui font croire que la stabilité d’un pays par la terreur et l’argent est gage de sa pérennité. Voir mon article sur les « ravages des dictatures, amies de l’Occident ». Ne restent dans l’Oued que ses galets ! Dit un proverbe de chez nous. Et si un jour, l’Algérie prenait le chemin de la Tunisie, vous devriez moins paniquer, le peuple a compris et refusera le chemin de la guerre civile, une tragédie qui n’a pas eu besoin de « main invisible » pour exploser le pays. Le sacrifice des vies humaines est le propre de ces pouvoirs foncièrement corrompus qui ne vous dérangent pas, c’est le moins que l’on puisse dire.

@ mandrin
Vous avez raison concernant le président Boudiaf, j’ajouterai que son assassinat plus que scandaleux a été toléré par la pseudo-élite qui a continué de cautionner ses assassins. En fait, la seule période où le peuple algérien avait quelques raisons d’espérer, c’était sous Boumédiène à l’époque des non-alignés et de la tentative de remise en cause de l’ordre mondial injuste avec les peuples du Sud.

@ dessineux
Pour le président Chavez qui est cohérent avec lui-même et fidèle à ses discours. Je ne dis pas qu’il s’est soigné à Washington, j’ai fait le parallèle pour dire que s’il l’avait fait, il aurait provoqué un grand choc chez tous les gens qui admirent son combat anti-impérialiste. Dans le texte, il s’agit de la France coloniale et des dirigeants algériens qui vont s’y soigner, malgré tout.

06/01/2012 18:58 par Abdelkader DEHBI

@ — mandrin :

""Vous oubliez Mohamed Boudiaf assassiné au mois de juin 1992 et qui représentais beaucoup d’espoir pour les Algériens qui de surcroit n’étais pas le bienvenu pour les généraux comme pour les islamistes.""

Vous conviendrez qu’il est difficile - dans le cadre étroit d’un commentaire - d’évoquer tous les aspects d’un sujet soulevé par tel ou tel article. Mais il se trouve par hasard que je viens de poster un commentaire sur le site "Le Quotidien d’Algérie" qui pourrait vous satisfaire : voici le lien et le texte de mon commentaire.

http://lequotidienalgerie.org/2012/01/02/lettre-ouverte-a-messieurs-ali-haroun-et-ahmed-djebb

@ "” Nacer Boudiaf :

Bravo pour votre obstination à connaître la Vérité !
La mémoire du défunt président Mohamed Boudiaf, votre père, appartient à tout le peuple algérien, toutes générations confondues ; celle de la Guerre de Libération comme celle de la période post indépendance, qui l’a vu revenir à Alger, après 29 ans d’exil, au soir d’un certain jeudi 16 Janvier 1992. C’est-à -dire moins d’une semaine après le Coup d’Etat du 11 Janvier qu’il avait lui-même condamné…
Un revirement qu’on peut expliquer en grande partie par le fait qu’il a été honteusement abusé, trompé et manipulé par les Ali Haroun, les Larbi Belkheir, les Ghozali et autres Nezzar, qui ont trahi sa confiance, en jouant sur le registre du sens du devoir patriotique, très aigu chez le défunt président Boudiaf, celui qu’on appelait « le père de la Révolution »
En effet, en ce début de Janvier 1992, les généraux putschistes et leurs suppôts des milieux laïco-chose, étaient autant affolés par le raz-de-marée islamiste que par les conséquences de la criminelle forfaiture qu’ils venaient de commettre contre l’Algérie, en déposant un Chef d’Etat légitime et en foulant aux pieds la volonté souveraine du peuple algérien. Ils avaient un besoin pressant d’un homme politique historique, de l’envergue de Mohamed Boudiaf, comme « pare-feu » immédiat, en attendant de voir venir les choses….
C’est assez souligner - et c’est là une conviction personnelle intime - que le sort du président Boudiaf était scellé dès lors qu’il avait atterri à Alger, en ce début de soirée du 16 Janvier 1992. Un sort dont il avait probablement accéléré l’échéance, en se démarquant de plus en plus des criminels qui l’avaient trompés et dont il découvrait chaque jour un peu plus, les turpitudes et la corruption.
Parce que nous somme en présence d’une véritable mafia politico-financière à la tête du régime en place à Alger et dont les têtes de file sont bien entendu, les généraux-daf putschistes et leurs complices dans les diverses institutions de l’Etat, qui exercent en leur nom, les pouvoirs politique, sécuritaire, judiciaire, administratif et économique. Et c’est tout ce demi-monde qui doit tôt ou tard rendre des comptes au peuple algérien.

06/01/2012 19:18 par legrandsoir

Vous êtes sur le Grand Soir, une oasis dans le désert médiatique.

Il est bien connu que les animaux ne se chamaillent pas autour d’une oasis (ou alors je viens de l’inventer).

06/01/2012 20:16 par zehira Houfani Berfas

@ au Grand Soir, merci pour cette oasis (effectivement) qui résiste dans le grand désert médiatique que nous connaissons. Et je ne veux surtout pas nuire à l’avenir de cette fenêtre ouverte sur notre humanité. Bien qu’habituellement, je ne réponds pas aux anonymes, il m’a semblé important de remettre les choses en place et de dire assez à l’hypocrisie "intellectuelle" et à l’indignation sélective qui ont fait tant de mal en Algérie et ailleurs. Tout en restant correcte. Merci.

06/01/2012 20:48 par mandrin

Abdelkader DEHBI

en effet curieux hazard de cette lettre posté quand a la poursuite de la vérité sur la disparition de Mohamed Boudiaf...

C’est une évidence que l’Algérie tenait a se moment là un horizon démocratique et culturel prometteur qu’incarnais cet homme et envers qui le peuple Algérien était des plus enthousiaste et motivé.

Il est vrais aussi qu’une part de l’histoire Algérienne c’est arrêté a ce moment précis...il est fort possible que l’histoire couve et n’en reste pas là ...

Imaginé de grande manifestation criant "Boudiaf ...le peuple exige la vérité" et que le destin de l’Algérie reprenne sont cours à se moment charnière que portais Boudiaf et bien sur en tenant a distance toute ingérence extérieur, qui sans doute on leur part de responsabilité dans cet assassinat.

@zehira Houfani Berfas

il n’en reste pas moins que Boumédiène était un colonel de l’armée et bien encadré par les soviétiques militairement et tout autant bien présent a la coopération dans beaucoup de secteur sous la présidence Boumédiene.

06/01/2012 22:30 par Safiya

Mais où êtes-vous allé chercher que Hugo Chavez se fait soigner à Washington, c’est à Cuba qu’il s’est fait soigné et même opérer.

En disant que cela fait cinquante ans que notre indépendance est confisquée, vous faites l’impasse des années qui vont de l’indépendance jusqu’à la mort de Boumedienne, soit de 1962 à 1978, période pendant laquelle le peuple était souverain, où l’Algérie rayonnait aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur.

La bifurquation commença avec l’ère de Chadli, qui endetta le pays et le plaça ainsi entre les mains du FMI, puis de réajustement en restructurations, l’essor économique fut plombé. La misère pour le peuple commença.

Des revendications commencèrent avec ses lots de manigances qui firent l’avènement de la "démocratie", la naissance d’une "flopée" de journaux, le pluralisme et la naissance de triste mémoire du FIS honni et qui à pu être mandé parce que 54% d’Algériens ont boudé les urnes, les autres, dans une grande majorité ont voté pour lui pour sanctionner le FLN.

Quant à la "main étrangère", quoi que vous puissiez dire, elle existe belle et bien. Quant au peuple, il n’attend ni de leçons ni de directives de personnes, et ses nombreux mouvements, que l’on dit émeutes , le prouvent chaque jour. Les grèves nombreuses aussi disent que les seuls aliénés sont ceux qui prétendent pointer ce dont souffre le peuple et qui espèrent parfois à coups d’affabulations le mener à l’impasse comme au temps honni du FIS wa Salem !

06/01/2012 23:46 par legrandsoir

Mais où êtes-vous allé chercher que Hugo Chavez se fait soigner à Washington, c’est à Cuba qu’il s’est fait soigné et même opérer.

Merci de lire les commentaires : l’auteur s’est expliqué.

07/01/2012 01:15 par anonyme

Ha, ha… Finalement, c’est peut-être pour bientôt les « manifestations » - dûment télévisées, celles-là , surtout par Al Jazeera - où les jeunes scanderont « Bouteflika, dégage ! « grâce aux « réseaux sociaus » tant vantés par Hillary Clinton. Ceux-ci seront reliés par le satellite américain qui a déjà servi à localiser, puis à martyriser, Kadhafi en Libye.

C’est vrai aussi que le gouvernement algérien n’a pas encore livré Aïcha, fille de Mouammar Kadhafi, à leurs présateurs charognards qui s’impatientent (en tenant un bombe atomique à la main, comme d’habtitude).

Le gouvernement tunisien, lui, a l’air de sérieusement se tâter pour livrer l’ancien membre du gouvernement de Kadkafi à ses tortionnaires… Pourvu qu’il se tâte encore longtemps. Grâce à sa jeunesse révolutionnaire.

Vrai aussi que Chavez a été diagnostiqué et soigné à Cuba, qui a les meilleure medecins du monde aux yeux de beaucoup.

Les USA (dont la médecine est payante même pour les Américains ) n’interviennent que bien après dans l’histoire de son cancer : ils semblent s’être sentis visés, selon leurs médias porte-parole français, par les questions que pose Chavez au moment où le 5° président socialiste d’Amérique Latine est atteint d’un cancer, visés au point de lui attribuer des paroles qu’il n’a jamais prononcées.

07/01/2012 10:14 par Safiya

@ LGS

Merci de comprendre que je réagis au texte avant de lire les commentaires !

07/01/2012 18:15 par un homme qui passe

@ Nacer Boudiaf.
Votre père a été un géant et a été parmi les premiers et des plus acharnés instigateurs de la révolution Algérienne. Il est mort en martyr et tous les cieux ne peuvent que lui être cléments. Il est certain que, pour le fils, porter la stature d’un homme comme celle de feu votre père n’est pas chose aisée parce que sa stature fait partie de la mémoire collectif et du destin d’un pays. Alors soyez vigilant et ne vous laisser pas récupérer par le profanateurs des cimetières car ils sont légion, et n’ont pas froid aux yeux. Pour leurs ambitions, tout est bon. Bon courage et que Dieu vous protège.

08/01/2012 13:56 par Nasser

@ A. DEHBI
Egale à lui-même. Répondre, par guet, à tous ceux qui fustigent ou défendent l’Algérie. Il distribue des bons points aux uns et des blâmes aux autres ! Avec lui, il n’y a de démocratie que si le Fis avait pris le pouvoir. Non ne croyez pas à ça ! Sa bête noire est les généraux de la DRS qui ont fait échouer ses espoirs de revanche pour ne pas avoir obtenu sa parcelle de pouvoir à l’arrivée de Boutef. M. DEHBI était dans les arcanes du pouvoir. Vous savez qui sont et qui étaient "˜ses amis’ ? Vous serait étonné. Lisez ses articles.

Observez ce passage :
« l’Algérie a tout de même connu une certaine stabilité intérieure, doublée d’une réelle crédibilité vis-à -vis de l’extérieur. Les malheurs de notre pays ont réellement commencé avec le Coup d’Etat fomenté par les généraux putschistes le 11 Janvier 1992, contre la souveraineté du peuple algérien, qui venait de s’exprimer en faveur du parti islamiste, le FIS, qui a été dissous depuis. »

Il ne précise pas, à dessein, que cette stabilité a pris fin en 1978 à la mort de Boumedienne et que depuis cette date jusqu’en 1988 c’est la pagaille de Chadli qui a conduit à octobre 88. Il assimile à une stabilité 2 périodes antinomiques ; celle de Chadli qui est catastrophique à celle de Boumedienne. Il défend donc cette période pourrie qui a vu le déclin de l’Algérie. Vous savez pourquoi ? C’est long car beaucoup d’intérêts ont été remis en cause et des privilèges perdus avec Bouteflika. L’instabilité avait permis à beaucoup de s’enrichir illégalement et de s’accaparer des "˜portions’ de pouvoir. Ce sont ceux-là qui entravent les réformes .

08/01/2012 14:15 par Nasser

Pour mieux connaitre ce DEHBI, voici l’interview qu’il a accordé par téléphone depuis Alger ( en arabe algérien) à Rachad (opposition en GB).

Observez sa violence, son mépris et son impertinence à l’égard du Président de la république :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=3oFcNkt-9h8

08/01/2012 17:50 par Abdelkader DEHBI

@ — "ce" Nasser :

1°) - Dans un premier post, vous affirmez :

"M. DEHBI était dans les arcanes du pouvoir."

  Après avoir souvent collaboré directement avec le défunt Président Boumédiène entre 1965 et 1968, j’ai quitté la fonction publique en 1974, pour échapper aux salaires de misère d’alors. Je me suis reconverti dans la profession libérale d’ingénieur-conseil à l’étranger (1975 - 1988) à Paris et à Kuwait où j’avais mon bureau.
  Aujourd’hui, même à mon âge - 74 ans - je reste un homme actif, à cheval entre Alger et le grand Sud où je m’occupe de ma modeste palmeraie et de mes moutons. Et accessoirement emmerder et dénoncer les corrompus au pouvoir que vous défendez en vous cachant derrière un pseudo comme un braaaave…

2°) - Dans le second post vous écrivez :

""Pour mieux connaitre ce DEHBI, voici l’interview qu’il a accordé par téléphone depuis Alger (en arabe algérien) à Rachad (opposition en GB)"".

Observez sa violence, son mépris et son impertinence à l’égard du Président de la république :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=3...

C’est tout de même culotté de me reprocher de m’adresser à mes concitoyens, dans l’une des langues quotidiennes du peuple : l’arabe algérien (ou le berbère) !
Vous précisez ensuite entre parenthèses, (opposition en GB). Comme si en Algérie la Télévision d’Etat n’était pas devenue une véritable propriété privée de M. Bouteflika, interdite d’accès donc, aux citoyens ordinaires comme mon humble personne. Et je le dis sans ironie.
Vous fulminez ensuite :

""observez sa violence, son mépris et son impertinence à l’égard du Président de la république.""

- Question : où est votre problème à vous, dans tout çà  ?

08/01/2012 19:34 par legrandsoir

@ tous : Merci de ramener les commentaires sur le sujet.

09/01/2012 12:56 par Nasser

A l’auteure et M. DEHBI


Mes m’excuses auprès de LGS . Il est vrai que s’est disons hors sujet bien que cela concerne l’Algérie selon l’article qui fait dans le général et la surenchère.

L’auteure, HOUFANI BERFAS, montre bien qu’elle ne connait pas les évolutions de la société algérienne en matière économique et social depuis déjà 10 ans. Cet auteure compile des idées et des affirmations que ne cesse de lancer ceux que l’on appelle "l’opposition algérienne à l’étranger", dont nous connaissons la littérature, à l’endroit du régime des « généraux corrompus », de « l’armée et sa DRS », de ses dirigeants, de ses partis, de ses institutions et de ses journaux etc. comme ne cesse de le faire M DEHBI qui "˜félicite’ l’auteure pour son article. Le passage suivant de l’auteur « Faut-il ajouter à cela les récents épisodes de la FrançAlgérie joués par Claude Guéant et autres (France) et Mourad Medelci (Algérie) sur fond de Réformes en Algérie et qui disent tacitement l’arrimage d’El-Mouradia au Quai d’Orsay. N’est-ce pas qu’il y a là matière à scandale pour tout patriote ? Malheureusement, l’hypocrisie est tellement incrustée… » est une "˜fabrication’ de cette « opposition » qu’a repris aussi M DEHBI sur ce même site, dans un commentaire, sous forme de questionnement et suppositions de la manière suivante (copié-collé) : « Au fait, comment expliquez-vous que le DRS que vous portez au pinacle du patriotisme algérien ait autorisé le sous-ministre des affaires étrangères - un certain Mourad Medelci - pour aller à Paris, littéralement "comparaître", par-devant une commission parlementaire française, pour les entretenir de problèmes purement internes à l’Algérie. - Et à supposer-même, qu’il soit parti de son propre chef, pourquoi ce sous-ministre n’a-t-il pas été arrêté à son retour pour fait de trahison ? Et si cette "mission" était initiée par le Chef de l’Etat, comment faudra-t-il appeler cela ? ». Il doit y avoir un lien, une connivence. Observons aussi ce passage de l’auteure, qui feint par ailleurs défendre les algériens depuis son Québec. Comme si nous sommes ici idiots ne sachant pas ce qui nous arrive, que nous sommes menés par des "˜tyrans ’comme des moutons et que cette "˜opposition à l’étranger’, M.DEHBI, Mme HOUFANI BERFAS et leurs semblables sont là pour nous éveiller et nous montrer la conduite à tenir ! Voici le passage : « Depuis 50 ans, en Algérie comme ailleurs dans ces régions où la vie humaine est si maltraitée, le droit à la citoyenneté universelle est banni au profit de l’impunité des gouvernants qui rivalisent dans l’oppression, le pillage et la corruption. Tout cela, dans une indifférence quasi générale autant des "élites" locales acquises au régime ou réduites au silence, que de la pseudo communauté internationale (USA, France et Grande Bretagne) chantres de l’imposture démocratique et du discours factice sur les droits humains. Qui mieux que le peuple algérien, naguère fier de sa libération du colonialisme, mais aujourd’hui paria dans son propre pays, peut témoigner de la longue descente aux enfers sous la gouverne de régimes totalitaires impitoyables qui sévissent à l’ombre de démocraties factices. » C’est un appel à la « communauté internationale » (c’est-à -dire on le sait les EU et la France ; maîtres dans l’ingérence) pour quoi faire ? Nous faire comme la Libye pour nous débarrasser de notre « dictateur » de notre armée avec sa DRS qui défend son pays en mettant en échec les complots qui se trament depuis 1962 ? M. DEHBI à bien soutenu la chute de Kadhafi par les "˜Thouars’ de l’Otan. Puisque l’auteure parle au nom du peuple, nous témoignons, comme elle le demande, que ce qu’elle affirme est un tissu de mensonge construit par des « opposants », qui ressemblent à s’y méprendre au CNT libyen ou CNS syrien, qui ont été, à un moment , des responsables ayant contribué à instaurer le système qu’ils fustigent maintenant ; mais une fois évincé ou écarté pour incompétence ou abus. Pourtant ils rentrent et sortent sans être inquiétés.

Quant à monsieur DEHBI, sa « spécialité », depuis l’Algérie, est le dénigrement du pouvoir sur la période 1988 à ce jour ; c’est-à -dire Bouteflika (son ex -ami qu’il a aidé) ! La période Chadli que les algériens exècrent et qui a mené à la révolte de 1988, non ! Il le fait dit-il « accessoirement pour emmerder et dénoncer les corrompus au pouvoir ». Il est donc un personnage plus fort que ce « pouvoir ». Curieusement il n’est jamais inquiété !
Il me reproche de me cacher « derrière un pseudo comme un braaaave ». Pourquoi veut-il mon nom ? Et peut-être mon adresse aussi ? J’aurais peur de qui ? De Bouteflika, de la DRS que je défends ? Ou de lui ? Une telle question de sa part montre bien que nos arguments à défendre notre pays contrairement à lui ont fait mouche dans son esprit. En effet, la vérité provoque des troubles de comportement.

En réalité on ne vit pas du tout, ici, ce que les opportunismes d’ici ou ailleurs veulent nous faire croire. Ils mentent. On est beaucoup mieux que nous l’avions été durant la période dite « décennie noire » voire avant. Les projets de développement se comptent par centaines ; et de grands projets structurants (ce n’est pas l’objet ici). Quant à souhaiter, c’est de cela qu’il s’agit, que nos jeunes se révoltent pour réaliser leurs ambitions, ils peuvent attendre !

Vous dites avoir 74 ans à vous occuper de votre palmeraie et de vos moutons. A la bonne heure ! C’est une très bonne chose. Avec vos capacités dans l’écriture, vous seriez plus utile autrement en écrivant sous une palmeraie vos mémoires au lieu, comme vous le dites, d’ « emmerder » ceux du pouvoir qui ne vous répondent ou ne vous écoutent jamais ou ceux du peuple qui ne vous lisent pas (ou très peu nombreux). Nos jeunes savent bien, et mieux que nous, ce qui les arrange. Ils ne pas besoin de guides ou de tuteurs.

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