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Auteur : Zehira HOUFANI BERFAS

Françafrique, cette association de malfaiteurs qui a paralysé l’Afrique

Zehira HOUFANI BERFAS
Ces jours-ci, il est de bon temps de parler d'un vent de renouveau dans les relations France-Afrique. L'« honneur » des Africains est lavé, semblent dire à l'unisson certains milieux politiciens des deux côtés de la méditerranée. Le nouveau président de la gauche française, François Hollande est venu soigner les « bobos » que son prédécesseur de la droite française, Nicolas Sarkozy, a commis envers les « élites » africaines. Contrairement à Nicolas Sarkozy qui avait dans la même ville, Dakar, commis l'impair en pensant avoir identifié le « drame de l'Afrique » en disant que « l'homme africain n'est pas assez rentré dans l'histoire », François Hollande préfère « encenser » le continent « berceau de l'humanité », en valorisant ses atouts et en axant sur son avenir, sans s'attarder sur le lourd passé des relations franco-africaines, dont il veut apparemment se distancer. Désormais, déclare-t-il dans son premier discours en terre d'Afrique : « Le temps de la Françafrique est révolu : (…) Lire la suite »

Main étrangère et pseudo-patriotisme au service de l’imposture

Zehira HOUFANI BERFAS

Depuis 50 ans, les peuples du Maghreb, du Moyen-Orient et d’Afrique vivent dans des zones de non-droits, ployés sous des dictatures bénies par les puissances occidentales et investies de la double mission : maintenir leur peuple dans l’ignorance et la dépendance et assurer leurs intérêts combinés à ceux des grandes puissances.

Depuis 50 ans, ces peuples ont vu leur indépendance confisquée ; leur rêve de liberté et de dignité, si chèrement payé au colonialisme, piétiné par des dirigeants acquis au despotisme et dont l'arrogance et la vanité se reflètent dans l'indigence de leur peuple et l'état chaotique de leur pays ; Depuis 50 ans, en Algérie comme ailleurs dans ces régions où la vie humaine est si maltraitée, le droit à la citoyenneté universelle est banni au profit de l'impunité des gouvernants qui rivalisent dans l'oppression, le pillage et la corruption. Tout cela, dans une indifférence quasi générale autant des "élites" locales acquises au régime ou réduites au silence, que de la pseudo communauté internationale (USA, France et Grande Bretagne) chantres de l'imposture démocratique et du discours factice sur les droits humains. Qui mieux que le peuple algérien, naguère fier de sa libération du colonialisme, mais aujourd'hui paria dans son propre pays, peut témoigner de la longue descente aux (…) Lire la suite »
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Algérie, Tunisie, des prisons made in dictature

Zehira HOUFANI BERFAS
STOP au soutien occidental à la servitude des peuples Les Algériens, tout comme leurs voisins Tunisiens, ont faim de liberté, de justice, de droits et de dignité ! Voilà ce que devraient être les titres des médias traitant des révoltes dans ces pays. Plus encore au Québec, peuple qui accueille chaque année des milliers de Maghrébins, surtout Algériens, qui fuient justement l'enfer quotidien que les tenants de la dictature font subir aux citoyens de ce pays. Seraient-ils aussi nombreux ces cadres algériens bardés de diplômes à quitter leur pays si la vie n'était pas intolérable ? Que dire alors de la jeunesse acculée au chômage et au désespoir le plus total, et dont certains se jettent à la mer ? Si l'on a mis en avant le prix de l'huile qui a fait déborder la colère des populations algériennes, c'est qu'il résume à lui tout seul, l'esprit arrogant du pouvoir en fixant le prix de ce produit à près de 10% du salaire de l'Algérien. Cela prouve qu'en terme d'abus et d'injustice, le (…) Lire la suite »

Le Maghreb se soulève contre les dictateurs

Zehira HOUFANI BERFAS
Après la Tunisie, l'Algérie entre dans la révolte populaire Ce début de l'année 2011 sera marqué par le mouvement de révoltes populaires qui secouent présentement le Maghreb. Des révoltes de la faim, disent certains, mais sûrement pour la justice et la fin des dictatures et autres régimes maffieux, qui gouvernent ces pays par la force et la répression. Alors qu'en Tunisie les émeutes se poursuivent depuis plusieurs semaines, en Algérie, depuis mercredi, les quartiers populaires de la capitale et des grandes villes d'Algérie s'embrasent dans l'explosion de la colère des jeunes, nourrie par un quotidien des plus absurdes dans un pays, qui croule sous les pétrodollars, détournés ouvertement par les despotes au pouvoir depuis des décennies. La jeunesse algérienne est estimée à plus de 70 % de la population, mais rien dans les politiques officielles n'offre d'ouverture, ni de prise en charge sérieuse de ces millions de jeunes livrés à eux-mêmes sans le moindre espoir à l'horizon. (…) Lire la suite »