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LRU, UNEF : désinformation contre la Coordination étudiante.








Dimanche 25 novembre 2007.


Désinformation contre la Coordination étudiante.

Dés lundi 19 novembre, Libération a prétendu que l’UNEF avait pris le contrôle de la coordination, excitant divers groupes ultra-gauches (appelés les "totos" dans le monde étudiant) qui se sont empressés de croire Libération ( ! ) et d’appeler soit à combattre la coordination, soit à en chasser l’UNEF.

Ce que la presse voulait masquer, c’est la réalité : le noyau de la coordination repose sur des étudiants syndicalistes, souvent militants de l’UNEF, qui depuis le début combattent pour l’abrogation de la loi Pécresse et s’opposent donc à la direction de l’UNEF représentée par Bruno Julliard, celui que Sarkozy appelle souvent sur son portable.

A Tours dimanche dernier, des pas ont été faits vers l’évolution de la coordination en un véritable comité national de grève intégrant l’UNEF sur la base de la revendication d’abrogation de la loi Pécresse.

C’est cela qui est insupportable à Sarkozy, aux présidents d’université, à Libération, à la direction actuelle de l’UNEF et à certains "totos" car cela signifie la réalisation majoritaire de l’unité du monde étudiant contre le gouvernement, aux antipodes de tout "gauchisme" comme de toute négociation secréte.

Aprés la reprise des cheminots, Julliard et la direction de l’UNEF ont annoncé vendredi qu’il était temps de négocier ... les moyens financiers de l’application de la loi Pécresse !

Ce coup de poignard contre le mouvement étudiant a naturellement favorisé les réactions antisyndicales de certains étudiants grévistes : les uns et les autres se complétent. Le Monde et Libération de ce dimanche 25 novembre racontent donc des bobards à leur lecteurs. A les lire, une cinquantaine de délégués de l’UNEF auraient été chassés, voire enfermés dans un amphi nommé "le Goulag", ou seraient partis. La vérité est qu’une vingtaine, à l’appel de la direction de l’UNEF et à la joie de certains "totos", sont partis parce que la "majorité" de l’UNEF avait tenté d’introduire des faux mandats dans la coordination. La majorité des délégués de la "majo" de l’UNEF elle-même sont restés dans la Coordination qui garde toute sa légitimité. A Libération et au Monde d’expliquer à leurs lecteurs comment il leur est possible à 5 jours d’intervalles d’abord que la Coordination est passée sous le contrôle de Julliard, puis qu’il s’agit d’une bande de "totos" anti-syndicaux ... alors que, représentation démocratique des grévistes, elle n’est ni l’un ni l’autre !

La Coordination de délégués élus et mandatés, contre les manipulations et la désinformation, doit mener à bien son mandat : donner au delà de la journée de grève de mardi dans les facultés et les lycées, une perspective permettant au mouvement de tenir sur la base de la revendication majoritaire parmi les étudiants et dans tout le monde universitaire et de la recherche d’abrogation de la loi Pécresse, perspective qui pourrait d’ici janvier être la préparation d’une manifestation nationale de la jeunesse contre l’Elysée et le ministère de l’enseignement supérieur.

Vincent Présumey
La Lettre de Liaisons, Militant




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Régimes spéciaux de retraite : Sarkozy a gagné une manche ... pour le moment, par Vincent Présumey.




Contre la LRU, pour renforcer l’Université publique, par Attac.


LRU - "Réforme Pécresse-Sarkozy de l’Université : unité pour exiger son abrogation !", par Laure Jinquot.


Politique et mouvement social (il n’y a plus une minute à perdre), par Denis Collin.






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