Merci au collectif PAPERA et à son action.
Ce texte m’avait été envoyé par un camarade syndicaliste. J’ajouterai que l’avenir n’est pas sombre pour tout le monde. Voir le grand bonheur que vit actuellement Jean-Marc Monteil.
Le chargé de mission auprès du Premier ministre Fillon a quitté ses fonctions le 15 novembre pour prendre un poste au Conservatoire National des Arts et Métiers. Comme, en son temps, Alice Saunier-Séité, ministre de l’Enseignement supérieur sous Giscard, dont la thèse d’État mémorable a disparu des archives. Monteil a été nommé et titularisé en qualité de professeur, à compter de la date de son installation, sur la chaire "Sciences du comportement et applications" . Certains voient dans cette nomination un renvoi d’ascenseur, Monteil ayant fait nommer Christian Forestier administrateur général du CNAM en 2008. A noter que le-dit Forestier a mené une bonne partie de sa carrière dans des aréopages de gauche.
Concernant la nomination de Monteil, si un appel à candidature l’avait précédée, si des candidats s’étaient présentés, si une commission ad hoc (ces commissions à géométrie variable instituées par la LRU) a siégé.
La spécialité du poste, " logé " dans l’École de Management et Société, ne correspond pas variment au parcours de chercheur de l’heureux élu : un spécialiste des sciences psychologiques et sociales expérimentales est nommé sur une chaire dans un centre de recherche en management.
Sous la gauche, puis sous la droite, Monteil aura exercé de nombreuses responsabilités prestigieuses : président d’université, recteur, directeur de l’enseignement supérieur, président de l’AERES, membre du cabinet du Premier ministre.
Monteil a soixante-trois ans. Comme Depardieu, il n’envisage pas la retraite. Enfin, pas de sitôt…