Très important. L’ouvrage Missions en conflit : La Havane, Washington et l’Afrique, 1959-1976, que vous vous apprêtez à lire grâce aux Éditions Delga, est très important. Son thème central est l’histoire des missions internationalistes de Cuba en Afrique et leur confrontation avec l’impérialisme des États-Unis sur ce continent, entre 1959, année du triomphe de la révolution cubaine, et 1976, soit le temps des premiers succès militaires des forces armées cubaines combattant au côté du Movimento Popular de Libertação de Angola (Mouvement populaire de libération de l’Angola, ou MPLA) d’Agostinho Neto, président de la République après la proclamation de l’indépendance de ce pays le 11 novembre 1975. Au-delà de la propagande des médias dominants, des mensonges des puissances impérialistes, de la haine raciale, la voix de la vérité finira par se faire entendre. Cette vérité, pour les progressistes du monde, c’est la générosité de l’internationalisme cubain qui finit par traverser l’océan Atlantique pour défendre ce que Fidel Castro a appelé « la plus belle des causes », la lutte anti-apartheid.
La suite de ce monumental travail a donné lieu, en 2013, à un second ouvrage, intitulé Visions of Freedom : Havana, Washington, Pretoria, and the Struggle for Southern Africa, 1976-1991, également publié par l’University of North Carolina Press et bientôt disponible en français aux Éditions Delga. Il prolonge Missions en conflit, en développant sensiblement les analyses des positions et décisions prises par le régime de Pretoria, et s’étend jusqu’aux conséquences directes des victoires militaires cubaines — dont celle, historique, de Cuito Cuanavale en 1988 —, à savoir le maintien de la souveraineté de l’Angola, l’accès à l’indépendance de la Namibie, ainsi que l’impulsion décisive donnée à la lutte du peuple sud-africain pour abattre l’apartheid.
Débutées dans la première moitié de la décennie 1990, les recherches approfondies ayant permis à Piero Gleijeses d’aboutir à ces œuvres scientifiques magistrales ont été particulièrement longues et difficiles. Elles ont nécessité de la part de l’auteur, hyperpolyglotte — connaissant, en plus de l’italien, de l’anglais, de l’espagnol et du français, portugais, afrikaans, allemand, russe… —, la consultation de masses considérables d’archives historiques dans les différents pays protagonistes des événements étudiés : États-Unis et Cuba bien sûr, mais aussi Afrique du Sud, Angola… Certaines de ces archives ont même été exceptionnellement ouvertes pour l’occasion, comme ce fut le cas à Cuba où, à compter de 1994, Piero Gleijeses fut le premier chercheur étranger à être autorisé à accéder à plusieurs milliers de pages de documents officiels portant sur la période postérieure à 1959 et jusqu’alors considérés comme « confidentiels » par le gouvernement révolutionnaire. Parmi les archives cubaines auxquelles il eut accès, à titre exclusif, figurent celles du Conseil d’État (Consejo de Estado) et celles du président de la République, Raúl Castro (dites à l’époque de l’« Oficina Secreta 2do Sec CC PCC », pour Bureau secret du 2e secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba). Jorge Risquet Valdés, ex-combattant de l’Armée rebelle et de la « Seconde Colonne du Che » au Congo Brazzaville, membre du Comité central du PCC depuis sa création en 1965 et du Bureau Politique du Parti de 1980 à 1991, est certainement la personne qui joua un rôle clé dans le processus qui mena à cette décision d’ouvrir partiellement les archives cubaines. Seuls quelques rares passages ont été protégés et biffés par les autorités cubaines, notamment lorsqu’ils concernaient des analyses de la situation politique intérieure de pays alliés de Cuba. Les divers matériels collectés lors de ces recherches ont été déposés par l’auteur au Wilson Center Digital Archive, qui les a mis en ligne et placés de la sorte à la disposition de la communauté scientifique internationale. Chacun, examinant les faits, recoupant les preuves, est donc en mesure de se faire une idée sur ce que peut être « la vérité ». Cette vérité, pour les progressistes du monde, c’est la générosité de l’internationalisme cubain qui finit par traverser l’océan Atlantique pour défendre ce que Fidel Castro a appelé « la plus belle des causes », la lutte anti-apartheid.
Une vérité synonyme d’audace hors du commun de la révolution cubaine — au point que Washington mit du temps à réaliser que l’aide de La Havane aux combattants africains n’était pas un plan préconçu à Moscou —, mais aussi de lucidité car les dirigeants de cette révolution avaient conscience que, sur le terrain des idées, l’humanité entière était de leur côté dans ce combat contre l’impérialisme, le néo-colonialisme et le racisme ; et qu’elle le sera pour toujours.
Une vérité qui fait enfin la lumière sur l’héroïsme des forces armées cubaines ; héroïsme que révèlent d’ailleurs les éloges obligés qu’en donnèrent les source et commentaires des responsables états-uniens et sud-africains du temps de l’apartheid bien davantage que les archives cubaines elles-mêmes. D’autant que les Cubains sont demeurés très discrets sur leurs propres exploits, modestes à l’excès, et respectueux de leurs alliés jusqu’à leur attribuer l’essentiel du mérite de victoires communes. Mais l’isolement — passager — dans lequel s’est retrouvée l’île au moment de l’effondrement de l’Union soviétique et du Conseil d’aide économique mutuelle pourrait expliquer, dans une certaine mesure, le changement d’attitude de La Havane et, par la décision d’ouvrir les archives, sa volonté de voir la participation de Cuba aux luttes qui libérèrent l’Afrique reconsidérée, et réévaluée. Au-delà de la propagande des médias dominants, des mensonges des puissances impérialistes, de la haine raciale, la voix de la vérité finira par se faire entendre : la bataille de Cuito Cuanavale sera mesurée à sa juste valeur, et tenue pour l’une de celles qui, dans l’histoire, ont changé le cours du monde, à l’image de Valmy ou de Stalingrad. Cette victoire angolano-cubaine mit irrémédiablement fin à l’ordre ancien, réactionnaire : celui du régime pathologiquement raciste d’apartheid en Afrique du Sud, par lequel à peine plus de 10 % de blancs écrasaient une majorité de près de 90 % de « non-blancs », déshumanisés.
C’était aussi la première fois, depuis l’insurrection des esclaves d’Haïti, soulevés par le hougan Dutty Boukman et placés en ordre de bataille par Toussaint Louverture à la toute fin du XVIIIème siècle, que des soldats blancs — sud-africains et mercenaires pro-apartheid — étaient défaits par des combattants noirs de peau, africains et cubains unis pour la cause, et frères de sang.
Car durant quatre longs siècles, des esclaves noirs africains avaient été déportés vers Cuba ; plus encore lorsque l’île fut spécialisée dans la production sucrière et hissée au rang de premier exportateur mondial au début du XIXème siècle. Il est très vraisemblable que le nombre total d’Africains déportés vers Cuba, entre 1492 et 1886 (date de l’abolition de l’esclavage sur l’île), ait dépassé un million de personnes, emmenées enchaînées depuis les centres concentrationnaires de Gorée, Sierra Leone, Maniguette, côtes des Dents et de l’Or, golfes du Bénin et Biafra, Gabon, Loango, Mayumba, Gabinde, Benguela, Mozambique… Leurs régions d’origine ? Abaya, Angola, Carabali, Elugo, Fanti, Ganga, Guineos, Yola, Yolof, Longoba, Ucumi, Macua, Madinga, Mani, Mayombe, Musundi, Quisi, Sicuatos ou Suama… Le pic du nombre d’esclaves, recensé en 1841, a atteint 436 495 captifs, soit 45 % de la population à Cuba et près de 80 % de la force de travail en activité. Longtemps, le spectre révolutionnaire qui hanta la plus grande des îles caribéennes était moins celui de la libération nationale d’un Simón Bolívar que celui de l’émancipation noire d’un Toussaint. Le rôle des anciens esclaves et de leurs descendants dans les mouvements de libération nationale à Cuba — guérilla (1956-1958) et révolution (à partir de 1959) comprises — fut fondamental, pour ne pas dire déterminant. Les armées mambises lancées dans la guerre d’indépendance de 1868-1878 par Carlos Manuel de Céspedes, puis dans celle de 1895-1898 par José Martí, étaient majoritairement noires et métisses. À Cuba, luttes pour l’égalité raciale, pour la libération nationale et pour la transformation sociale ont fusionné. Fidel l’a dit, un jour : ce fut aussi pour « payer la dette de l’esclavage » que la révolution cubaine envoya ses fils en Afrique.
L’une des dimensions les plus originales et admirables de cette révolution est sa conception de la solidarité internationaliste, et la conduite d’une politique extérieure à la fois suffisamment autonome par rapport à l’URSS pour se démarquer souvent de la ligne soviétique, et financièrement soutenue par elle, qui y trouva en retour, à maintes reprises, le sens révolutionnaire même de ses engagements. De par l’inspiration idéologique profonde de son processus de libération nationale — cristallisée dans la pensée, antiimpérialiste, de Martí, comme aussi dans celle, continentale, du Libertador Bolívar —, par l’essence métissée de son héritage culturel latino-africain, par sa force d’intégration également (Ernesto Guevara était internationaliste, mais il fut « étranger » jusqu’en 1959), la révolution cubaine était en quelque sorte appelée à sortir spontanément de ses frontières. Aussi la détermination tiers-mondiste de ses chefs les conduisit-elle à rechercher l’affrontement avec les États-Unis directement à l’échelle planétaire, sur plusieurs fronts. « L’impérialisme est un système mondial, il faut le combattre mondialement », déclara le Che, en accord avec Fidel Castro, qui crut aussi, contre la coexistence pacifique et la voie légaliste, au foquismo jusqu’en 1967, soit l’échec de l’expédition bolivienne et la création de l’Organisation latinoaméricaine de Solidarité (OLAS).
C’était un an après la rencontre de la Tricontinentale à La Havane, à laquelle œuvra tant Mehdi Ben Barka et participèrent les dirigeants africains socialistes, comme Amílcar Cabral. Face au déchaînement de la répression anti-guérilla en Amérique latine et à l’impossibilité d’une riposte sino-soviétique unitaire face à l’agression états-unienne au Viêt-nam, c’est en Afrique qu’allait surtout se déployer l’offensive stratégique de Cuba. Et ce, très tôt : dès 1961, quand un bateau chargé d’armes quitta l’île à destination de l’Algérie, via Casablanca. 1961, année charnière, celle de la victoire de Playa Girón et de la déclaration du caractère socialiste de la révolution ; de l’assassinat du leader congolais Patrice Lumumba et du lancement de la lutte armée en Angola ; de l’arrivée des premiers étudiants africains (guinéens) à Cuba…
Depuis ces tout premiers engagements, l’assistance internationaliste que les révolutionnaires cubains ont apportée à leurs camarades africains en lutte pour la dignité humaine et l’émancipation socialiste a bénéficié au Front de libération nationale d’Ahmed Ben Bella, lors de la guerre des Sables (1963) notamment ; comme aussi au Mouvement national congolais lumumbiste, grâce à l’entrée au Congo (Léopoldville), à l’aube du 24 avril 1965, après la traversée du lac Tanganyika depuis la Tanzanie, de l’avant-garde de la « Première Colonne du Che » (composée de 14 combattants cubains, bientôt rejoints par une centaine d’autres), puis avec l’arrivée d’une « Colonne Deux » ou « Bataillon Patrice Lumumba », qui compta près de 300 hommes en provenance de La Havane débarqués à l’autre côté du continent africain, au Congo-Brazzaville, par le port de Pointe-Noire. Le soutien militaire cubain alla également au Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert ou PAIGC) d’Amílcar Cabral, dont l’action contribua à ébranler le fascisme au Portugal avant la révolution des Œillets. Cuba appuya bien évidemment — et c’est là un point spécialement développé dans les Conflicting Missions et Visions of Freedom de Piero Gleijeses — le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA) d’Agostinho Neto, et, en Namibie, la South-West African People’s Organisation (SWAPO, Organisation du peuple du sud-ouest africain). En 1988, plus de 50 000 militaires cubains étaient présents en Angola.
L’aide de Cuba se tourna encore vers le Frente de Libertação de Moçambique (Front de libération du Mozambique, FRELIMO), les révolutionnaires éthiopiens (et même les insurgés érythréens auxquels La Havane reconnut le droit à l’existence nationale), mais aussi vers le Front Polisario au Sahara occidental et le Conseil national de la révolution burkinabè de Thomas Sankara. Ainsi, entre le 24 avril 1965 et le 25 mai 1991 (retrait d’Angola), 381 482 Cubains se sont battus pour la liberté de leurs frères en Afrique. Et 2 077 y sont morts. Fidel l’a dit, un autre jour : Cuba ne ramena de ce continent que leurs corps.
L’Afrique n’oublie pas, elle n’oubliera jamais. Nous autres, progressistes, n’oublierons pas non plus. Écoutons ici ce qu’a pu en dire Nelson Mandela, président de l’African National Congress (ANC, pour Congrès national africain), puis de la République d’Afrique du Sud : « J’étais en prison [à Robbeneiland,
cellule 466/64 du secteur A du pénitencier…] quand j’entendis parler pour la première fois de l’aide massive que les troupes cubaines internationalistes étaient en train d’apporter au peuple d’Angola. (…)
Nous, en Afrique, sommes habitués à être les victimes de pays qui veulent accaparer notre territoire ou soumettre notre souveraineté. Dans toute l’histoire de l’Afrique, c’est la seule fois qu’un peuple étranger s’est levé pour défendre l’un de nos pays (…). Quelle nation peut donner l’exemple d’un plus grand désintéressement (…) dans ses relations avec l’Afrique ? Aujourd’hui, c’est Cuba révolutionnaire, c’est Cuba internationaliste, le pays qui a tant fait pour les peuples de l’Afrique. Le peuple cubain occupe une place spéciale dans le cœur des peuples africains. La contribution des internationalistes cubains à l’indépendance, à la liberté et à la justice en Afrique est, par son caractère désintéressé, sans équivalent. Sans comparaison est [leur] engagement constant pour l’éradication systématique du racisme. Quel pays ayant sollicité l’assistance de Cuba se l’est vu refuser ? La défaite écrasante de l’armée [sud-africaine du régime] raciste de l’apartheid à Cuito Cuanavale [en 1988] a constitué une victoire pour l’Afrique tout entière.
[Cet] échec a permis, finalement, au peuple de la Namibie d’obtenir son indépendance. La mise en déroute, définitive, des forces d’agression de l’apartheid a détruit le mythe de l’invincibilité de l’oppresseur blanc. [L’échec] de l’armée de l’apartheid a inspiré notre peuple d’Afrique du Sud dans ses luttes. (…)
[Pour c]e soutien désintéressé de Cuba au combat pour la libération du peuple d’Afrique du Sud et de tous ceux de notre région du système inhumain et destructeur de l’apartheid (…), nous remercions le peuple cubain du fond de notre cœur. (…) Vive la révolution cubaine ! Vive le camarade Fidel Castro ! » Piero Gleijeses en fait l’irréfutable démonstration d’un bout à l’autre de ses ouvrages : sur le continent africain, principalement, Cuba a mené une politique extérieure exceptionnellement active, audacieuse et ambitieuse, bousculant sans cesse les stratégies des deux superpuissances, soulevant souvent par sa valeur emblématique l’admiration des peuples du Sud, conservant toujours comme pilier central des principes politiques et éthiques situés aux antipodes du cynisme. Ces mêmes principes, qui sont ceux de l’internationalisme prolétarien et de la défense des humbles de tous les pays se repèrent encore aujourd’hui au fondement des missions d’assistance civile conduites par la révolution. Cuba, c’est la présence actuelle dans 66 pays de plus de 50 000 travailleurs de la santé, la moitié étant des médecins (et les deux tiers d’entre ces médecins étant des femmes). Résultats, en un peu plus d’un demi-siècle de solidarité : 595 000 missions accomplies dans 158 pays, 325000 professionnels de santé engagés, 12 millions d’enfants vaccinés, 8 millions d’interventions chirurgicales effectuées, 2,2 millions d’accouchements accompagnés, plus de 1,2 milliard de consultations médicales réalisées…
Pour ce qui est des brigades médicales envoyées par Cuba sur le seul sol africain depuis les débuts de la révolution, 77 000 médecins et infirmiers cubains, hommes et femmes, ont participé à des missions de santé dans 39 pays africains. À l’heure présente, ce sont plus de 4 000 professionnels cubains de la santé, parmi lesquels 2 269 médecins, qui effectuent des missions internationalistes dans 32 pays d’Afrique. Sur la même période, 3 392 médecins africains, originaires de 45 pays différents, ont été diplômés à Cuba, grâce à des programmes de formation totalement gratuits et financés par des bourses accordées par le gouvernement cubain. L’envoi de brigades de santé contre l’épidémie d’ébola n’est donc que la continuation de cette coopération médicale menée par Cuba en Afrique. Et peut-être est-il plus difficile d’envoyer des médecins lutter contre une maladie si dangereuse, comme Fidel l’a dit une autre fois encore, qu’une armée de soldats combattre à l’étranger…
La révolution cubaine est, à n’en pas douter, un défi à la logique même de l’histoire. Tel fut le cas, en particulier, de l’affrontement qu’elle livra contre l’impérialisme états-unien et ses alliés en Afrique. On se souviendra dans les temps à venir du courage inouï dont a fait preuve Cuba dans sa fermeté à résister, surmontant des difficultés en apparence impossibles à résoudre ; on se souviendra des efforts de ce peuple, guidé par une conception éthique de la vie et conduit par une direction révolutionnaire inflexible qui emmena les siens au-delà des mers en solidarité avec d’autres peuples en lutte, pour tenter de transformer radicalement l’ordre du monde, comme des événements épiques dans l’histoire de l’humanité.
Il y a, à Cuba, de nombreux livres qui relatent ces faits. Pour n’en citer que quelques exemples, dus à certains des acteurs majeurs de cette épopée internationaliste : De La Sierra del Escambray al Congo : en la vorágine de la Revolución cubana de Víctor Dreke Cruz (De la Sierra de l’Escambray au Congo : dans le tourbillon de la révolution cubaine, Pathfinder Books, Londres, 2002), El Segundo Frente del Che en el Congo : Historia del batallón Patricio Lumumba de Jorge Risquet Valdés (Le Second Front du Che au Congo : Histoire du Bataillon Patrice Lumumba, Casa Editora Abril, La Havane, 2000) ou encore l’ouvrage collectif La Guerra de Angola (La Guerre d’Angola, Editora Política, La Havane, 1989) rassemblant les récits d’officiers supérieurs des Forces armées révolutionnaires, notamment des généraux Ramón Espinosa Martín, Victor Schueg Colás, Leopoldo Cintra Frías, Jesús Bermúdez Cutiño, Romárico Sotomayor García ou Carlos Fernández Gondín.
Mais tous ces livres, pourtant de qualité exceptionnelle, restent trop peu connus hors de l’île. Missions en conflit aide à combler ce manque d’informations, et à briser le mur de la désinformation. Celles et ceux qui se sentent éloignés de la solidarité avec Cuba reconnaîtront, s’ils sont honnêtes, la cohérence de ce peuple dans ses idées et dans ses actions.
Celles et ceux qui défendent cette révolution découvriront dans le présent ouvrage maintes raisons supplémentaires de l’aimer plus encore.
Rémy Herrera
chercheur au CNRS, Centre d’Économie de la Sorbonne