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Lettre à Madame Nadia KHOST, intellectuelle syrienne, auteur de l’article "Qui est responsable des crimes en Syrie ?"

Lettre à Madame Nadia KHOST, intellectuelle syrienne, auteur de l’article "Qui est responsable des crimes en Syrie ?" paru dans « Le Grand soir » site d’information alternative (http://www.legrandsoir.info/)

Amie et chère Dame,

La souffrance, rapproche, lie, unit. Et je souffre comme vous souffrez, comme souffrent des centaines de millions de femmes et d’hommes qui n’en peuvent plus de voir mort et destruction semées à tout vent parmi des populations déclarées arbitrairement ennemi d’Israël. Je voudrais bien vous dire, Madame, des mots d’espoir qui allègeraient votre douleur, mais je n’en ai pas. Je n’en ai ni pour moi, ni pour tous ceux qui à travers notre Terre souffrent autant que vous et moi de cette folie qui s’est emparée des dirigeants sionistes installés en Israël et partout dans les sphères dirigeantes de tous les pays occidentaux et des pays qui croient pouvoir sauver leurs intérêts et leur tête en se mettant du côté de ceux qui tuent leurs frères. Oui, Madame, folie ! ils sont devenus fous, et leur folie est de croire que tout alentour, la destruction, la ruine, la guerre civile attisée, la mort appelée au clairon, assurerait l’éternité à leur petit pays. C’est la folie de l’amour ! ils aiment au-delà de toute raison Israël et sont prêts à génocider l’humanité entière si nécessaire, oubliant seulement que, comme le dit si bien le poète, à trop vouloir serrer son bonheur on le broie, cette façon de penser et de faire est le chemin le plus court vers la destruction de l’objet tant chéri et pour lequel tuer les autres c’est le défendre. De cela je n’en tire pas espoir et je suis certain que votre coeur me donne raison contre cette déraison ! Nous, nous ne voulons pas détruire, nous ne voulons pas tuer, nous ne voulons même pas que la haine qu’ils sèment et cultivent les empoisonne eux-mêmes, car la haine est un sentiment méchant et autodestructeur, nous le savons que trop et pour cette raison même nous la combattons dans nos coeur, à tout instant et de toutes nos forces.

Chère madame, leur folie est sans limite et voilà que j’ai peur pour eux, j’ai peur de ce que leur haine mortifère demain leur réserve, alors je ne devrais me soucier que de ce qui à l’instant écorche douloureusement mon esprit et le votre, ce spectacle affligeant, insupportable, désespérant des malheurs qui s’abattent sur votre pays comme ceux qui se sont abattus hier sur la Libye, déclenchés et entretenus dans le même but et par les mêmes forces acquises au sionisme contre l’intérêt de leur propre pays, leur propre nation, leur propre valeur de fraternité, d’égalité, de liberté, j’ajouterai de générosité… Oui c’est bien ça, j’ai peur pour eux demain, demain lorsque l’Histoire aveuglément capricieuse, changera les donnes et transformera le vainqueur en vaincu, car n’est-ce pas, comme le dit le même poète que celui de tout à l’heure, rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force Ni sa faiblesse ni son coeur ? Pourquoi n’aurais-je pas peur pour eux ? - eux étant tous ces juifs qui ne sont pas sionistes, qui ne se placent pas au-dessus des autres humains, qui ne se considèrent pas membres du Peuple élu je ne sais par quelle divinité supérieure à toutes les autres divinités, tant est qu’un Dieu existe au ciel ou ailleurs, des juifs aspirant à la paix et incapable de distinction entre les hommes du point de vue de la race ou de la religion. Ceux-là constituent la conscience et l’honneur d’Israël, pour eux j’ai peur et je tremble car ce sont mes amis, mes frère même si je ne les connais pas tous, mes pensées ne les oublient pas si même en ce moment mon esprit est d’abord grandement préoccupé par ce plan machiavélique qui fonctionne comme un étouffoir d’envergure de votre beau pays, plan haineusement ourdi par des forces sionistes avec l’immorale complicité d’hommes politiques, de journalistes indignes de ce titre, d’intellectuels manipulateurs. Je le dis et je le revendique : mon premier maître à penser est juifs, c’est Karl Marx, dans ma galerie des stars de l’humanité figure en bonne place tout près de Léonard De Vinci, Albert Einstein qui, pour ne pas être génie pour rien, a très vite compris à quel sommet de perversion peut conduire le sionisme ( Cf : Les dirigeants israéliens sont des fascistes, lettre adressée au New york Times en 1948. http://socio13.wordpress.com/2008/12/29/les-dirigeants-israeliens-sont-des-fascistes-par-albert-einstein-lettre-adressee-au-new-york-times-en-1948). Je dirai encore que dans ma modeste vie de tous les jours beaucoup de juifs ont partagé avec moi joies et malheurs, il nous est arrivé d’aimer la même femme et de pleurer le même disparu, dans mon enfance, le quartier juif côtoyait le mien dans le respect et rien n’horripilait mon père qu’une insulte proférée à l’encontre d’un enfant juif. « C’est la même chose pour vous » me dites-vous, je ne le sais que trop : les vrais ennemis des juifs ont été les racistes européens qui comme Chamberlain, ont soutenu Hitler, mais aujourd’hui les premiers, les vrais, les pires ennemis des juifs, ce sont les sionistes qui prétendent non sans cynisme défendre leur sécurité, cela de part leur surenchère, leur racisme, leur haine, leur morgue, leur outrecuidance…. Ils ont la force militaire, c’est vrai, avions, tanks, bombes nucléaires, l’Amérique, l’Europe, l’OTAN et sa force destructrice, et poussés par la frousse, des potentats-émirs… Mais je vous assure Madame, ils sont seuls, ils ont la solitude des Injustes, ils n’ont ni le respect des peuples du monde qui, plongés dans la misère et le chômage justement à cause de leurs magouilles financières et politiques ne peuvent le dire avec la force nécessaire, ni la gloire de ceux qui combattent pour la fraternité humaine, ils n’ont pas aussi cette paix intérieure qui repose et qui nous vient de la satisfaction du devoir accompli car quelque part au fond d’eux-mêmes, les quelques fibres humaines qui leur restent leur font savoir qu’ils valent beaucoup, beaucoup moins encore que la pire des vipères.

Des juifs mes frères, j’attends cependant qu’ils se lèvent et qu’ils disent non : non plus de cela, vous sionistes vous nous assassinez en assassinons nos voisins. Je regarde de votre côté le coeur battant : de vous dépend tant de choses…

Vous avez raison, Madame, ces horribles spectacles dont nous connaissons tous les tenants aboutissants - et d’ailleurs qui en est vraiment dupe ? nous habille d’une camisole de force faisant de nous des gens minés par un puissant sentiment d’impuissance. Je suis d’accord avec vous c’est déchirant comme une lame de rasoir. Voir tous ces massacres et les mensonges qui les accompagnent et se dire qu’on ne peut rien entreprendre de décisif pour arrêter ça, et comprendre que pour longtemps encore le rapport de force est en faveur des criminels, ça vous lamine, ça vous tue. Mais à cet égard, il ne nous faut pas oublier que les petits ruisseaux forment tout de même les grandes rivières et faisons confiance au temps qui finit toujours par faire justice à la Justice. Nous ne fermerons pas nos yeux, car plus que jamais il nous faut rester éveillés, nous n’anesthésierons pas notre conscience sous prétexte d’atténuer notre douleur, car dans cette tragédie la douleur est notre amie : elle ne nous permet pas d’oublier, elle ne permet pas de détourner la tête, elle nous interdit de déserter le camp des Justes.

Rassurez-vous ma chère amie, d’une certaine manière, tous ces criminels pour qui tous les humains qui jouxtent leur pays ne sont que du tout venant assassinable, massacrable, génocidable à merci, tous ces criminels donc, ont aujourd’hui une réputation qui les place dans le racisme et le crime bien au-dessus des nazis leur bourreau d’hier. C’est déjà une grande punition sauf qu’elle punit aussi des juifs innocents. C’est tout l’ironie de l’Histoire.

Merci à vous soeur d’amour et de lutte… Merci à vous de tout coeur

Hassinus

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LA TYRANNIE DU BIEN VIEILLIR
Martz Didier, Michel Billé
La tyrannie du Bien Vieillir, voilà bien un paradoxe ! Il faut être un peu iconoclaste pour aller s’en prendre à une si belle idée, qui fait si largement consensus : « bien vieillir ». Bien vieillir, qui pourrait être contre ? Qui ne le souhaiterait pas pour soi-même et pour autrui ? Qui oserait affirmer préférer vieillir mal ? C’est que le désir de bien vieillir de chacun sans trop d’inconvénients est devenu un slogan qui anime les cercles politiques, court dans les maisons de retraite, (…)
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L’avenir appartient à ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.

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