Le mouton est éreinté et pauvre : il a vendu et continue de vendre toute la laine qu’il a sur le dos. Mais il gèle... Il tente de se tricoter un bas de laine pour l’avenir, mais l’État a utilisé ses fonds pour acheter des armes.
La destruction massive, c’est quand tu tues un autre pour placer ses cendres dans un paradis fiscal.
Quand le cerveau du travailleur est en train de sauter, on lui donne un fusible qu’il ingurgite par voie orale afin de devenir heureux et béat, avec un sourire de petit poisson triste.
Il faudrait 4$ milliards pour les 75 ans et plus.
« Nous vivons de plus en plus vieux ».
C’est certain : avec 40, ou 50 vaccins qui pourraient nous rendre malade, nous finissons par mourir vieux. Les Thanatologues commencent à vous injecter leurs substances quelques mois après la naissance. Puis, cela se poursuit pendant toute une vie. En fait, c’est devenu normal d’être malade.
Ce qui ferait une belle chanson, ce serait :
« De fusibles en fusibles, moi je viens de loin »
Je dure…
Et plus on me fait durer, plus je deviens un problème « économique ».
Le « long terme »
Plus tu étudies, plus t’es compétent. En fait, si vous prenez un pianiste et que vous persistez à le faire pratiquer pendant 30 ans, subventionné, il ne deviendra pas un génie. On naît comme on est…
Le grand problème des sociétés est qu’elles ont créé les problèmes. Leur intelligence de carpe rampante dans la vase est que ces sociétés paient des gens pour régler des problèmes. Et ils sont bien contents…
Pas de plan de pension ? Ah ! Il faut alors faire commencer les citoyens à travailler à vingt ans. Alternance travail étude… Mais non ! Il faudra des super infirmières, des supers profs, des supers « n’importe quoi ». Ce qui est super, c’est qu’ils travaillent comme des forçats pendant 20 ans et qu’ils sautent. Vite ! Vite ! Vite ! Les fusibles à nerfs.
Bleup !
Avec la vitesse à laquelle « l’imbécilimat » se meut, les grandes prévisions, les long termes sont indécents, inutiles, et d’une crédulité d’enfant de choeur.
La diarrhée des analyses… Ouah ! On en mange, on en a soif, on se délecte, on écoute, on en veut, on en veut….
Il doit bien y avoir 30 chaînes de télévisions, voire 300 pour vous expliquer « le monde ».
Le long terme, ça n’existe plus. On ne peut même pas prévoir l’an prochain et ses printemps bizarres et imprévisibles.
La futurologie n’a même pas pu prévoir sa décadence et son inutilité.
Gobe-mouche
A écouter les vendeurs d’informations style Big Mac, nous mangeons tous du fast food payant à court terme.
Pause !
Hier, au garage, j’ai regardé le prix pour examen d’une voiture : 95$ l’heure. Ce qui signifie qu’on doit travailler une journée pour faire inspecter les freins de son engin, les essuie-glaces et des huiles « essentielles ».
Le pape a demandé aux fidèles de prier pour les victimes de l’attentat de Boston. Trois morts ?
On devrait, par souci de rendement, demander aux « fidèles » de prier pour les victimes de la guerre d’Irak.
On est comptable ou pas…
Par souci de rendement, je demanderais à « dieu » d’Iradiquer les États-Unis. On sauverait la moitié de l’humanité pour ces quelque 325 millions - si je ne m’amuse - de gobe-mouches.
Pause
Je sors d’un salon funéraire. Le type a été le premier mécanicien qui a réparé une de mes voitures.
Il est là , dans son coffre d’outils à poignées pour aller au ciel. Je trouve toujours étrange ce passage entre le baptême et la mort. Peu importe la vitesse, le temps, c’est pareil partout. Il y avait tellement de monde ! Soudain, tout s’est figé. Un groupe de dames s’est mis à prier.
Le Je vous salue Marie et le Notre Père.
Peu importe d’où viennent les formules, je n’arrive pas à saisir l’importance de la redite sans trop de conviction.
J’ai gardé les lèvres fermées.
Plus capable…
Plus capable parce que les dieux commencent à me taper sérieusement. Et quand j’ai fait le tour de la salle, je me suis dit que dans 50 ans ils auront tous franchi le mur du silence.
L’avions prédit.
Quand il y a une naissance, c’est la fête de la Vie.
Mon mécanicien a passé presque dix ans sur un fauteuil roulant, paralysé… Si c’est ça la « victoire » de la science, alors la science fête son orgueil et son compte en banque.
On cherchera encore 4$ milliards pour allonger ce genre de « vie ».
Il y a une limite aux fusibles et aux tampons qui givrent.
Pour finir en beauté
J’ai eu un grand sourire hier. Quand j’ai su que le « vivant » était mort. En mémoire de ce « fait divers » :
Un jour, un type alla faire l’amour avec une bonne vieille célibataire aux pattes blanches.
Dans une auto, en été. Les grillons chantaient, et la dame, célibataire aimait dieu… Elle allait à l’église tous les dimanches. Priait !
Mais, ce jour-là !.. Ce qui se passa se passa. Ébats ! Ébats ! Ébats ! Petits cris. Étoiles à travers le pare-brise. Sons rauques. Nudité. Plaisir. Etc.
Mais la dame mourut d’une crise cardiaque pendant qu’ils faisaient l’amour.
Ouah !
C’est ça la vie.
Les policiers ne firent pas d’enquête.
Aujourd’hui, il en aurait eu pour 4, 5, ou 6 ans à se défendre.
Se défendre d’avoir tué à l’aimer…
Je sais qu’il a paniqué. Mais l’incident est passé à travers la ville avec un grand sourire de tout le monde.
On ne sait plus vivre et sourire.
C’est compliqué.
Aimer est un acte terroriste.
Manger gras est un acte terroriste.
Fumer est un acte terroriste.
Ne pas voter est un acte terroriste.
Se suicider au bacon est un acte terroriste.
Boire du vin rouge, c’est bien…
***
Je reviens à la dame qui est décédée dans l’auto.
C’était au temps où l’humain n’était pas traitable par un fusible chimique. Il vivait, il souffrait, il mourait. Mais, de temps en temps, la vie était belle !
C’est chagrinant ! Si les temps sont dhurs - ils l’ont toujours été- , ce n’est pas la faute de « dieu ». On dirait que l’Homme a seulement étiré la souffrance.
Au lieu de dire : « Nous les aurons ! ». Ou, comme Monsieur Harper : il faut les punir, il vaut mieux cultiver son jardin, laisser pousser ses désires, et finir comme cette dame dans l’auto !
Oui ! OUI ! OOUIIIIIIIIIIII !
P.S. : Dans le langage économiste-vendeur, on dit que l’on « jouit » d’une auto intelligente, d’un Ipad, de n’importe quoi.
On ne jouit en fait que ce qui est à l’intérieur de nous. Le reste est une machinerie navrante.
19 avril 2013
La Vidure