Dans telle université gérée par des personnels affiliés à , ou proches d’une grande centrale syndicale (comme on dit), alliés à des membres d’une officine sarkozyste d’extrême droite, les ouvriers, agents de service sont, pour une bonne part, recrutés sur des contrats temporaires (parfois trois mois renouvelables) avec des rémunérations à 80% du SMIG. Ils vivent donc en dessous du seuil de pauvreté. Ils n’ont, bien sûr, aucune perspective de carrière. Leur chef de service perçoit, quant à lui, une conséquente prime de " rentabilité " ( !).
Dans les instances dirigeantes, les élus qui s’opposent à ce type de pratique sociale sont d’autant plus minoritaires que la loi LRU écrase les minorités. Les élus majoritaires justifient ce scandale en prétextant qu’il faut « avancer ». Vers le XIXè siècle, j’imagine.
Dans quelques années, les relations sociales dans les universités françaises ressembleront furieusement à celles qui prévalaient chez Citroën dans les années soixante-dix : un syndicat maison, des collabos raflant primes et promotions, et des résistants stigmatisés.
(à suivre...)