A peine était-il élu que Sarkozy s’est attelé à la privatisation de l’Université et à la démolition du CNRS.
Ce projet (qui n’était pas le sien mais celui du capitalisme financier, de l’OMC, de l’Union Européenne, de toutes les institutions qui ont déclaré la guerre à la classe ouvrière et aux classes moyennes du monde entier), il s’était jeté dedans corps et âme, toute affaire cessante pour des raisons qui étaient également personnelles. Il n’a jamais digéré d’avoir été un élève, puis un étudiant, médiocre.
On a tous en mémoire le discours tristement célèbre où il a insulté la recherche et les chercheurs français, en présence d’un aréopage de ceux-ci.
La réponse au discours scandaleux de notre kleiner Mann et à sa courageuse acolyte Pécresse (cette militante qui essaie désespérément de distribuer des tracts dont personne ne veut devant les gares SNCF) vient d’être donnée par un classement établi par SCImago, une fédération de plusieurs universités espagnoles. A partir de la base de données Scopus (plus de 16 millions de publications et 150 millions de citations), SCImago a établi un classement qui est une véritable claque pour notre Président et sa Pécresse préférée : Le CNRS arrive en tête, devant l’Académie des sciences de Chine, loin devant Harvard. L’INSERM occupe une fort honorable 14e place.
Cela n’empêchera pas Sarkozy de continuer son entreprise de démolition des services et de la fonction publique (recherche comprise). Actuellement, le bruit court dans les Écoles normales supérieure que l’agrégation est dans le collimateur.
On doit s’attendre à tout de la part d’une classe dirigeante qui a osé imposer les accidentés du travail.