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Les ravages de la LRU, suite

Quand l’Université de Poitiers se paye la Nouvelle République (ou l’inverse)

Je découvre le compte rendu du Conseil d’administration de l’Université de Poitiers (en date du 6 juillet).

La LRU aidant, nous ne sommes décidément plus du tout dans l’université de la République mais dans le monde des affaires.

Je relève simplement deux points :

 Les frais d’inscription pour les étudiants vont augmenter substantiellement, mais ces braves petits pourront payer en trois fois.

 Afin de donner une image plus positive de l’Université de Poitiers, le président a négocié l’existence d’une page hebdomadaire consacrée à l’établissement avec la Nouvelle République. En échange, l’université achètera pour 30000 euros de journaux par an.

Vive la liberté de la presse et vive les petites magouilles entre amis ! L’Université de Poitiers se paye la NR (ou l’inverse).

Une camarade de mon syndicat me signale que lors de l’inauguration de la fondation universitaire (ces fondations qui permettront à l’argent du privé de couler à flot), la Nouvelle République a refusé de publier la position syndicale sur le sujet. Serait-ce parce qu’elle avait contribué à hauteur de 10000 euros pour cette fondation ? Un sage investissement puisque l’université lui assure une rente annuelle de 30000 euros.

Tout cela sent bien mauvais.

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Bernard GENSANE
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Si j’étais un milliardaire ou un agent du renseignement, je voudrais probablement perturber la gauche au point de faire croire que quelqu’un de "gauche" est celui qui ne conteste jamais l’impérialisme US, ou qui soutient activement l’impérialisme US pour "contrebalancer les oligarques étrangers".

Primo Radical

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