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Les promesses de Hollande n’engagent que ceux qui y croient

Rappelez-vous, pendant la campagne présidentielle, Monsieur Hollande harangua l’opinion publique en ces termes : " Je vais vous dire qui est mon adversaire. Il n’a pas de nom, il n’a pas de visage. Cet adversaire, c’est le monde de la finance "

Or, François Hollande sait s’entourer de banquiers, si l’on en croit le parcours de proches collaborateurs provenant de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild, société familiale détenue et présidée par le Baron Benjamin de Rothschild. C’est notamment le cas d’ Emmanuel Macron, aujourd’hui secrétaire général adjoint à l’Elysée, et de Stéphane Israel, directeur de cabinet d’Arnaud Montebourg, le monsieur propre du gouvernement qui souhaitait " concrétiser, réaliser les mesures de démondialisation financière".

Cour extrait de I Télé mettant François Hollande devant ses contradictions

Dans son ouvrage de philosophie politique Le Capital, Karl Marx avait prévenu : " La dette publique autrement dit l’aliénation par l’État, qu’il soit despotique, constitutionnel, ou républicain, marque de son emprunte l’air capitaliste.... Comme par un coup de baguette magique, la dette publique confère à l’argent improductif un talent procréateur qui le transforme en capital, sans qu’il ait besoin de s’exposer au dérangement et aux risques des investisseurs industriels et même des placements usuraires."

A l’heure où les caisses de l’État se creusent en dépit d’une austérité montante - le service de la dette pèse lourd sur les épaules du peuple français - la pompe à aspirer les finances de l’État a été entérinée le 3 janvier 1973, avec la publication au journal officiel des nouveaux statuts de la banque de France.

Durant les trente glorieuses le circuit du trésor alimentait l’État en argent frais pour le financement de grands travaux et l’investissement en recherche et développement industriel ( Airbus, le TGV....). Suite à cette réforme bancaire de 1973, l’épargne des français ne contribuera plus qu’à la marge au bien commun mais servira l’intérêt particulier des banques privées. Le circuit du trésor sera démantelé et la part des bons en compte courant, c’est à dire l’appel au système bancaire sera multiplié par 10 entre 1974 (1,8%) et 1975 (18,49%).

Avec cette hausse des emprunts, les intérêts payés aux marchés et aux banques s’envolent. La charge de la dette française est le second poste du budget mais son service est le 1er depuis des années. Après avoir dépassé la ligne budgétaire de la Défense, de la Santé, le service de la dette dépasse maintenant la ligne budgétaire de l’Éducation Nationale.

D’après l’économiste Michel Santi, cette loi française de 1973 fut par la suite abrogée…mais seulement pour être remplacée en 1992 par le Traité de Maastricht et en 2009 par celui de Lisbonne qui défendaient jalousement la même orthodoxie. A savoir de prévenir toute facilité de découvert ou de crédit consentis par la Banque centrale européenne en faveur de gouvernements, de régions ou de collectivités locales membres de l’Union. Comme nos Etats ne pouvaient plus faire appel à leur banque centrale afin de financer leurs comptes et dépenses publics en cas de besoin, nous sommes donc tous devenus dépendants du système bancaire commercial qui, lui, était bel et bien en mesure de créer des liquidités en privé à partir du néant pour les prêter à nos Etats moyennant intérêts.

N’est-ce pas à Mayer Amshel Rothschild qu’on doit cette citation ? "Donnez moi le contrôle sur la monnaie d’une nation,et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois." C’est encore au grand industriel Henri Ford qu’on doit cette citation complémentaire : " L’unique objectif de ces financiers est le contrôle du monde par la création de dettes inextinguibles".

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Les éditocrates - Mona Chollet, Olivier Cyran, Sébastien Fontenelle, Aude Langelin
Vous les connaissez bien. Leur visage et leur voix vous sont familiers. Ils signent tous les jours un éditorial dans la presse écrite ; ils livrent une chronique chaque matin sur une antenne de radio ; ils occupent les plateaux des grandes - et des petites - chaînes de télévision ; chaque année, voire plusieurs fois par an, leur nouveau livre envahit les tables des librairies. « Ils », ce sont les « éditocrates ». Ils ne sont experts de rien mais ils ont des choses à dire sur (presque) (…)
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"le monde ne se meurt pas, il est en train d’être assassiné et les assassins ont un nom et une adresse"

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