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Les prêtres du chaos

"Ca va prendre du temps de restaurer le chaos ?" George Walker Bush

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Une église intérieure brisée, anéantie par désagrégation, culture d’une foi matérialiste et division…

Le chaos.

Comment parler de réussites de sociétés quand les citoyens sont en guerre contre leurs gouvernants et que le véritable pouvoir est dans les mains des « marchands du temple » ?

L’entourloupette consiste à n’utiliser qu’une partie de votre être pour en faire « votre être » au service « d’humains » qui ne cultivent qu’une part d’eux-mêmes : avoir pour être.

Alors, toute réussite est la somme de LEUR réussite à vous soustraire à votre âme, votre esprit, le petit dieu qui dort en vous.

La division par dons de connaissances ciblées vers la connaissance seule des tricots et des malversations des sociétés fait de l’être humain un rameur sur une galère qui ne va nulle part. Sauf, peut-être, aux banques… Ces îles passagères, frileuses au plus infime tsunami.

C’est la raison pour laquelle tout le monde se sent brisé…

Si trop de gens en puissance ou cherchant cette puissance de conduire, de diriger, de malmener un nombre de gens par l’argent, le pouvoir, l’individualisme exacerbé, toute supposée réussite est anéantie.

Réussite sociale.

Réussite de soi.

Car chacun est une oeuvre à parfaire. Chacun est un brouillon ou un tableau sur lequel les autres peuvent inscrire LEURS LOIS.

Et patiemment ils sculptent votre être comme on écrit en tapant sur un clavier : lettre par lettre, phrase par phrase.

Alors, on devient le petit clavier qui rêve d’être …EUX.

Vous oubliez que vous êtes uniques.

Ils vous coulent, vous cimentent lentement à leur religion destructrice. Destructrice de tout : de l’humain, de la planète, des terres, de l’eau et ils vous chantent la grande et superbe chanson du vert.

Vous recyclez un boulon pendant qu’ils fabriquent un porte-avions.

Et vous y croyez…

Pourtant, vous vous déclarez ouvertement « athée ».

Victoire du diable : il n’a pas besoin de dieux, il désire s’en débarrasser.

Vous vivez alors dans une sorte de Shoah mondialiste, où les compagnies multiples bouffent les travailleurs comme un aspirateur bouffe un nid de fourmis.

Mais vous y croyez…

Mais vous êtes athée…

On vous a disjoints de l’ensemble. Ensemble vous travaillez pour eux, ces gens qui n’ont plus de pays, plus de culture - sauf celle de la culture de l’argent pour l’argent, qu’ils enferment quelque part et qui est totalement inutile.

Le mal vient d’eux…

Mais il vient aussi de vous, de nous, de moi, puisque nous avons soustrait à un contrat social sans trop d’âme…

Et nous prétendons être conscients… En fait, nous sommes lessivés. Notre participation à la vie est réduite à une réunion de machinistes, de soudeurs, de bureaucrates contents d’être descendus de l’arbre.

La solution finale est de détruire la beauté de la différence des humains.

On essaie tout simplement d’enterrer 6 milliards d’humains dans des fosses.

Et nous sommes tous fiers de participer à la construction du bulldozer…

C’est là notre seule force. Et notre illusion…

Du moins, c’est bien ce qu’on voulut les prêtres du chaos.

Peu importe que vous achetiez un Ipad ou un écran à 1080HD.

Les seules images qui sont vraies sont celles qui dorment en vous. Si la réussite technologique n’est pas la réussite de votre être, vous n’avez rien réussi.

C’est de ça qu’on est en train de mourir. Emportant tout ce qui nous nourrit véritablement.

La malbouffe de l’âme et de l’esprit…

L’Occident bouffe du congelé…

Les réformes sociales ne sont là que pour bricoler la brisure des échecs sociaux.

Personne ne vous le dira…

C’est le syndrome du bus : « Avancez en arrière »…

Gaëtan Pelletier, La Vidure

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« Arabesque américaine » : Printemps Arabe ou révolutions colorées fomentées par les USA ?
Ahmed BENSAADA
Souvent évoqué, parfois décrié, mais rarement analysé, le rôle des États Unis dans les révoltes de la rue arabe fait enfin l’objet d’un travail sérieux, rigoureux et fort bien documenté. Arabesque américaine* est l’ouvrage d’Ahmed Bensâada, un chercheur algérien établi à Montréal. Dès les premières lignes, l’auteur annonce la couleur « une chose est évidente : le mode opératoire de ces révoltes a toutes les caractéristiques des révolutions colorées qui ont secoué les pays de l’Est dans (…)
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« Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

Le Comité Central de la Garde Nationale »

Texte de l’affiche apposée avant l’élection de la Commune de Paris, 25 mars 1871.

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