Quand une fois la liberté a explosé dans une âme d’homme, les Dieux ne peuvent plus rien contre cet homme-là .(Sartre)
Science : Étude sur les mouches
Les sons que font les mouches lorsqu’elles copulent augmentent considérablement le risque pour ces insectes de servir de dîner aux chauves-souris, selon une étude publiée mardi dans la revue Current Biology.
Les chercheurs, qui ont étudié une petite communauté de mouches et de chauves-souris dans une étable près de Marburg, en Allemagne, ont constaté que les insectes en train de copuler avaient six fois plus de risque d’être mangés que les mouches posées seules.
« Le sexe tue », a déclaré un des auteurs de l’étude, Stefan Greif, biologiste spécialiste des chauves-souris (Institut allemand Max Planck d’ornithologie). Au moins dans le cas des mouches domestiques, menu préféré d’une colonie de chauves-souris du genre murin de Natterer perchées au plafond de l’étable.
Des études sur 13 nuits en 2001, 2005, 2006 et 2009, n’ont montré aucune attaque de chauve-souris sur une mouche marchant tout simplement au plafond, tandis que 59 attaques ont été enregistrées sur des mouches en train de s’accoupler.
« En moyenne, sur quatre années d’observation, 26% des mouches qui se livraient à la copulation ont été attaquées par les chauves-souris », selon les chercheurs.
Le taux de réussite moyen des attaques était de 59% et dans deux cas seulement, l’une des mouches du couple pris pour cible est parvenue à s’échapper.
« S’attaquer à des mouches en train de copuler offre aux chauves-souris une double portion », ont relevé les chercheurs. Source
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J’ignore si vous êtes aveugles de ce qui cloche dans cette « étude ». Ça ne donne pas envie de continuer de fabriquer des rejetons pour les « pays » en voie de développement.
Pas d’argent pour l’éducation, mais à foison pour la politique. Mais les "curés" de Wall-Street trouvent le moyen de dévaliser la boule bleue.
S’il y a des mouches à étudier, ce sont bien ...elles. Du Krach de 1929, nous sommes passé à la formule hilarante - brillant mot - d’austérité : Pas d’argent pour les pauvres. Mais on en trouve pour étudier les mouches.
Et la vie dans tout ça ?
On nous chante la « guerre obligatoire », la défense des droits de l’Homme, pendant qu’on nous présente des plans d’austérité et que l’on centuple les terroristes, les armes, les guerres, à la vitesse d’un escargot dopé pour les jeux olympiques.
Même le Canada, ce pays riche, se lance dans un plan d’austérité. Lui qui se vantait d’échapper à la « crise mondiale ».
Un grand viol planétaire...
Les régions, telles que La Gaspésie, la Côte-Nord, bondés de travailleurs saisonniers, se font toujours sabrer par le régime d’assurance-emploi. Un ou deux F-35 de moins, et ça « déprauvrirait » les régions...
Non.
On coupe. On taillade. Sans regard humain, ni même de souplesse.
Il y a des aveugles qui nous prennent pour des chiens. Et encore qu’ils ne se laisseront pas guider. Sauf par le siphonnage de la richesse collective.
Les mouches
Les habitants d’Argos savaient tous ce qui allait arriver mais n’ont rien fait pour l’empêcher. Au lieu de les punir, les Dieux leur ont envoyé des mouches pour envahir la cité. Depuis le meurtre, le peuple d’Argos vit dans une atmosphère lourde et permanente de remords, essayant tant bien que mal d’expier leurs péchés. Les mouches, Sartre
Des mouches soumises...
Le déchétarisme
Le déchétarisme (néologisme) ou le glanage alimentaire est le fait de fouiller dans les poubelles des magasins de grande distribution et des restaurants pour en extraire des aliments encore consommables par le déchétarien ou glaneur. ( Wiki)
On peut bien choisir d’être déchétariens, mais il en est qui ne choisissent pas. Cette prétendue austérité nous "convie" a un déchétrarisme déguisé en nous dépouillant de tout réel progrès de la race humaine. Des milliards de nos richesses sont déviées vers quelques uns, de sorte que nous devenons des glaneurs de poubelles, lentement, avec nouveau misérabilisme - non pas seulement alimentaire - mais psychologique. Anxiété, déprime, peur, "dénaturation", tout cela fait partie de la désintégration lente et pénible d’un monde à servitude grandissante : le progrès à reculons. Travailler et souffrir n’est pas un progrès. C’est une désintégration du centrum de la personne humaine. Nous vivons dans une chambre à gaz...
Si les dirigeants des pays sont « volontairement » aveugles, il ne reste qu’à leur arracher les yeux. Car ils ne servent à rien...
Comme disait Shakespeare : « C’est le malheur du temps que les fous guident les aveugles. »
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Le fléau à la J.Edgar Hoover
On se croirait sous un régime mondial à la J.Edgar Hoover.
Communiste.
Terroriste.
Surveillance.
Fouilles.
Et cafouilles...
On ne modifie que l’image, le mot... Nous voilà d’idées et de croyances tatoués.
Le long règne d’un J. Edgar Hoover a prouvé que la chasse aux sorcières est la chasse aux citoyens. Le malade mental, c’était lui... On l’a su plus tard. Mais il avait tout le pouvoir de vous faire croire que c’est chacun d’entre nous. Il avait amassé 1900 pages de renseignements concernant Charlie Chaplin pendant son règne. Lui, qui enfant, se nourrissait d’une soupe de têtes de poissons... Imaginez ce qu’on peut ramasser maintenant avec le nombre multiplié de ces pouvoirés qui ont fabuleuse et brillante une technologie payée de nos impôts et taxes !
Plus ils nous assèchent, plus ils en ramassent pour nous « surveiller ». Payer pour se faire arracher les ailes et ramper pour se nourrir, c’est un peu plus qu’Orwellien. C’est ici.
Pour plagier le mouvement hippie, c’est :
« Hear and Now ». Nous sommes sourds, mais surtout esclave. L’esclave a le droit d’écrire ce qu’il pense, mais pas d’user de liberté.
Sinon...
C’est pas la fonte des glaciers qui va faire de nous des lampions à néo-libéraux. C’est la brûlure des ailes de nos libertés, de nos propres avoirs. Notre prétendu « bien-vivre ».
Nous, les moucherons des grosses mouches qu’on nous a envoyées... Elles sont en train de nous bouffer.
Eux, les grandes langues, qui parlent pour mieux nous avaler...
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Oui, on dira que c’est pour le progrès...
L’idéal de la société occidentale – « bien-être » – s’est dégradé en des choses purement matérielles, de confort et de propriété d’objet. Et bien que ce mot « bien-être » soit très beau, il fallait trouver autre chose. Et quand le président de l’Equateur Rafael Correa a trouvé cette formule de « bien-vivre », reprise ensuite par Evo Morales (le président bolivien, ndlr), elle signifiait un épanouissement humain, non seulement au sein de la société mais aussi de la nature. L’expression « bien vivir » est sans doute plus forte en espagnol qu’en français. Le terme est « actif » dans la langue de Cervantès et passif dans celle de Molière. Mais cette idée est ce qui se rapporte le mieux à la qualité de la vie, à ce que j’appelle la poésie de la vie, l’amour, l’affection, la communion et la joie et donc au qualitatif, que l’on doit opposer au primat du quantitatif et de l’accumulation. Le bien-vivre, la qualité et la poésie de la vie, y compris dans son rythme, sont des choses qui doivent – ensemble – nous guider. C’est pour l’humanité une si belle finalité. Cela implique aussi et simultanément de juguler des choses comme la spéculation internationale Si l’on ne parvient pas à se sauver de ces pieuvres qui nous menacent et dont la force s’accentue, s’accélère, il n’y aura pas de bien-vivre. ( Edgar Morin)
Gaëtan Pelletier
29 juillet 2012
Mise à jour en 2014...