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Les militants qui étaient sur les navires en route pour Gaza refusent de signer l’accord de déportation

Des militants détenus en Israël pour avoir tenté de faire route sur Gaza refusent de signer un accord de déportation, a annoncé dimanche un porte parole du groupe.

Le document stipule qu’ils sont entrés en Israël de leur plein gré et illégalement ce que contestent les passagers des bateaux qui sont emprisonnés a déclaré Huwaida Arraf.

Le refus de signer l’accord qui leur permettrait d’être immédiatement déportés signifie qu’ils vont être obligés de rester en prison pendant 72 heures avant qu’un juge de l’immigration ne contrôle la procédure de déportation a ajouté Arraf.

Le bateau irlandais Saoirse ("liberté") et le bateau canadien Tahrir ("libération") —qui transportaient 27 militants et reporters de neuf nationalités— ont été arraisonnés par les commandos de la marine israélienne dans les eaux internationales au large des côtes de Gaza et emmenés au port israélien de Ashdod vendredi dernier.

Le porte-parole du ministre de l’Intérieur Sabine Hadad a dit samedi que 6 passagers avaient été relâchés et les 21 passagers restants étaient toujours détenus dans une prison de Ramla près de Tel Aviv.

De la prison où il était dimanche Fintan Lane, le coordinateur du bateau irlandais a téléphoné aux organisateurs de l’opération et leur a dit que les forces israéliennes avaient utilisé des jets d’eau à haute pression pour prendre les navires et causé une collision entre les vaisseaux.

Giorgos Klontzas, le capitaine grec du Tahrir qui a été relâché depuis, a dit à la chaîne de télévision grecque Omnia que les forces israéliennes l’avaient menotté brutalement et lui avaient mis les doigts dans les yeux pendant l’interrogatoire.

L’armée israélienne a dit qu’il n’y avait pas eu de blessés pendant l’opération destinée à empêcher les bateaux de se rendre dans la bande de Gaza qui est soumise à un étroit blocus israélien depuis que le Hamas a pris le pouvoir en 2007.

L’armée israélienne maintient un embargo par mer et par terre sur l’enclave côtière de 1,6 millions d’habitants que les organisations considèrent comme "une punition collective" en violation des Conventions de Genève.

Des militants ont fait une tentative d’envergure pour briser le blocus israélien en mai 2010 quand 6 navires menés par le navire turc Marmara ont essayer de rallier Gaza.

Les troupes israéliennes ont pris d’assaut le Marmara et ont tué 9 militants de nationalité turque et causé une crise diplomatique avec Ankara qui a expulsé l’ambassadeur israélien et interrompu ses relations diplomatiques avec Israël.

Au début de l’année, une seconde flottille a essayé d’aller à Gaza mais plusieurs bateaux ont été sabotés dans leur port de départ. Les militants — qui considèrent Israël comme l’auteur de ces sabotages— ont dit que, pour éviter que cela ne se reproduise, ils avaient gardé ce voyage-ci secret jusqu’à moment de prendre la mer à partir d’un port du sud de la Turquie mercredi dernier.

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