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Les militants du bataillon Azov font sauter le bâtiment du théâtre de Mariupol - Ministère de la Défense Russe

Note de LGS : A prendre ou à laisser, pour servir votre droit de savoir :

Auparavant, les réfugiés qui se sont échappés de Mariupol, ont informé que les nazis du bataillon Azov auraient pu prendre des civils en otage dans le bâtiment du théâtre, a précisé le ministère.

MOSCOU, 16 mars/TASS/Des militants du bataillon nationaliste Azov ont fait sauter le bâtiment du théâtre de Marioupol, qu’ils avaient auparavant piégé avec des explosifs, a annoncé mercredi le ministère russe de la Défense.

Le ministère de la Défense a démenti les accusations de Kiev concernant une frappe aérienne sur le bâtiment du théâtre, où des civils auraient pu être pris en otage.

"Pendant la journée du 16 mars, l’aviation russe n’a effectué aucune mission impliquant des frappes sur des cibles terrestres dans les limites de Mariupol. Selon les informations vérifiées, les militants du bataillon nationaliste Azov ont procédé à une nouvelle provocation sanglante en faisant exploser le bâtiment du théâtre truqué", a déclaré le ministère de la Défense.

"Auparavant, les réfugiés qui ont fui Mariupol, ont informé que les nazis du bataillon Azov auraient pu prendre des civils en otage dans le bâtiment du théâtre, en utilisant les étages supérieurs comme emplacements", a ajouté le ministère.

Le ministère a également déclaré que, "compte tenu du danger potentiel pour les civils, et compte tenu de la provocation du 9 mars avec l’hôpital numéro 3 de Mariupol, le bâtiment du théâtre n’a jamais été considéré comme une cible de frappe."

Les forces de la milice populaire de la République populaire de Donetsk (RPD) ont encerclé Marioupol le 1er mars et combattent actuellement pour libérer la ville. Malgré les accords entre Moscou et Kiev sur les couloirs humanitaires, les bataillons nationalistes empêchent les habitants de quitter Marioupol, les menaçant de leurs armes. Néanmoins, plusieurs milliers de personnes ont réussi à s’échapper de la ville. La ville connaît actuellement une situation humanitaire difficile : il n’y a pas d’eau, d’électricité, de gaz, d’approvisionnement en nourriture.

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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

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Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

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