Les responsabilités que portent les pays occidentaux dans cette situation leur créent des devoirs de réparation.
Les mêmes « pays d’Europe à la recherche de pétrole, de matière première, de terres agricoles, de main d’œuvre bon marché, de nouveaux débouchés… » ? Dans une sorte de complexe du pompier pyromane ?
[Les exploiteurs] qui pillent là-bas et licencient ici, c’est ensemble que tous les invisibles ont tout intérêt à les combattre !
Oui, comment ? On se réuni sur une place, et au bout d’un moment on élit parmi nous, dans un magnifique effet Janis, ceux qui semblent le mieux pouvoir porter notre action, puis on les regarde se faire corrompre petit à petit par le système ? Ou alors on monte un parti politique qui nous dira ne pas être mandaté pour défendre nos intérêts, demandera un referendum pour faire le contraire de notre volonté ? Ou bien on se met en rang ordonné derrière nos syndicats en attendant qu’ils nous disent de ne pas lancer de générale illimité parce que ce n’est pas un moyen de lutte efficace ? Ou on se contente de gueuler devant la TV ou en écrivant un article ou un commentaire sur LGS ?
Ou, peut être, nous utilisons les outils à notre disposition pour déterminer démocratiquement ce qu’il y a lieu de faire ? Prendrons nous le temps d’analyser au préalable les limites d’un système démocratique pour tenter d’y pallier ?
Est-ce qu’un jour on va arrêter de palabrer pour enfin penser et faire ce qu’il y a à faire ?