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Les fascistes ont déjà pris date pour leur "grève générale"

AKN-Agencia Kanaria de Noticias

Grèves continues et luttes quasi-insurrectionnelles au Venezuela. Le patronat, renforcé par une décision de justice récente (quoique abhérante, puisque les juges ont argué de l’abdsence de coup d’état pour en libérer les meneurs ) tente de reprendre la main. Le peuple résiste encore.

La Confédération (fasciste) des Travailleurs du Venezuela (CVT) prévoit de déclarer sa grève générale le 7 octobre prochain pour que cela coincide avec la fin de la chaîne de manifestations organisées dans les villes du pays par une autre bande de fascistes, la Cordination Démocratique.

La centrale "ouvrière" fait savoir qu’elle occupera les rues pour potester contre le lot de mesure économiques, compte tenu de l’absence de conflits contractuels qui pourraient favoriser le développement d’une paralysation des travailleurs à l’échelon national. Une provocation de plus.

De même ces "ouvriers" exigent la réalisation d’un referendum consultatif pour forcer la sortie du Président Hugo Chávez Frà­as de Miraflores ainsi que la réforme des pouvoirs publics. le même type d’appel que lors du 11 avril [1].

Les dettes que les préfectures et les mairies ont à l’égard des travailleurs représentent le seul argument des fascistes de CTV pour appeler à une mobilisation nationale.

Malgré tout, l’Executif vénézuelien envisage d’assigner des recours pour le réglement de ces passifs par le biais de la réforme de la loi du Fond d’Investissment pour la Stabilisation Macroéconomique.

L’annonce de la grève générale sera faite dans le cadre de ce qui se veut une grande manifestation, appelée "El Caracazo", dans la capitale , à l’occasion de la fin de la campagne de provocations et en attente des chiffres de cette mobilisation. Elle dépendra du nombre de personnes que les fascistes pourront tuer ce jour là et dont ils pourront attribuer à nouveau la mort au gouvernement.

Le nom choisi pour la manifestation par ses organisations est en soi une charge politique contre Hugo Chavez, tant il rappelle les faits du 27 février 1989[A cette date a eu lieu au Venezuela une explosion sociale qui fit de nombreux morts et blessés. Carlos Andrés Pérez était alors président du Venezuela. La réaction fut générée par un ensemble de mesures prises par le nouveau gouvernement dont la libération des taux d’interêt et, la veille, l’entrée en vigueur de nouveaux tarifs pour l’essence qui a entraîné l’augmentation des prix des transports publics.]]

Les meneurs du coup d’état envisagent de réaliser l’acte ultime de cette campagne de provocation continue avant l’annonce de la grève générale du 28 septembre prochain à San Cristobal.

Le fascite qui préside Fedecámaras [2] Carlos Fernández a annoncé qu’à l’occasion de la 58éme Assemblée annuelle les entrepreneurs décideront de leur participation à la grève générale, comme au temps d’El Carazco.

L’assemblée patronale aura lieu du 3 au 5 octobre et on estime que l’accord entre toutes les coordinations qui composent la Coordianation (réactionnaire) Démocratique sera réalisé avant le 7 octobre.

Les CeTeVistes tentent de dissimuler sous le paravent de la "grève civique" les véritables actions envisagées (...) De plus ils font savoir qu’ils veulent "réediter les actions conflictuelles réalizées au mois d’Avril passé. Ils espèret que la "grève civique", qui est prévue pour durer 24 heures se convertira en une grève générale contre le Venezuela et l’immense majorité du peuple vénézuelien. [3]

Almudena del campo (traduction)

Article original sur Apporea : Los fascistas ya tienen fecha para su "huelga general"


[1A la date du 1er coup d’état mené par le chef de l’organisation patronale du Venezuela. Note de la traductrice

[2l’organisation patronale locale . N.d.T.

[3A titre d’informations suplémentaires :

 Le vendredi 28 septembre a vu la création du Syndicat National Unitaire des Professions de l’Education (sinafrum) qui regroupe des dizaines de syndicats du pays et apparaît comme une alternative aux sept fédérations qui jusqu’à présent ont monopolisé le secteur.

Eduardo Piñate qui est aussi Coordinateur des Forces Bolivariennes des professions de l’Education explique : "en ce moment il n’est pas possible d’unifier ces 7 fédérations qui se sont converties en un instrument de la conspiration en faveur d’un coup d’état au Vénézuela et contre le processus de changement qui se développe ici. Nous avons besoin de construire un outil syndical qui soit réellement l’expression des travailleurs du secteur éducatif et qui en plus constitue un contrepoint à la politique et la pratique syndicale de cette fédération. (...)

Tous les Vénézueliens et ceci comprend les travailleurs, et particulièrement ceux du secteur éducatif, sont en marche. S’ils [les partisans du coup d’état] veulent rééditer un nouveau 11 avril, nous serons prêt à leur répondre par un autre 13 avril d’unité civile et militaire, d’unité du peuple, des travailleurs et des ses FAN (...) [il a aussi prévenu que le nouveau syndicat n’est pas soumis à des interêts partisans pas plus qu’à ceux du gouvernement]

Mais soyons clair, la CTV ne peut appeler à une grève parce qu’elle n’en a pas les moyens, elle n’a pas de muscle syndical qui lui permettrait de le faire. Si Fedecámaras convoque une nouvelle grève, un lock out patronal, les travailleurs vont prendre possession des entreprises et nous maintiendrons la production."

 29 septembre : Le Syndicat Unitaire des Transports du District Metroplitain (Sutradimeca), qui regroupe la totalité des unités de transports urbaines et suburbaines des municipalités de Libertador, Chacao, Sucre, El Hatillo y Baruta, ne participera pas à l’éventuelle grève nationale que convoque le CVT et Fédécamaras.

C’est ce qu’a affirmé à Venpres Reinaldo Ponce, "parce qu’il considère que cette grève est avant tout politique".

 30 septembre : les travailleurs du pétrole ne feront pas grève le 10
octobre. Des dirigeants de Asociación Nacional Petroleros por Venezuela (Asopetroleros) assurent que l’immense majorité de Pdvsa ne se soumettra pas à la grève convoquée par CTV et d’autres organisations.

Helena Pino Blanca, presidente de Asopetrol, Capà­tulo Metropolitano - l’organisation compte 8 sections dit qu’à Pdvsa "il n’existe pas de raisons logiques et objectives pour que les travailleurs de l’entreprise nationale participent à la grève convoquée par les secteurs de l’opposition.

 1er Octobre : Le président Chavez va accompagner une marche organisée par des organisations d’agriculteurs le 11 octobre prochain. la manifestation a pour but de protester contre le lynchage de plus de 50 paysans de Sur del Lago réalisé par les groupes militaires et leurs sicaires.

Pedro Penso, dirigeant de la Coordinadora Agraria Nacional "Ezequiel Zamora", assure que la mobilisation a pour objectif de refuser l’état d’insécurité et l’absence de protection juridique dans laquelle se trouvent les paysans.

"Nous exigeons que les coupables soient trouvés et que soit rétablie la légalité de la justice agraire, parce que nous avons un dette trés importante à l’égard du mouvement paysan.

Au ministère de l’interieur on a enregistré la plainte contre Fedecámaras, Fedenagas et quelques gouverneurs et maires qui semblent mettre en place des actions contre le mouvement des paysans du pays afin d’éviter l’application de la Ley de Tierras y la de Pesca [la loi sur les terres et la pêche].

Que Viven los Bolivarianos !(N.D.T.)


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