’’ Sa révolution, ils essayeront de la miner en inoculant la corruption, l’impunité, le crime, les paramilitaires, la spéculation économique, le désapprovisionnement alimentaire et d’autres produits, en mettant en exergue la guerre médiatique de quatrième génération ’’, dit le texte publié ce vendredi.
Le chancelier nommé par les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), Rodrigo Granda, et le commandant partisan Jesus Santrich, ont dénoncé le fait que l’impérialisme américain cherchera tôt ou tard à assassiner le président vénézuélien, Hugo Chavez, devant l’impossibilité de le démolir au moyen de fausses accusations et de plans déstabilisateurs.
« La menace la plus évidente se situe sans doute dans le climat qui entoure le Vénézuéla dont le territoire continuera à être harcelé de diverses manières avec une infinité de justifications », affirment t-ils dans un nouveau texte publié ce vendredi par l’Agence Bolivarienne de Presse.
Les chefs partisans ont souligné que l’empire des Etats-Unis essayera, à tout prix, de démolir le Gouvernement du président vénézuélien avec des accusations du type « violation des droits humains, qu’il s’agit d’une plate-forme de la drogue et du narcotrafic , que c’est un pays qui soutient le terrorisme international ».
« Sa révolution, ils essayeront de la miner en inoculant la corruption, l’impunité, le crime, en y pénétrant le paramilitarisme, le désapprovisionnement alimentaire et d’autres produits, en mettant en exergue la guerre médiatique de quatrième génération , etc. etc. », souligne le document.
« Jusqu’à ce que tôt ou tard vienne l’agression directe s’il n’a pas été possible de démolir son gouvernement révolutionnaire (...) », alerte le texte intitulé « Pour Raúl Reyes, pour nos morts, pas une minute de silence », où ils rendent un nouvel hommage au porte-parole des FARC, assassiné en mars dernier pendant l’attaque colombienne en sol équatorien qui a soulevé une crise régionale.
« Les choses sont ainsi soulignent t-ils et cette agression ne dépend pas du fait que l’on ait ou non des affinités politiques avec les FARC. Il s’agit d’un plan de déploiement en liaison avec le déroulement du Plan Colombie et du Plan Patriote dans le but de détruire ce rêve d’unité bolivarienne si préjudiciable pour eux ; le projet du général Libertador (Simon Bolivar) ».
« L’ordinateur des mensonges »
Granda et Santrich ont assuré qu’un exemple clair de cela est l’ordinateur que le gouvernement du président à lvaro Uribe dit avoir trouvé dans le campement où est mort Raúl Reyes, duquel ils ont hypothétiquement sorti des informations de liens entre les FARC et le Vénézuéla et l’Équateur d’autre part.
« Cette stratégie perverse est déjà plus évidente quand elle a sorti de son chapeau de magicien sombre le roman sinistre de l’ordinateur des mensonges, hypothétiquement trouvé dans la scène dévastée où ont été assassinés Reyes, ses guérilleros et des personnes qui visitaient les lieux », disent t-ils en allusion aux civils morts lors de l’attaque colombienne où ont péri quatre étudiants mexicains et un serrurier équatorien.
« En principe les agresseurs ont été excusés par le Président Correa alors qu’il n’avait pas encore de nouvelles éclairantes des événements, ne levait pas sa voix pour la violation territoriale ; mais quand face au mensonge concernant la violation de la souveraineté équatorienne par les troupes fascistes d’Uribe Vélez il s’est indigné, l’ordinateur et ses essais documentaires ont commencé à le salir concernant la supposée alliance Equateur-Guérilla », fustige le document.
« La même chose ou pire même s’est produit, quand le Président vénézuélien Hugo Chavez avec respect s’interrogea sur l’agression en Équateur et pris des mesures préventives en ce qui concerne le régime guerrier colombien vis à vis du Vénézuéla, c’est alors que dans l’ordinateur magique apparaît l’affaire scabreuse et peu probable d’une l’alliance guérilla-Vénézuéla pour renverser Uribe, et fait irruption immédiatement les menaces et le discours d’intimidation des Etats-Unis dans la bouche du faucon George Bush », ajoute t-ils.
« Il est évident que tout était prémédité par Washington et son chien d’Uribe embrigadé pour produire la crise et inculper tout ceux qui lèverai la voix contre lui en opposition à l’attitude guerrière du gouvernement laquais de colombie », dit la note dans laquelle on assure que ces accusations cherchent à « intimider avec des chantages aux gouvernements du monde pour qu’ils choisissent de ne pas contribuer à trouver des solutions au problème du conflit colombien ».
« Nous ne serions pas surpris qu’ils accusent de collaboration avec le terrorisme des pays comme le Vénézuéla, l’Équateur, le Nicaragua et tout autre qui montrerait la tête pour chercher une sortie pacifique au conflit colombien », concluent Granda et Santrich.
TeleSUR - Abp/n - MC