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Le jour paraît à l’horizon

Tout est parti du dernier article de mes confrères Léon et Paulette qui citent Jean-François Trans, alias François Hollande, dans "La gauche bouge" Lattès 1985.

Le lecteur qui aura eu la patience de lire les citations de l’ouvrage avant de se retrouver ici, et puis tiens ! les voici :

La gauche n’est « … plus d’abord un projet économique… mais un système de valeurs. Ce n’est plus une façon de produire mais une manière d’être ... Ce n’est pas par calcul ou par malignité que la gauche a accepté de laisser fermer les entreprises ou d’entamer le pouvoir d’achat des Français. C’est par lucidité. Refuser ces évolutions et ç’en aurait été fait de la perspective d’une gestion régulière du pays par la gauche... Quant au repli sur la sphère privée, faut-il s’en plaindre ? Quelle place accorder à l’individu dans les vingt prochaines années… Voilà le seul enjeu. La deuxième piste est plus évidente encore : la lutte contre le chômage exige une extension massive du travail à temps partiel ... La droite sera jugée sur un autre terrain que celui de l’emploi et de la sécurité : celui des moeurs... »

... avec un léger vertige peut-être, doit savoir ceci qui fut écrit par l’universitaire Fernand Bloch-Ladurie :

« Lamotte a eu une influence décisive sur la formation intellectuelle et politique de François Hollande. Il suffit, en particulier, de lire le premier ouvrage publié par ce dernier. Intitulé La Gauche bouge, il est écrit sous le pseudonyme de Jean-François TRANS, et est paru chez Lattès en 1985. Or, cet ouvrage, qui est un véritable manifeste pour une gauche qui bouge, est pratiquement un copier-coller du très fameux Collectivisme. Vers un nouveau contrat social de Lamotte, paru dix ans plus tôt, en 1975. Du reste, Georges-Guy Lamotte m’en avait montré un exemplaire dédicacé où la main hésitante de F. Hollande avait écrit « merci ». Quel plus belle reconnaissance de paternité pourrait-on imaginer ? »
http://lactualiteselonblochladurie....

Et pour éclairer le tout, le lecteur doit aussi se reporter à Marianne :

« Georges-Guy Lamotte n’a jamais existé. Pas plus que l’auteur de sa biographie, le fameux Fernand Bloch-Ladurie prétendument universitaire de renom. Ces deux personnages aussi vils l’un que l’autre sont tous droits sortis de l’imagination de Joël Chandelier, historien pour de vrai, Matthieu Niango, authentique philosophe, et Emmanuel Martin, sociologue de son état. C’est à eux que l’on doit cette fausse biographie hallucinée d’un politicien véreux, usurpateur, menteur et enclin à la pédophilie. »

http://www.marianne.net/Georges-Guy...

Éclairer le tout... en réalité pas vraiment car l’ouvrage La gauche bouge, lui, ne prétendait pas au canular.

Les développements politiques actuels se font fort de le démontrer... par l’absurde.

Il leur aura fallu la casserole du Cahuzac pour s’apercevoir avec dix mois de retard du chiffre effarant de l’évasion fiscale.

Par contre, aussitôt élus, ils ont fait preuve de beaucoup de lucidité et de courage pour entreprendre sur le champ d’appauvrir la population travailleuse.

Et quand ils débattent aujourd’hui à l’Assemblée nationale et promettent la République vertueuse avec leur grand souci d’honnêteté et de transparence, ils votent dans le même temps l’ANI pré-écrit par le MEDEF.

Beaucoup se sont indignés de la faiblesse de l’expression : Il faut un grand coup de balai, venue après qu’il eût pourtant été bien précisé d’en haut qu’un Ministre ne peut pas être un salopard.

Effectivement, ce n’est pas du balai qu’il faut leur appliquer, c’est la pompe à m...

Pour citer le poète : « La rose a les épines, toi m...tu n’en n’as pas ! »

Et si l’on désire approfondir la question, il est souhaitable de ne pas négliger et de méditer ce qu’a de profond le célèbre chant révolutionnaire :

La pompe à m... http://www.cdsdg.com/pompe-merde.html

Quant à la citation, elle est puisée dans l’Anthologie de la poésie de Lagarde :
http://www.remede.org/documents/article632.html

URL de cet article 20105
   
Harald Welzer : Les Guerres du climat. Pourquoi on tue au XXIe siècle
Bernard GENSANE
Il s’agit là d’un ouvrage aussi important que passionnant. Les conclusions politiques laissent parfois un peu à désirer, mais la démarche sociologique est de premier plan. Et puis, disposer d’un point de vue d’outre-Rhin, en la matière, permet de réfléchir à partir d’autres référents, d’autres hiérarchies aussi. Ce livre répond brillamment à la question cruciale : pourquoi fait-on la guerre aujourd’hui, et qui la fait ? L’auteur articule, de manière puissante et subtile, les questions (…)
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Bertolt Brecht

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