En 2007, Marie-George Buffet avait obtenu 1,94% des voix.
Fin 2011, Jean-Luc Mélenchon n’était crédité que de 5% à 8% des intentions de vote.
En février 2012 : « Jean-Luc Mélenchon vise un score à deux chiffres » (dixit bien des médias dubitatifs).
Puis, il y a eu, dans la gauche de gauche, des espoirs fous qui masquent une réalité historique objective : le Front de gauche, en 3 ans, est devenu une force politique par son score (plus de 11 %) ses gains en voix et en pourcentage au fil des élections, les thèmes qu’il a imposés, sa détermination (« Résistance, résistance ! »), la diversification de ses soutiens (en âge, catégorie sociale…), son éthique, etc.
Reste que les principaux « marqueurs de gauche » ayant été enterrés depuis des décennies, ceux de la droite extrême ont proliféré, alimentés par les discours de l’UMP sous l’oeil complaisant des médias et dans le silence du PS.
Les démocrates sont anéantis par la jubilation du FN qui s’installe en troisième place malgré la mauvaise campagne récitative de sa candidate qui ne connaissait pas ses dossiers, ne remplissait pas les salles, mais clouait (au culot) le bec des journalistes dilettantes qui l’ont laissé pérorer.
Puis, on a vu promptement l’UMP lui lécher la main.
Puis, on a vu le PS louer J-L. Mélenchon après l’avoir accablé, mais sans reprendre son flambeau anti-lépéniste.
Le grand perdant de cette élection est le futur des enfants de ce pays.
A moins que le peuple, parfois imprévisible...
LGS
NB. (Sans aucun rapport, bien sûr). Les trois candidats favoris des électeurs d’Oradour-Sur-Glane le 22 avril sont, dans l’ordre : François Hollande, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen.
ats