La situation montre aussi qu’il n’y a aucune pénurie de fric, mais uniquement des priorités pour l’attribuer, d’abord à la finance puis aux actionnaires.
La santé, l’éducation nationale, la formation professionnelle (la vraie, pas les stages bidons qui ne mènent nulle part), les services publics, l’armée (parce qu’il en faut bien une, hélas), la Justice, l’état honteux des prisons, tout cela peut attendre.
Mieux, il faut que tout se casse la gueule pour offrir ce marché juteux aux intérêts privés et gaver davantage les actionnaires : ainsi, la boucle sera bouclée.
Quand à l’évasion des capitaux, hyper facilitée par la réglementation européenne, comme si elle avait été conçue pour, n’en parlons même pas.