Wall-Street en action. Et derrière, la CIA...
Et la façade du Yes we can en black et noir.
La Terre est gobée cerveau par cerveau, lopins par lopins, et de petits bonhommes verts en font leur job.
On a tous une toute petite pomme dans la tête. Le monde a évolué, mais pas l’humain. Servile, serviteur, mollusques... Les pêcheurs ont de gros bateaux qu’ils se paient de nos sueurs.
C’est quasiment triste de voir des politiciens, la bouche bavant de jérémiades, prétendre que casser une vitrine dans un monde de soi-disant démocratie "propre", qui s’arme pour aller implanter d’autres démocraties "propres", et qui dans son "propre" univers, cultive et entretien des Al Capone en habit de moines blancs.
Zip !
Je pense qu’on en a manqué un bout...
Un monde qui crée des crises monétaires, qui grugent les avoirs des peuples, un peuple à valeur marchande pour satisfaire des actionnaires qui veulent leur 10% de rendement, un monde qui déménage ses compagnies là où la main-d’oeuvre est la moins chère...
Un monde "propre", sans "violence".
Ah !
Quand le monde du travaille détrousse les fonds de pension des travailleurs, quand les gouvernements livrent aux entreprises privées les biens "collectifs",
... qu’est-ce qu’une vitre ?
Que vont faire les citoyens ? Marcher en chantant l’Hymne à la joie, avec des pompons fabriqués en Chine, des gugusses des magasins à 1$ ?
Quand l’industrie de la construction est devenue l’industrie de la démolition des pays, que faut-il faire ? Se dessiner des marteaux dans le front ?
Quand on veut manifester masqués, et que l’on veut établir une loi défendant ce geste dans une société ou le gouvernement lui-même est un gros masque, que faire ?
Se faire photographier par une série d’oeufs policiers au service d’un État vicieux qui les paient de nos propres impôts ?
Une vitre cassée, de la violence ? Une auto renversée, de la violence ?
Envoyer ses enfants de 20 ans à la guerre, n’est-ce pas là de la violence ?
Bientôt, dans cet état policier, - et ceci concerne tous les États - il faudra parler à la hauteur d’une corde de violoncelle. Défendu de parler violon ou guitare à distorsion.Niet ! Ce sera de la violence. Car la définition de la violence appartient maintenant à l’État. C’est lui qui engage des gangrenés de la fibre cervicale pour définir ce qu’est la violence. Ces empesés, avec une tige dans le dos, le nez retroussé, cultivés à la miette de pain des livres, dictateurs des "signifiants"...
Et voilà notre personnage secondaire de Premier Ministre enfiler sa pensée dans les bas des United-States of America. On écarte Cuba...
Et les étudiants du Québec doivent marcher là où on leur dit de marcher... Les travailleurs aussi. Ils prendront leur "trou" et les investisseurs leur 10%. Telle est la "loi".
Plat des USA, ou plat du Canada, ou plat du Québec, ou plat de la France. Tout est plat. Les cerveaux sont maintenant du caviar pour la gente bourgeoise... Et sa progénitures de poissons congelés aux savoirs des universités.
Les "bien-pensants".
Ils frissonnent à une vitre cassée...
Sais pas si vous savez lire dans la "gestuelle"... N’écoutez pas les "nouvelles", regardez-les... On dirait des morues qui ont passé 6 mois hors de l’eau...
C’est la vie, ça ?
Les pays sont maintenant devenus des assiettes, et nous sommes les plats.
Ne soyons pas trop violents... Laissons-nous nous faire violer. Après tout, pour avoir du caviar, j’imagine qu’il faut bien ouvrir à coups de couteau le ventre du poisson.
Je sens un ti coulis...
Gaëtan Pelletier, La vidure