Comment faire en sorte qu’ Orwell, Galeano et d’autres soient "au programme" des cours de français dans nos collèges, eux qui n’ont pas écrit en français ?
En sortant du bac, notre jeunesse, si elle a entendu parler de notre Hugo à nous, Victor, ce qui est déjà bien, n’a jamais entendu parler à l’école d’Orwell ou de Galeano.
En ce qui concerne Orwel, si cette jeunesse a la chance d’avoir un aîné lecteur dans son entourage, et qu’elle est curieuse, il lui expliquera qui est "Big Brother", ce qu’est la "novlangue" et pourquoi il y a tant de références à 1984 en ce moment. Il lui achètera même le livre, s’il le désire, afin de ne pas mourir idiot.
Mais en ce qui concerne Galeano... qu’il continue à s’époumoner en espagnol, car les lecteurs de ses livres en français sont peu nombreux. Même s’il a, dans "l’école du monde à l’envers" en particulier, mis à jour les nombreux mécanismes manipulatoires très actuels qui nous font un "monde à l’envers", que nous croyons souvent à l’endroit, que la population croit à l’endroit même s’il comporte des "conflits" ou des "crises", et qui n’existaient pas du temps d’Orwell.
Cependant, ce n’est pas en vain qu’Eduardo Galeano, Uruguayen, est beaucoup lu - et publié - en espagnol dans les pays hispanophones, on dirait... Car sa notoriété et son influence y sont grandes.
C’est à se demander ce que fait la France, qui a la réputation d’être à l’affut de toute nouveauté culturelle. Il est âgé, maintenant ! Et la TV française devrait se dépêcher de l’inviter, avec un traducteur si besoin, car BHL, lui, peut attendre !
- ben quoi, j’ai dit une bêtise ?