« Le 20 mars de l’année 2003, les forces aériennes irakiennes ont bombardé les États-Unis d’Amérique. Dans le sillage de ces bombardements, les troupes irakiennes ont envahi le territoire US. Il y a eu des dommages collatéraux. Beaucoup de civils, la plupart des femmes et des enfants, ont été tués ou mutilés. La guerre était inévitable. La sécurité de l’Irak et de toute l’humanité était menacée par les armes de destruction massive amassées dans les arsenaux US. Il n’y avait aucun fondement, par contre, derrière les rumeurs insidieuses qui suggéraient que l’Irak avait l’intention de garder tout le pétrole de l’Alaska »....
A l’époque victorienne, on ne pouvait pas parler de pantalons en présence d’une femme.
Eduardo Galeano est un célèbre écrivain et journaliste uruguayen. Arrêté, exilé, menacé par des « escadrons de la mort », il a vécu en Europe avant de retourner en Uruguay en 1985.
Son oeuvre la plus connue, « Les veines ouvertes de l’Amérique latine » (1), est un acte d’accusation contre l’exploitation de l’Amérique latine par les puissances étrangères depuis le XVe siècle. Chavez avait publiquement offert ce livre à Obama lors du sommet des Amériques, à Trinidad-et-Tobago en avril 2009, ce qui avait relancé les ventes un peu partout dans le monde.
Eduardo Galeano écrit des chroniques régulières dans des magazines états-uniens et anglais.
Le court article ci-dessous est le 19ème que Le grand Soir s’honore de publier de cet auteur.
LGS
Cette réflexion d’Eduardo Galeano, écrivain et journaliste Urugayen, auteur traduit en français de « Les veines ouvertes de l’Amérique Latine », est parue le vendredi 16 janvier 2009 dans le quotidien uruguayen Brecha.
L’auteur et l’intellectuel uruguayen fait l’éloge d’une redécouverte latino-americaine qui cherche récupérer la dignité et la diversité (NDT : Galeano est l’auteur du livre culte "Les veines ouvertes de l’Amérique Latine")
L’auteur et le journaliste uruguayen Eduardo Galeano consacré il y a presque 40 ans avec le livre "Les veines ouvertes de l’Amérique latine", l’oeuvre que le président vénézuélien, Hugo Chavez, a choisie de donner à son homologue américain , Barack Obama. Mais la fascination que Galeano éveille subsiste jusqu’à aujourd’hui. Un témoignage quotidien de cette admiration : pendant l’entrevue, qui s’est déroulée dans un café de Buenos Aires, un homme s’est approché avec discrétion avec sa fille et il s’est assis à une table proche pour pouvoir l’écouter. Son dernier livre "Miroirs", parle d’un monde contradictoire qui a de la peur de se voir, et de se reconnaitre.