L’agence de presse palestinienne Ma’an rapportait mercredi dernier, que le Dr Hanna Issa, un expert en droit international, a confirmé que les enfants palestiniens font partie des enfants qui souffrent le plus au monde.
Leur calvaire a commencé en 1948 et dure jusqu’à ce jour et Israël en est responsable. Des milliers d’enfants ont été déportés et ont perdu leur maison sans avoir commis la moindre faute et erreur, affirme Issa.
Selon lui, à cela s’ajoute l’occupation israélienne elle-même qui a aussi causé beaucoup de tort à tous les Palestiniens au cours des dernières dizaines d’années et qui dure toujours ; cette occupation viole leurs droits et a entraîné la mort de dizaines de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants.
Le Dr Issa montre que les enfants palestiniens ont été les victimes de l’armée israélienne pendant l’Intifada al-Aqsa durant laquelle plus de 1000 enfants de moins de 18 ans ont été tués et plus de 10 000 ont été blessés et des milliers souffrent toujours de traumas psychologiques suite aux scènes horribles dont ils ont été les témoins à l’époque.
Plus de 3000 enfants ont été kidnappés par l’armée israélienne ; beaucoup d’entre eux sont toujours détenus dans des prisons israéliennes et des centres de détention où ils subissent toutes sortes d’abus et sont soumis à de mauvaises conditions de vie qui bafouent leurs droits humains les plus élémentaires.
Les violations d’Israël contre les enfants palestiniens contreviennent au droit des enfants de recevoir une éducation et à leur droit de recevoir les soins du corps et de l’esprit appropriés.
Ces violations continuelles montrent qu’aucun pays signataire des traités et chartes des droits de l’Homme n’a fait quoi que ce soit pour empêcher le pays violateur de bafouer les droits humains élémentaires de ces enfants.
Le Dr Issa demande à la communauté internationale d’exercer une pression sur le gouvernement israélien pour qu’il respecte le droit international qui exige le respect des droits garantis par la communauté internationale aux enfants palestiniens.
Pour consulter l’original : http://www.imemc.org/article/59772
Traduction : D. Muselet