
La congressiste colombienne, Piedad Cordoba, a affirmé ce mardi que reconstituer la confiance avec les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) pour chercher des rapprochements sur le sujet des otages « est une tâche complexe ».
EN se référant à la mission médicale envoyée par Paris, pour s’occuper de l’otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, Cordoba a indiqué que les difficultés pour contacter la guérilla - particulièrement après le décès du numéro deux Raúl Reyes dans une attaque colombienne en Équateur rendent peu probable son succès.
« Je pense que le gouvernement français fait tout le nécessaire pour obtenir la liberté d’Ingrid, mais si on ne parle pas avec les FARC, il est impossible qu’il existe la possibilité de penser à une mission médicale humanitaire, non seulement pour elle mais pour les autres, suite aux risques et à tout ce qui s’est passé », a t-elle indiqué.
Cordoba a aussi assuré qu’au moment du meurtre de Reyes le 1 mars, le processus pour la libération de Betancourt, était avancé.
« Les français parlaient avec Raúl et nous savions, eux et nous, que le processus allait véritablement de l’avant », a déclaré Cordoba qui considére que si on avait pu maintenir ce rapprochement « aujourd’hui nous pourrions avoir les coordonnées (pour la récupérer), au lieu d’avoir un avion (français) parqué » à Bogota avec une mission médicale en attente de pouvoir s’occuper de l’otage franco-colombienne.
Cordoba, qui entre août et novembre dernier a négocié avec les FARC à propos des otages avec le président du Vénézuéla, Hugo Chavez, suite à la demande de Bogota, a considéré que penser que quelqu’un puisse reprendre maintenant contact avec les FARC, lui paraissait « assez difficile. La communication est rompue ».
TeleSUR - Caracol/AV