Les origines de nos pensées
Depuis le début de l’histoire de l’humanité, la nature s’est présentée comme l’élément fondamental dans l’évolution des différentes sociétés des hommes. Au fur et à mesure des siècles qui se succédaient, les hommes se développaient, évoluaient, en lien avec ce qu’offrait la nature. Le cerveau des hommes est une partie de la nature, c’est-à-dire que notre cerveau est l’organe pensant de la matière en mouvement. Il s’ensuit que les capacités intellectuels, les connaissances, ainsi que leurs développements, sont liés à la nature.
La nature avait créé les dinosaures mais, via le feu ou le froid, elle en avait « décidé » autrement. La nature aller offrir à certaines espèces terrestres sa protection, et c’est ainsi que ces espèces pouvaient se développait. Le cerveau est le produit très élevé de la matière en mouvement permanent. Il s’ensuit que les produits de nos pensées, c’est-à-dire les idées, sont en conformités avec la matière, la nature qui en sont les origines.
Les capacités de nos cerveaux sont donc en cohérence avec le développement de la nature : le cerveau et ses capacités sont les reflets du degré de développement de la nature. Le cerveau des dinosaures n’avait pas beaucoup de capacité, car la nature était au commencement de son existence. Mais la nature, c’est-à-dire la matière se meut dans un processus ininterrompu, c’est-à-dire que la réalité objective est une transition, un devenir.
La nature balayait donc les dinosaures en les « chassant » par ces forces des cieux. Ensuite, apparaissait le cerveau des hommes qui était le fruit d’un très long processus de développement de la nature qui n’allait pas se terminer et se pérenniserait à travers les siècles. Le cerveau de Cro-Magnon n’est pas le cerveau de l’homo Sapiens, comme la nature qui est aussi différente : une égalité parfaite dans un développement universel.
Dans le même temps que se développait l’homme, en cohérence avec le développement de la nature, les conditions d’existences matérielles de l’homme changeaient aussi. Les hommes travaillent la matière et produisent ainsi des produits, afin de satisfaire des besoins naturels : le travail est un relais entre la matière et l’homme. Mais dans cette production de leurs existences, les hommes cherchent alors a amélioré leurs conditions matérielles d’existences, ils veulent améliorer la vie sociale. En modifiant leurs conditions d’existences matérielles, ils modifient leurs pensées. En modifiant ainsi leurs pensées, ils modifient la vie sociale, et c’est-à-dire qu’ils modifient les sociétés et les font évoluer. On a donc une société qui se développe, les hommes modifiant la vie sociale de cette société. La force de travail est un relais entre la matière et l’homme. Partant de là, les hommes, de par leurs forces de travail, modifient la matière et créé ainsi des produits nécessaires à leurs existences (vêtements, bois de chauffage, nourriture, etc.). Ces produits sont intégrés dans ce qu’on appelle la vie sociale, c’est-à-dire un type de société dans laquelle les hommes évoluent. Les hommes sont les produits de la nature (leur cerveau pour être plus précis), de cette nature qui est dans un processus ininterrompu de devenir, c’est-à-dire une nature (et donc la matière) qui se développe sans interruption. Il s’ensuit que les hommes (leurs cerveaux) se développent dans le même temps que la nature, car ils sont eux-mêmes les produits pensants de la nature.
La pensée et les produits de la pensée, c’est-à-dire les idées, se développent dans le même temps que leur mère la nature. Il y a donc une modification dans la pensée des hommes, donc dans leurs idées. La suite logique et inévitable de cette modification dans la pensée, c’est la modification par les hommes de leurs conditions de vie matérielles, c’est-à-dire dans leurs vies sociales. Au départ de ce processus, on a donc une matière en mouvement, et à l’arrivée une société qui se développe.
C’est ainsi que pour analyser ce processus, le révolutionnaire détient l’outil de la dialectique, qui permet d’analyser le processus de développement des phénomènes de la nature et des phénomènes de la vie sociale. Mais, à ces analyses, le révolutionnaire doit analyser les différentes forces sociales qui se meuvent dans une société. Car, à un certain degré de développement, ces forces sociales seront en contradictions, c’est-à-dire en conflit. D’un côté, celles qui accompagnent ce développement inévitable et, de l’autre, celles qui les refusent.
Dans ce développement, jusqu’à présent, c’est l’idéalisme qui prédominait...mais jusqu’à quand ? Car, parallèlement à la société qui se développe, progresse la science qui est l’élément fondamental du matérialisme. Nous sommes, actuellement, à l’époque des nanosciences et de la nanotechnologie, c’est-à-dire la science de l’infiniment petit. De par des instruments de productions ultras performants (microscope à effet tunnel par exemple), l’homme détient les possibilités de modifier la matière.
L’homme peut donc, maintenant, interférer sur le développement de la matière. Jusqu’à présent, la matière e suffisait à elle-même dans son processus de développement mais, à présent, l’homme peut devenir un élément intégré dans le développement de la matière. Il y a donc eu plusieurs société jusqu’à nos jours, dans lesquelles, l’homme, travaillant à modifier ses conditions d’existences matérielles, à les améliorer, changeait en réalité la société dans son ensemble. Engels avait classé ce développement de l’humanité en trois grandes périodes. Chacune de ces trois périodes renfermes à leurs tours trois « stade de développement ». A ce qu’avait démontré Engels, on pourrait ajouter à ces stade de développement, un « commencement » et une « donnée principal », afin que les points de développement importants puissent être marqués.
L’état sauvage
Le stade inférieur de l’état sauvage :
C’est ce qu’Engels appelait « l’enfance du genre humain ». Dans cette période, les hommes vivaient dans les arbres. La nature avait doté les hommes de certaines capacité physique, afin que les hommes de ce stade puissent grimper aux arbres, ce qui leurs permis d’échapper aux prédateurs, les fauves, etc. Ils étaient déjà un peu plus intelligents que les autres animaux et, de par leurs mains et leurs pieds, étaient dotés d’une certaine mobilité par rapport à tous les animaux existants de cette époque. Les hommes de ce stade se nourrissaient de fruit, de racines, de plantes, etc. Ils n’avaient pas de notion de ce qui était comestible ou non, il s’ensuit donc que leur alimentation restait très fragile. C’est dans ce stade qu’apparaissait le langage articulé. Les hommes commençaient a communiqué différemment, même si ce langage restait très primitif. C’est-à-dire qu’ils n’avaient pas de « discussion », tel que les hommes d’aujourd’hui peuvent en avoir, mais ils émettaient des cris, des grognements, qui avait pour les hommes de ce stade une signification.
Commencement : enfance du genre humain.
Donnée principal : apparition du langage articulé.stade moyen de l’état sauvage.
Il commence avec la consommation de poisson et l’apparition du feu. La consommation de poisson est plus conséquente, plus facile et pleinement possible avec l’apparition du feu. Les aliments cuits apportent aux hommes de ce stade un apport très positif pour la santé. Les aliments cuits, apportent aux hommes, un meilleur développement de leur organisme, en raison de tous les bienfaits des produits comestibles de la nature dont les éléments nutritifs, vitamine, etc, ont un impact sur ces hommes.
Cette nouvelle alimentation fut une des conséquences du feu par frottement. C’est alors que les hommes de ce stade pouvaient s’émanciper de leurs conditions géographiques. En effet, apparaissait une « mobilité géographique » et les hommes commençaient à se répandre sur le globe, en se détachant des lieux et des climats où ils vivaient. C’est aussi dans ce stade que les moyens d’existences des hommes se développaient, grâce aux qualités naturelles de la nature, c’est-à-dire les différentes matières que fournissait la nature.
Apparaissait dans ce stade les premiers outils de chasses, grossièrement travaillé et non polis : les premières massues ou des premières lances. Avec ces outils, les hommes commençaient a chassé du gibier et ils commençaient a mangé de la viande occasionnellement. Leur nouvelle alimentation s’enrichissait un peu plus. Avec la mobilité géographique, les hommes du stade moyen de l’état sauvage vont acquérir une certaine curiosité et soif de connaissances, qui attisera le développement de leur société et donc d’eux même. Mais, c’est aussi à ce stade qu’apparaissait le cannibalisme. Il semble que le cannibalisme, était apparu en raison de pénuries alimentaires et, alors que les barrières morales n’étaient pas encore établies, le cannibalisme perdurera très longtemps.
Commencement : consommation de poisson et apparition du feu.
Donnée principale : développement des moyens d’existences, notamment des outils de chasses, etc....
Le stade supérieur de l’état sauvage :
Il commence avec l’apparition de l’arc et de la flèche. En effet, cela va aider les hommes a enrichirent leur alimentation et, avec ces outils, le gibier devient un apport alimentaire fréquent. La fabrication de ces outils demande aux hommes des connaissances plus conséquentes, des capacités intellectuelles plus grandes. La nature avait donné à l’homme un cerveau plus performant, et l’apparition des moyens d’existences plus performants fut la conséquence inévitable ce développement de la nature.
Dans ce stade, apparaissait les premiers villages, donc la vie en collectivités. Dans ces villages, les moyens d’existences continuaient de se développer, avec des ustensiles en bois ( cuillère, par exemple), les récipients ( pour faire la cuisine), des paniers, etc.....Les outils de chasses étaient taillés et polis ( néolithique) et les hommes pouvaient travailler des tronc arbres, par exemple, pour en faire des pirogues, etc. L’apparition des villages a engendré le travail collectif et la division du travail se présentait comme l’impulsion d’une future qui se nourrirait de cette division, jusqu’à en mourir d’indigestion. Mais cela, les hommes de cette époque ne pouvait pas le savoir. D’ailleurs, tout changement dans les conditions matérielles d’existences, sont intégrées dans le développement d’une société, mais cela s’effectue inconsciemment : les hommes veulent améliorer leur existences, sans plus.
Commencement : apparition de l’arc et de la flèche.
Donnée principale : apparition des premiers villages et donc de la collectivité.
La barbarie.
Le stade inférieur de la barbarie : Il commence avec l’apparition de la poterie. Mais, les hommes n’étaient pas arrivés à la poterie dès les débuts. Pour faire de la poterie, il faut travailler une qualité naturelle, c’est-à-dire la matière qu’offrait la nature : l’argile. Les hommes de ce stade, utilisés énormément l’argile, car ils en couvraient les ustensiles, les récipients, etc, afin qu’ils soient résistant au feu. Par la suite, ils s’apercevaient qu’ils pouvaient travailler l’argile seule, sans mettre un ustensile à l’intérieur. Jusqu’au stade inférieur de la barbarie, les différents peuples du globe, se développaient de la même façon et à la même « vitesse naturelle ».
C’est-à-dire qu’au stade supérieur de l’état sauvage, par exemple, tous les peuples avaient atteint ce stade. Mais, au stade inférieur de la barbarie, les différents peuples du globe commençaient à subir un développement différent, en raison de répartition naturelle et inégale de la matière fournie par la nature. C’est dans ce stade que le globe se scindait en deux : le continent occidental et le continent oriental (le vieux monde).
Deux choses sont alors apparues et qui attiseront les différences de développement des différents peuples de cette période de l’histoire et de ces deux continents : a) apparition de la domestication et de l’élevage des animaux b) apparition de la culture des plantes et des graines. Le continent oriental détenait tous les animaux, apte à la domestication et à l’élevage, mais elle détenait aussi toutes les plantes et les graines pour la culture, sauf le maïs. Le continent occidental, détenait que le Lama, mais n’avait quasiment pas de plante et de graine pour la culture, mais il détenait la meilleur : le maïs.
Commencement : apparition de la poterie.
Donnée principale : apparition de l’élevage des animaux et de la culture des plantes et des graines.
Le stade moyen de la barbarie :
Dans ce stade les différences de développement des différents peuples, en raison de répartition inégale des qualités naturelles de la nature ont été confirmée. En effet, les peuples avaient atteint des différences de développements très grandes. Ce stade commence avec l’élevage des animaux à l’Est, et la culture des plantes et des graines à l’Ouest. Apparaissait aussi les adobes, c’est-à-dire des briques séchées qui, additionner avec des pierres, formait des constructions d’habitation beaucoup plus résistantes. Les peuples du continent Ouest, étaient pour beaucoup des tribus indiennes. Certaines tribus, étaient alors au stade moyen de la barbarie, alors que d’autres tribus étaient encore au stade inférieur. Parfois, alors que des tribus étaient au stade moyen de la barbarie, d’autres étaient encore au stade supérieur de l’état sauvage.
Sur le continent Est, existait les Ariens et les Sémites, deux peuples qui se détacheront des peuples barbares. Les Ariens et les Sémites entreront dans une mobilité géographique et ils se rependront sur toute l’Asie, choisissant ainsi la vie pastorale. Les Ariens et les Sémites sont les peuples qui se développeront beaucoup plus rapidement : en raison e l’apport de laits et de viandes plus fréquentes chez ces deux peuples.
Commencement : élevage des animaux à l’Est et culture des plantes et des graines à l’Ouest.
Donnée principale : détachement des Ariens et des Sémites.
Le stade supérieur :
Il commence avec le travail de la fonte du fer et avec l’invention de l’écriture alphabétique. L’écriture alphabétique était réservée aux dirigeants : politique ou d’église. Savoir lire et écrire restait le privilège de certaines personnes. C’est à ce stade qu’appartiennent les vikings, les Grec et leur mythologie. On était à la limite de la civilisation. Apparaissait aussi l’agriculture, grâce à des outils tels la charrue de fer, par exemple. Avec le travail de la fonte du fer, la création des moyens d’existences devenaient illimitées.
Commencement : Apparition du travail de la fonte du fer.
Donnée principale : moyens d’existences illimités dans leurs constructions.
Ces trois grandes périodes de l’histoire, ainsi que les différents stades de développement, sont une infime partie de l’histoire du monde. Dans son livre « les origines de la famille, de la propriété privée et de l’état », Engels aborde ces sujets d’une main de maitre. Notre analyse, incomplète, nous a tout de même permis de comprendre comment, dans les différentes sociétés, les hommes ont été dépendants des produits de la nature. Le travail, ce relais entre la matière et l’homme, est en mouvement dans ces différents stades, dans la perspective d’améliorer leur existence, c’est-à-dire leur vie de tous les jours.
Quand les hommes travaillaient pour créer des outils de chasses, ils le faisaient pour pouvoir chasser avec plus d’efficacité, afin que la tribu entière puisse manger. Ces outils de chasses se sont perfectionnés avec le temps, mais, inconsciemment et, les hommes de cette époque nous savaient pas que le perfectionnement de leurs outils entraineraient un changement dans toute la société. L’arc et la flèche demandaient plus de compétence que la massue du paléolithique. Entre le moment où l’homme créait la massue et le moment où il créait l’arc et la flèche, ses conditions d’existences matérielles s’étaient modifiées engendrant donc une modification dans leurs pensées. Les hommes travaillaient à modifier leurs conditions d’existences matérielle et, inconsciemment, ils modifiaient leurs pensées qui, en retour, modifiaient de nouveau leurs conditions d’existences matérielles : c’est une boucle éternelle qui est la créatrice de la société des hommes. Ce sont les hommes qui sont les créateurs des hommes.
La civilisation.
La troisième grande période est celle de la civilisation que nous connaissons. Nous allons la découvrir en détail un peu plus loin, dans une analyse très incomplète du mode de production capitaliste. Vous avez pu constater que les différents stades de développements ci-dessus ont été impulsés par des conditions matérielles d’existences. Précisément, les outils de chasses qui, à chaque période de l’histoire étaient les armes décisives. Dans le stade de l’état sauvage, l’arme décisive était la lance, alors que dans la barbarie s’était l’arc et la flèche. Dans la civilisation, sans avoir développé cette période, nous pouvons confirmer l’arme à feu. Chaque période de l’histoire a connu son arme décisive.
A chaque période de l’histoire ces armes décisives ont été « accaparées » par un groupe d’individus, exerçant une autorité sur d’autres groupes d’individus. Une classe s’appropriant l’arme décisive dans la perspective de leurs dominations de classe. Une classe sociale, s’appropriant l’arme décisive et exerçant une autorité sur une autre classe sociale, exploitée par la première, dominante : un des éléments qui est le moteur de l’histoire.
Comment ces classes sociales sont-elles apparues ?
Il fut une période de l’histoire où, les classes sociales, n’existaient pas : le communisme primitif. Dans cette période, les hommes vivaient tous ensemble et partageaient tout. Les terres étaient travaillées par tous pour tous. Les produits du travail étaient partagés, et rien n’appartenait à une personne ou un groupe de personne en particuliers. Une tribu indienne, par exemple, travaillait le sol, y faisait pousser des légumes et des fruits, afin de nourrir leurs familles, mais la récolte appartenait à toute la tribu. Il y avait évidemment un chef de tribu, mais rien ne lui appartenait.
Les produits qui étaient créés n’étaient pas des marchandises et les hommes produisaient pour leurs besoins, non dans la perspective de l’échange. Une partie des produits créés étaient destinés à la consommation de la famille, qui détenait une partie de la terre pour ses besoins propres. Sur la partie de la terre qui avait été collectivisée, une part des produits étaient destinés à combler les difficultés liées aux mauvaises récoltes par exemple. L’autre partie des produits étaient injectée dans la défense et les cultes. Les hommes produisaient sans être imbibés de cette aliénation qui atteint un point culminant dans la production capitaliste de la civilisation.
L’aliénation de la marchandise et l’aliénation liée à la consommation n’existait pas. Plus, car les marchandises n’existaient pas et, tout ce qui était créés, n’étaient que des produits liés aux besoins de la tribu. Cette époque est celle où les classes sociales n’existaient pas encore, c’est d’ailleurs pour cela qu’on l’appelle le Communisme primitif. Ce processus, qui a engendré les classes sociales, s’est développé sur plusieurs décennies. Ce processus s’est développé entre le stade inférieur de l’état sauvage et le stade supérieur de la barbarie.
On ne peut pas définir et situé ce processus de façon exact dans le temps, c’est-à-dire préciser, exactement, si cela s’est passé pendant l’état sauvage ou la barbarie, car les données objectives manquent à ce travail. On avait donc dit que les hommes vivaient en collectivités : le communisme primitif. On peut aussi constater que dans les différents stades de développement, apparaissent des armes de plus en plus perfectionnées. Des simples pierres pendant le stade inférieur de l’état sauvage, jusqu’à l’arme à feu pendant civilisation...à chaque stade son arme décisive. Avec l’apparition des classes sociales et la domination de la classe possédante, cette dernière récurerait alors l’arme décisive de son époque, afin de la faire s’exprimer contre la classe devant rester sous leurs dominations...l’arme de la police et l’épée du chevalier ont les mêmes armes.
Les formes de familles et leurs changements
Un des éléments important dans le processus de développement, menant la société à se diviser en classe sociale, ce sont les formes de familles. Il nous alors, très brièvement, présenter les différentes formes de familles dans l’histoire.
A travers l’histoire il y a eu plusieurs formes de famille :
La famille consanguine : Dans cette forme de famille, les barrières morales n’étaient pas encore établies, et les couples se formaient selon des cercles de générations. Les sœurs et les frères, ensuite leurs enfants entres eux, etc....Se sont les périodes sombre des différentes formes de familles.
La famille panaluenne : Les barrières morales commençaient à prendre formes, avec surement des exceptions. Certaines familles refuse le « système » de la famille consanguine, et elles se détachent et formait une autre forme de famille. Ce refus de la forme de famille consanguine a surement aidé au développement de ces familles. Dans la famille panaluenne, les barrières morales ont été établies et, cela, même s’il existait des exceptions. Dans cette forme de famille on ne se mariait plus entre frères et sœurs, mais on n’était pas encore dans la forme de famille moderne, monogame. Il s’ensuit que dans la famille panaluenne, la polygamie était une chose normale pour les hommes, et la polyandrie une chose normale pour les femmes. Un homme avait plusieurs femmes, et une femme avait plusieurs hommes.
La famille moderne : Celle que nous connaissons pratique encore la polyandrie et la polygamie, mais les barrières morales sont plus ou moins établies. Toi tu es ma mère et toi mon père. Ainsi, toi tu es mon frère, et toi qui es le fils du frère de ma mère, tu es mon cousin, etc.....Cela forme les systèmes de parentés et, nous allons voir pourquoi le changement dans ces systèmes de parentés ont impacté le processus de développement des différentes sociétés. Les filiations, issue des systèmes de parentés ont changé et ont engendré un mouvement dans l’histoire.
Changement dans les filiations familiales, apparitions de la propriété privée et de l’héritage.
On a donc vu qu’il y avait eu, à travers toutes les périodes de l’histoire, plusieurs formes de familles. Ces formes de familles se développaient en même temps que se développait les différentes sociétés et leurs développements étaient liés à la nature. Dans la forme de famille consanguine, mais aussi dans une partie de la famille panaluenne, seule la filiation féminine existait. Consanguine, polygamie et polyandrie faisaient que les enfants connaissaient leurs mères, mais ne pouvait pas connaitre leurs pères.
A cela s’ajoute-le fait que les femmes, dans une certaine période, contrairement aux idées reçues, n’étaient pas soumises à la domination masculine. Au contraire. Ce sont les femmes qui dirigeaient le foyer et elles avaient un pouvoir de décision sur les hommes plus conséquent. La seule filiation féminine était normale, dans l’ordre des choses. Mais les sociétés des hommes continuaient à se développer et, dans le même temps, les formes de familles se développaient aussi.
Quelque part dans l’histoire, entre la famille panaluenne et la famille moderne, monogame, de nouvelles barrières morales s’établissaient. Un homme appartenait à une femme et une femme à un homme. Il s’ensuivait que la filiation masculine était reconnue, c’est-à-dire que les enfants connaissaient qui était leurs pères. Dans le même temps les sociétés continuaient de se développer. Nous avons vu qu’au stade inférieur de la barbarie était apparu l’élevage des animaux et la culture des plantes et des graines. Cela, entres autres, avait engendré certains hommes à détenir leur propres plantes et graines, leur propre animaux, et, donc, leur propre terre sur laquelle ils pouvaient « placer » tout cela.
En détenant leurs propres terres, leurs propres animaux et leur propre culture des plantes et graines, etc, les hommes et certains groupes d’hommes avaient compris qu’ils avaient « quelque chose de plus que les autres ». Ce « quelques chose de plus que les autres », le fait d’avoir une terre et des animaux a soit, donnait à ces hommes et ces groupes d’homme l’impression d’être plus important que les autres, d’être au- dessus des autres et il s’ensuit qu’ils en voulaient toujours plus...la propriété privée était apparue.
Les hommes connaissaient leurs descendances et, dans certaines sociétés, cela avait engendré des changements dans l’organisation de ces sociétés. Dans certaines tribus, par exemple, la place de chef de tribu restait dans le cadre familiale, car on était chef de tribu de père en fils. Mais, il s’ensuit que si le pouvoir était transmis de père en fils, les biens de valeur le devenaient aussi. Plus on avait de bien de valeurs, plus les descendances détiendraient de richesses. Les hommes voulaient s’enrichir le plus possible, puisse-que les enfants pouvaient en bénéficier...et ce fut l’apparition de l’héritage.
L’apparition des classes sociales est déterminée par trois éléments :
Changement dans les systèmes de parentés. 2- Apparition de la propriété privée et 3- Apparition du droit d’héritage.
Ainsi, certains hommes, de par les guerres de tribus, etc, s’étaient appropriés des parcelles de terres, des animaux et des graines pour leurs cultivassions personnelles. Ils avaient pris consciences qu’ils étaient devenus, dans leurs sociétés, grâce à ces « trophées de guerres », plus important que les autres. Dans le même temps, les hommes connaissaient leurs pères, car, la filiation paternelle était reconnue. Les pères connaissant leurs enfants et possédant des terres, des animaux et des cultivassions, cherchait à avoir encore plus de « richesses », afin d’offrir la richesse maximum à leur descendances, car l’héritage était automatiquement apparu suite à tous ces changements
Conséquences.
Mais la société continuait son développement et, avec ces trois apparitions : propriété privée, filiation paternelle et héritage, les contradictions, à l’intérieure des sociétés en développement devenait de plus en plus fortes. La propriété privée avait placé certains groupes d’hommes, de par leurs richesses, « au-dessus » des autres. Ils avaient dans ces sociétés acquis une importance tellement grande que, leurs interventions dans l’organisation de ces sociétés devenaient essentielles. Ils étaient une classe possédante qui, de par leurs richesses, s’imposaient comme une classe dominante. Apparition des contradictions de classes antagonistes, qui s’accentuaient dans le même temps que le développement de leurs sociétés. Mais, à un certains stade de développement des contradictions de classes, il fallait à la classe dominante, possédante, qui était devenue donc exploiteuse, une consolidation de leurs antagonisme, de leurs pouvoir gagner : la conservation de leurs conditions d’existences matérielles étaient devenue une priorité.
Jimmy Dalleedoo