Un patient ne veut pas le "meilleur" mais seulement être traité humainement, et il sait lorsque cela se passe.
Ces choses là ne peuvent pas être discutées in-abstracto, elles relèvent des circonstances particulières et de l’état d’esprit de chaque agent de santé. Codifier est un pis-aller.
Il y a pourtant un pré-supposé qu’il faut éradiquer : c’est qu’il existe une convergence d’intérêts immédiate entre les professions de santé (x, y ou z..) et la matière première que sont les patients. Et que cette convergence s’appelle "la santé publique".
L’intéret ne se divise pas : le malade est (peut être) égocentrique parce qu’il est bordé par sa maladie, le soignant est (peut être) égoïste parce qu’il tire un profit matériel du besoin d’un autre (il n’y a pas d’abnégation).
En moyenne, le malade n’a pas choisi d’être là et le soignant ne sait pas à priori quoi faire "pour cet être là précisément". Mais y-a t-il encore, pour de multiples raisons, la possibilité de ce "temps d’apprentissage" ?