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La FCPE, Sud Éducation et SLU attaquent la réforme du recrutement et de la formation des enseignants au Conseil d’État

La réforme du recrutement et de la formation des enseignants dite "mastérisation" est unanimement dénoncée par tous les acteurs de la communauté éducative. Le mouvement continu de protestation de ces deux dernières années a incité le Gouvernement à se précipiter in extremis dans un calendrier serré et irréaliste.

La FCPE, Sud Éducation et SLU ont déposé conjointement au Conseil d’État, six requêtes en annulation, toutes assorties d’une demande de référé-suspension, visant la circulaire du 25 février 2010 relative aux stages, ainsi qu’une série d’arrêtés autorisant l’ouverture des différents concours de recrutement du secondaire et du primaire.

Ces requêtes mettent en lumière, entre autres, la rupture d’égalité sur le territoire, l’abandon des règles des concours de la Fonction publique et l’absence de principes guidant l’organisation des stages qui est laissée à la discrétion du Ministre. Toutefois, elles ne sont qu’une étape dans la lutte contre la "mastérisation" qui va encore croître vu l’entêtement gouvernemental à mettre en oeuvre sa politique de destruction de la formation des enseignants.

Cette soi-disant réforme ne vise pas à l’amélioration du système d’enseignement, bien au contraire. Ce Gouvernement "réformateur" l’a voulue ainsi,néfaste et inapplicable. Bien sûr, il aurait mieux valu chercher à améliorer réellement le système éducatif public en écoutant ses acteurs. Mais telle n’est pas la logique de la politique libérale.

Les manoeuvres de déstabilisation et de désorganisation de l’Éducation nationale ressemblent trop à d’autres histoires de privatisation (France Telecom, ...). On "réforme" - c’est à dire on saccage l’outil de travail - et les opérateurs du secteur privé affluent. Des officines proposaient déjà formation pédagogique et préparation au concours ; elles exultent aujourd’hui...

Le seul problème pour ce Gouvernement est qu’il a en face de lui des professionnels qui refusent de laisser saboter leur travail, simplement pour satisfaire à l’idée qu’un libéral compulsif se fait d’un fonctionnaire et du Service public !

Communiqué de la Fédération des syndicats Sud Éducation, le 3 juin 2010.

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