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La faculté de médecine de Clermont- Ferrand s’entiche de primates pour ses labos

Alors que de plus en plus de chercheurs dénoncent l’utilisation du singe pour la recherche scientifique, que l’Union Européenne compte interdire les tests sur Chimpanzés et que la Fondation Prince Albert de Monaco décrète 2009 « Année du grand singe », le Doyen de la Faculté de Médecine de Clermont-Ferrand envisage de faire venir une quinzaine de primates dans ses laboratoires afin de les étudier.

Le comité scientifique Pro Anima, qui regroupe de nombreux chercheurs opposés à l’expérimentation animale, pour des raisons éthiques, écologiques et scientifiques, et qui oeuvre à la promotion d’alternatives, a envoyé un courrier dans lequel il rappelle que la recherche sur l’animal, est peu fiable tant les différences entre espèces, même proches comme le singe, sont importantes : le cerveau du singe, bien que de même taille, est d’un point de vue moléculaire très différent. Le singe ne développe pas spontanément les maladies de Parkinson, ou d’Alzheimer. Le V.I.H ne provoque chez lui aucune réaction, et la plupart des primates sont végétariens. Des différences majeures qui rendent l’utilisation de l’animal dans les laboratoires de moins en moins crédibles.

"Il serait temps que certains scientifiques acceptent de remettre en question leurs habitudes compte tenu des avancées technologiques de ces dernières années ; cela nous semble être une question primordiale" affirme le Professeur Jean-François Béquain, Président de Pro Anima, alors que le Doyen de la Faculté concernée s’est contenté de déclarer par email que son animalerie était parfaitement conforme à la législation française.

A cet effet, nous interpellerons prochainement le responsable du laboratoire afin de lui demander, entre autres, s’il ne serait pas plus pertinent de prévoir des cours sur CD/DVD réalisés grâce aux progrès de l’imagerie médicale.

Rappelons que plusieurs milliers de singes sont encore tenus captifs de par le monde, rendus malades artificiellement et maintenus dans des conditions effroyables, alors que les effectifs en milieu sauvage sont au plus bas.

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« A toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes : autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. »

Karl Marx

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