La corporatocratie est une réalité.
Le peuple suisse et ses médias ont par exemple pris l’habitude de voir UBS tenir le haut du pavé dans des affaires délictueuses internationales tout en participant à la vie politique, économique et financière de la Suisse. Un mélange des plus détestables mais qui ne fait plus réagir personne.
Il n’en va pas de même en France où un Sénateur Eric Bocquet – vidéo ci-dessous – réagit vivement et fermement, le 6 février 2017, à la découverte des membres auditionnés par la Commission des finances (Mme Marie-Anne Barbat Layani, directrice générale de la Fédération bancaires française (FBF), M. Stéphane Boujnah, président du directoire d’Euronext N.V., M. Jean-Louis Laurens, ambassadeur de la gestion d’actifs français à l’international, M. Jean-Frédéric de Leusse, président du directoire d’UBS France, M. René Proglio, directeur général de Morgan Stanley France, Mme Odile Renaud-Basso, directrice générale du Trésor). Y sont surreprésentées les banques globales internationales, dont l’incontournable UBS en délicatesse avec la justice française...
Cette surreprésentation était difficilement compréhensible dans la mesure où était en jeu une proposition de loi visant à favoriser l’assainissement cadastral et la résorption du désordre de propriété.
Un lobbying au coeur de la gestion des affaires de l’Etat...
La présence détonante de ces représentants de la haute finance vise évidemment la promotion de leurs intérêts personnels.
Influencer les représentants de la démocratie, met en exergue les conflits d’intérêts patents auxquels personne ne devrait s’habituer !
Bravo Monsieur le Sénateur !
LHK
"J’ai déjà parlé des tueries aux points de contrôle. Dans un incident, après qu’une voiture ait été criblé de balles et examinée, selon ces rapports militaires américains internes, l’homme tué était un médecin qui emmenait une femme enceinte à l’hôpital."
Julian Assange - Wikileaks interviewé sur Democracy Now, donnant un exemple des crimes commis en Irak et révélés par Wikileaks