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L’Union européenne est une secte politique

L’Union européenne se comporte comme l’Église de Scientologie. Si un membre veut quitter l’organisation pour retrouver sa liberté, on le harcèle, on l’intimide, on le dénigre, on cherche à nuire à sa réputation, bref, on s’efforce de lui pourrir la vie ; pour le punir mais aussi – et surtout – pour tétaniser ceux qui seraient tentés de faire la même chose.

Mais les petites frappes de l’européisme ne se rendent pas compte que de telles pratiques dégradent encore plus l’image de la secte. Il faut d’ailleurs remercier le généralissime de la pensée dominante Bernard-Henri Lévy pour sa contribution haineuse à la campagne anti-peuple – évidemment publiée par Le Monde. La brutalité et le mépris avec lesquels les européistes réagissent au Brexit (ceux qui ont voté « Leave » seraient majoritairement des nationalistes-racistes-xénophobes-ignorants) montrent le véritable visage de la construction européenne. Les peuples et la démocratie sont perçus comme des menaces « populistes » à neutraliser. Pour les gourous de « l’union sans cesse plus étroite » (et de l’austérité sans cesse plus large), être contre l’UE équivaut à s’exclure de l’humanité décente.

Le mage médiatique Jacques Attali a affirmé que la construction européenne était, au même titre que « l’abandon de la peine de mort », une « avancée irréversible de l’espèce humaine » (voir cette vidéo). C’est là encore la gazette de la Commission européenne – Le Monde – qui recueille ces précieuses fulgurances.

Les euro-fanatiques n’ont pas de solution, la situation leur échappe et le durcissement du ton est à interpréter comme de l’impuissance. La partie n’est pas encore gagnée mais une dynamique très favorable vient de s’enclencher avec le Brexit.

Le chemin vers la souveraineté populaire, l’indépendance nationale, la démocratie, le progrès social et la paix n’est plus aussi inaccessible qu’avant le 23 juin...

Et maintenant, le Frexit !

Laurent Dauré

version remaniée le 28/06

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LE LIVRE : Karel est correspondant de guerre. Il va là où nous ne sommes pas, pour être nos yeux et nos oreilles. Témoin privilégié des soubresauts de notre époque, à la fois engagé et désinvolte, amateur de femmes et assoiffé d’ivresses, le narrateur nous entraîne des salles de rédaction de New York aux poussières de Gaza, en passant par Lima, Le Caire, Bali et la Pampa. Toujours en équilibre précaire, jusqu’au basculement final. Il devra choisir entre l’ironie de celui qui a tout vu et (…)
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